912 – Je me sens seul bien qu’entouré de gens

Textuels et illustrations   >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Ce n’est pas parce que vous êtes

Entouré de gens vous connaissez,

Que  vous ne vous sentez  pas  seul

Au   milieu  d’une  foule   d’inconnus,

Ça se comprend : milieu famille, moins.

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Et pourtant, c’est pire, lors on vous aime,

Ils  ne comprennent  pas  votre  problème,

Lors ils sont à votre écoute, somme toute.

En fait : êtes,  ici et ailleurs, autre rivage

Qui  n’a  rien  avec  eux, en  partage.

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Je me sens seul, parfois, il est vrai

Je l’avoue, le confesse, je le ressens :

Je ne ferai pas une tête d’enterrement

C’est qu’état passager  qui ne m’effraie.

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Je me sens très seul lors entouré de gens,

Me parlant, m’aidant voire m’aimant tant

Je n’ai pas trop le temps d’y pense souvent

D’ardeur, afin de m’y impliquer fortement.

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Je vois bien les gens, s’agitant, en courant,

Pour aller nulle part d’où mon étonnement

Lors serais-je rendu bien  plus  clairvoyant

En quittant ces gens s’en allant… mourant

Sans voir ce qui fait essence même, vivant

Être aimé ou aliéné en conditionnements.

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Le monde serait-il devenu une fin en soi

Contre vie,  accomplissement    de   soi,

Cherchant  ailleurs ses  contentements

On nous empêche très constamment.

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Ailleurs serait nulle part qu’en nous

Là où se font nos intimes voyages,

Et qui nous  font  découvrir tout

De nos différents personnages.

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Tant il n’y aura autre rivage,

Que près  de  notre  visage

Qui  aime sans  partage

Quel  que soit son âge

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Ma solitude et finitude,

Je l’assume, la consume,

Comme interludes  de toi

Et  qui alors m’en exhume,

Gens qui vont, qui viennent

Autour de moi  ou  avec moi

En leurs pas, m’entrainent

À revenir encore vers toi !

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Extensions 

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Il me suffit d’un, d’une amie,

Pour combler ma solitude, non ennui :

Seul avec des gens ; avec toi, jamais : nenni !

Je communique d’un geste, d’une mimique

Sans vraiment parler, rien qu’exister

Et tu me comprends pourtant.

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On dit qu’il n’est pire solitude que seul dans un désert,

Mais que dire, dans un foule, bien qu’entouré de gens !

L’ignorance, l’indifférence, sont des armes de négation,

Vous désarmant, bien plus, lors il s’agit de gens connus.

On dit, qui se ressemble, s’assemble, est-ce vrai en tout ?

Gens qui manifestent pour une cause, sont-ils identiques,

C’est sûr que non s’ils n’auront que ce seul point commun.

Une solitude partagée, à deux, constituent des oxymorons,

Et l’on se sent parfois plus seul en couple qu’avec soi-même.

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On peut se sentir seul avec un étranger,

Dans une foule de personnes inconnues,

Tout autant qu’avec son conjoint, enfant.

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Pire encore, la foule peut être oppressante,

Voire même en manifestation, angoissante,

Et il en est qui en sont devenues sanglantes !

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Facilité d’entrer en relation avec des inconnus,

Est une compétence sociale fort bien reconnue,

En la majorité des cas, elle est vécue bienvenue.

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Comment est-il possible de ne pas dire un mot,

De la journées, de se retrouver dans un groupe,

Et de revenir chez soi sans avoir communiqué.

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Fragments 

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L’on n’est jamais si seul qu’avec soi-même,

Mieux vaut être seul que mal accompagné,

Ou la solitude vous pèse sinon vous soulage,

Ou plus jamais seul se marie avec enfin seul.

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L’on parle ainsi d’extravertis et d’introvertis,

L’on parle ainsi de dépendants, d’autonomes,

Le pire serait d’être très entouré, attentionné,

Et de se sentir encore bien plus seul que seul !

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Beaucoup apprécient des moments de solitude,

Après une période de bruit, agitation, de fatigue

D’autres recherchent les moments de convivialité

Avec bouteille, verre et tire-bouchon à leur portée.

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Être entouré de gens, d’inconnus, ne satisferait pas

Longtemps, on cherche quelqu’un de connu, d’aimé.

C’est parfois une drôle d’impression en pays étranger :

Je pourrais mourir ici, personne n’en aura rien à cirer !

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme

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  Ce n’est pas parce que vous êtes

Entouré de gens vous connaissez,

Que vous ne vous sentez pas seul !

Au   milieu,

D’une foule

D’inconnus,

Ça se comprend : milieu famille, moins.

Et pourtant, c’est pire, lors on vous aime,

Ils ne comprennent pas votre problème,

Alors qu’ils sont

À votre  écoute

Somme toute.

En fait : êtes,

 Ici et ailleurs

Autre rivage

 Qui  n’a  rien

Avec      eux,

En  partage.

JE    ME   SENS

Je me sens seul, parfois, il est vrai

Je l’avoue, le confesse, je le ressens :

Je ne ferai pas une   S    tête d’enterrement

C’est qu’état passager E           qui ne m’effraie.

Je me sens  très seul   U           entouré de gens,

Me parlant, m’aidant   L         et  m’aimant  tant,

Je n’ai pas le temps         *       d’y penser, souvent,

D’ardeur, pour m’y        B        impliquer fortement

Je vois bien les gens       I       s’agitant, en courant,

Pour aller nulle part       E      d’où mon étonnement

Lors serais-je rendu       N      bien  plus  clairvoyant

En quittant ces gens      *        s’en allant… mourant

Sans voir ce qui fait        Q       essence même, vivant

Être aimé ou aliéné                  en conditionnements.

Le monde serait-il           E        devenu une fin en soi

Contre vie, accom           N        plissement    de   soi,

Cherchant ailleurs          T          ses    contentements

On nous empêche           O           très  constamment.

Ailleurs serait nulle        U            part : que  en nous

Là où se font nos             R             intimes… voyages,

Qui nous font                   É                    découvrir tout

De nos vrais                      *                      personnages !

Car, il n’y a                    D     E                   autre rivage,

Que près de            G      E    N    S           notre visage

Et    qui    aime,

 Sans  partage

Quel   que

Soit son

 Âge

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Ma solitude et finitude, je l’assume,  je la consume,

Comme  des  interludes de toi  et qui m’en exhume.

Gens qui vont, viennent autour de moi ou avec moi

Dans leurs pas, m’entrainent à revenir …  vers toi !

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Forme

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Évocation

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Un calvaire breton, avec une croix,

Et pourquoi pas un tire-bouchon

Les deux seraient pour convivialité.

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Premier, d’esprit,

Second, de corps ?

Le tire-bouchon reste

Objet  de   convivialité

Et  objet  de  partage 

 

Symbolique    

XVIIe siècle, apparait  tire-bouchon.

Est contemporain de l’invention de la

Bouteille dite « moderne ».

De déboucher  une bouteille  aura d’emblée

Nécessiter l’invention d’un outil spécifique :

Le tire-bouchon était né !

Objet précieux, voire aristocratique

À l’origine,  le tire-bouchon  sera vite

Devenu symbole bien-vivre et partage,

En Angleterre  puis  en France, d’abord

Pour  se  démocratiser  progressivement

Jusqu’à  devenir     universel,  devenant  

Du même coup             un magnifique

Objet    de

Collection.

Source : club-francais-du-tire-bouchon

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Fond

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Évocation 

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Tire-bouchon est un objet de convivialité,

Objet de partage :

Mais il est souvent seul et isolé au fond d’un

Tiroir, d’un placard !

 

Symbolique 

Symbolique

La convivialité, un mot dérivé du  latin

Convivium pour dire repas  <->     en commun.

Un  néologisme, créé  par   <->    Brillat-Savarin

Pour désigner «le plaisir  <->   de vivre ensemble,

Chercher des équilibres  <->   nécessaires à établir

La bonne communica   <->   tion pour un échange

Sincèrement amical  <->   et autour   d’une  table.

La     convivialité <->    correspond au processus

Par lequel on    <->     développe   et on assume

Son rôle de     <->    convive, ceci  s’associant

Toujours à    <->   un partage alimentaire,

Se superposant à la commensalité.»

Source : Wikipédia (Jean-Pierre Corbeau)

 .

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Fond/forme 

 

La convivialité est un rite social et universel

En France, elle se joue aux pauses café et repas

Ailleurs, en d’autres pays, cultures, autrement.

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Elle diminue sentiment de solitude et augmente

Celui de la solidarité, et voire de la compassion

Il suffit parfois d’être deux, être bien ensemble,

 

Ou repas, événement, réunissant famille, amis

À condition  que l’on trouve  plaisir à partager

Sinon  sa solitude  est  encore pire qu’être isolé.

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Qu’y a- t-il de plus convivial qu’un tire-bouchon

Sauf pour les drogués des vins pour alcoolisation

Il rime parfaitement avec repas et conversation,

Et bien plus encore avec plaisir de dégustation.

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Cela dit il en existe des quantités de… formes

Et il touche le goulot du flacon, non le fond

Et la convivialité peut se passer de lui !

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Textuels et illustrations   >> 


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