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Ce n’est pas parce que vous êtes
Entouré de gens vous connaissez,
Que vous ne vous sentez pas seul !
Au milieu,
D’une foule
D’inconnus,
Ça se comprend : milieu famille, moins.
Et pourtant, c’est pire, lors on vous aime,
Ils ne comprennent pas votre problème,
Alors qu’ils sont
À votre écoute
Somme toute.
En fait : êtes,
Ici et ailleurs
Autre rivage
Qui n’a rien
Avec eux,
En partage.
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Je me sens seul, parfois, il est vrai
Je l’avoue, le confesse, je le ressens :
Je ne ferai pas une tête d’enterrement
C’est qu’état passager qui ne m’effraie.
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Je me sens très seul lors entouré de gens,
Me parlant, m’aidant voire m’aimant tant,
Je n’ai pas trop le temps d’y pense souvent
D’ardeur, afin de m’y impliquer fortement.
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Je vois bien les gens, s’agitant, en courant,
Pour aller nulle part d’où mon étonnement
Lors serais-je rendu bien plus clairvoyant
En quittant ces gens s’en allant… mourant
Sans voir ce qui fait essence même, vivant
Être aimé ou aliéné en conditionnements.
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Le monde serait-il devenu une fin en soi
Contre vie, accomplissement de soi,
Cherchant ailleurs ses contentements
On nous empêche très constamment.
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Ailleurs serait nulle part qu’en nous
Là où se font nos intimes voyages
Qui nous font découvrir tout
De nos personnages !
.
Car, il n’y autre rivage,
Que près de notre visage
Et qui aime,
Sans partage
Quel que
Soit son
Âge
.
Ma solitude et finitude, je l’assume, je la consume,
Comme des interludes de toi et qui m’en exhume.
Gens qui vont, viennent autour de moi ou avec moi
Dans leurs pas, m’entrainent à revenir … vers toi !
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Extension
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Il me suffit d’un, d’une amie,
Pour combler ma solitude, non ennui :
Seul avec des gens ; avec toi, jamais : nenni !
Je communique d’un geste, d’une mimique
Sans vraiment parler, rien qu’exister
Et tu me comprends pourtant.
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On dit qu’il n’est pire solitude que seul dans un désert,
Mais que dire, dans un foule, bien qu’entouré de gens !
L’ignorance, l’indifférence, sont des armes de négation,
Vous désarmant, bien plus, lors il s’agit de gens connus.
On dit, qui se ressemble, s’assemble, est-ce vrai en tout ?
Gens qui manifestent pour une cause, sont-ils identiques,
C’est sûr que non s’ils n’auront que ce seul point commun.
Une solitude partagée, à deux, constituent des oxymorons,
Et l’on se sent parfois plus seul en couple qu’avec soi-même.
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On peut se sentir seul avec un étranger,
Dans une foule de personnes inconnues,
Tout autant qu’avec son conjoint, enfant.
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Pire encore, la foule peut être oppressante,
Voire même en manifestation, angoissante,
Et il en est qui en sont devenues sanglantes !
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Facilité d’entrer en relation avec des inconnus,
Est une compétence sociale fort bien reconnue,
En la majorité des cas, elle est vécue bienvenue.
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Comment est-il possible de ne pas dire un mot,
De la journées, de se retrouver dans un groupe,
Et de revenir chez soi sans avoir communiqué.
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Épilogue
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L’on n’est jamais si seul qu’avec soi-même,
Mieux vaut être seul que mal accompagné,
Ou la solitude vous pèse sinon vous soulage,
Ou plus jamais seul se marie avec enfin seul.
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L’on parle ainsi d’extravertis et d’introvertis,
L’on parle ainsi de dépendants, d’autonomes,
Le pire serait d’être très entouré, attentionné,
Et de se sentir encore bien plus seul que seul !
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Beaucoup apprécient des moments de solitude,
Après une période de bruit, agitation, de fatigue
D’autres recherchent les moments de convivialité
Avec bouteille, verre et tire-bouchon à leur portée.
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Être entouré de gens, d’inconnus, ne satisferait pas
Longtemps, on cherche quelqu’un de connu, d’aimé.
C’est parfois une drôle d’impression en pays étranger :
Je pourrais mourir ici, personne n’en aura rien à cirer !
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912 – Calligramme
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Ce n’est pas parce que vous êtes
Entouré de gens vous connaissez,
Que vous ne vous sentez pas seul !
Au milieu,
D’une foule
D’inconnus,
Ça se comprend : milieu famille, moins.
Et pourtant, c’est pire, lors on vous aime,
Ils ne comprennent pas votre problème,
Alors qu’ils sont
À votre écoute
Somme toute.
En fait : êtes,
Ici et ailleurs
Autre rivage
Qui n’a rien
Avec eux,
En partage.
JE ME SENS
Je me sens seul, parfois, il est vrai
Je l’avoue, le confesse, je le ressens :
Je ne ferai pas une S tête d’enterrement
C’est qu’état passager E qui ne m’effraie.
Je me sens très seul U entouré de gens,
Me parlant, m’aidant L et m’aimant tant,
Je n’ai pas le temps * d’y penser, souvent,
D’ardeur, pour m’y B impliquer fortement
Je vois bien les gens I s’agitant, en courant,
Pour aller nulle part E d’où mon étonnement
Lors serais-je rendu N bien plus clairvoyant
En quittant ces gens * s’en allant… mourant
Sans voir ce qui fait Q essence même, vivant
Être aimé ou aliéné ‘ en conditionnements.
Le monde serait-il E devenu une fin en soi
Contre vie, accom N plissement de soi,
Cherchant ailleurs T ses contentements
On nous empêche O très constamment.
Ailleurs serait nulle U part : que en nous
Là où se font nos R intimes… voyages,
Qui nous font É découvrir tout
De nos vrais * personnages !
Car, il n’y a D E autre rivage,
Que près de G E N S notre visage
Et qui aime,
Sans partage
Quel que
Soit son
Âge
.
Ma solitude et finitude, je l’assume, je la consume,
Comme des interludes de toi et qui m’en exhume.
Gens qui vont, viennent autour de moi ou avec moi
Dans leurs pas, m’entrainent à revenir … vers toi !
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Forme
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Réduction
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Évocation
Un calvaire breton, avec une croix,
Et pourquoi pas un tire-bouchon.
Les deux seraient pour convivialité.
Premier, d’esprit,
Second, de corps ?
Le tire-bouchon reste
Objet de convivialité
Et objet de partage :
Bien que, souvent, seul,
Bien isolé, au fond d’un
Tiroir ou d’un placard.
Symbolique
Au XVIIe siècle, apparait le tire-bouchon.
Et il est contemporain de l’invention de la
Bouteille dite « moderne ».
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De déboucher une bouteille aura d’emblée
Nécessiter l’invention d’un outil spécifique :
Le tire-bouchon était né !
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Objet précieux, voire aristocratique
À l’origine, le tire-bouchon sera vite
Devenu symbole bien-vivre et partage,
En Angleterre puis en France, d’abord
.
Pour se démocratiser progressivement
Jusqu’à devenir universel, devenant du
Même coup magnifique objet de collection.
Source : club-francais-du-tire-bouchon
Descriptif
912 – Je me sens seul, bien qu’entouré de gens
Alignement central / Titre droit alterné / Thème solitude
Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : tire-bouchon / Symbole de fond : convivialité
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Fond
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Évocation
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Tire-bouchon est un objet de convivialité,
Objet de partage :
Mais il est souvent seul et isolé au fond d’un
Tiroir, d’un placard !
Symbolique
Convivialité, mot dérivé du latin
Convivium pour dire repas en commun.
Un néologisme, créé par Brillat-Savarin
Pour désigner « le plaisir de vivre ensemble,
Chercher des équilibres, nécessaires à établir
Une bonne communication pour un échange
Sincèrement amical, et, autour d’une table.
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La convivialité correspond au processus
Par lequel on développe et on assume
Son rôle de convive, ceci s’associant
Toujours à un partage alimentaire,
Se superposant à la commensalité.»
Wikipédia (Jean-Pierre Corbeau)
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Corrélations
Fond/forme
La convivialité est un rite social et universel
En France, elle se joue aux pauses café et repas
Ailleurs, en d’autres pays, cultures, autrement.
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Elle diminue sentiment de solitude et augmente
Celui de la solidarité, et voire de la compassion
Il suffit parfois d’être deux, être bien ensemble,
Ou repas, événement, réunissant famille, amis
À condition que l’on trouve plaisir à partager
Sinon sa solitude est encore pire qu’être isolé.
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Qu’y a- t-il de plus convivial qu’un tire-bouchon
Sauf pour les drogués des vins pour alcoolisation
Il rime parfaitement avec repas et conversation,
Et bien plus encore avec plaisir de dégustation.
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Cela dit il en existe des quantités de… formes
Et il touche le goulot du flacon, non le fond
Et la convivialité peut se passer de lui !
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Visuel
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J
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Etre entouré d’ombres fantômes
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