909 – Le monde, vu du bout de mon nez

Visuels et textuels  >>  

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Le monde  est  un

 Faisceau de rayons

Dont  je ne  perçois

Que   quelques-uns,

Ceux qui  nous sont

Proches  ou  voisins,

Ou, qui  nous  seront

Présentés par média.

.

En haute mer, plus d’information, silence absolu,

Monde peut-être en guerre, l’on n’en saurait rien,

En outre, qui pensera ….   à moi, une fois disparu,

De toutes antennes radars ….une fois seul en mer.

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Personne et pas même oiseaux, poissons,

En  banc, serré,  ou tournant  en  rond.

Où je suis,  je n’ai  que fins faisceaux,

Tant manque  de toute information,

Là où  j’étais … j’en étais submergé,

À ne savoir  qu’en faire,  ni penser !

.

Combien d’idées,  phrases,  réalités

S’extraient, peu à peu, de ma tête

Pour laisser place  à celles, rêvées

De vie en mer,  presque  parfaite.

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Bien que Monde soit une totalité,

Je n’en perçois,   de ma lorgnette,

Que de faibles  visions, en clartés,

Le reste tombe en mes oubliettes.

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Curieux, tout de même, être privé

D’informations sur un événement,

Faire comme s’il n’avait pas existé,

Lors ne vous intéressant nullement.

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Ici, et a contrario : qui pense à moi !

Personne… à moins que je le sonne !

Navré de n’avoir pas croiser vos pas !

Je vous dérange, qu’on me pardonne !

.

Il en est idem d’un lieu  que je connais,

Longtemps encore, après lui … j’y cours,

Pour le redécouvrir … afin qu’il ré-inonde

Mon esprit assombri par anciennes ondes,

.

Lors tant de nouvelles images  surabondent

Lors voyager, c’est rompre  avec son monde,

Et pour mieux le ressentir, ou le redécouvrir,

Momentanément… faudrait gommer le reste,

.

Pour que  la mémoire, se charge en  souvenirs,

Qui, plus tard, en deviendront  les seuls  restes.

Monde, je ne le vois  que  du bout  de mon nez :

Long et pointu, certes, mais bien trop  …  limité.

Le promener, partout, sous d’autres projecteurs,

Me servirait grandement à corriger mes erreurs.

.

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Extension

 .

Le Monde vu du bout de mon nom

Est rétréci et déformé en même temps,

Il n’est plus dans une sphère terrestre mais

Dans une bulle narcissique qui s’autoalimente

D’impression subjective, information objective.

Coupé du reste du Monde, la vue se cantonne

À quelques mères, en clair, le reste est dans

Le brouillard pour ne pas dire dans

L’atmosphère, la stratosphère,

Le bruit de fond de l’Univers

Et combien c’est haut

Et loin, tout cela.

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Le sage voit ce que désigne le doigt, le fou, son extrémité.

Qui ne connait cette maxime correspondant au bout du nez.

En réalité, personne  ne peut  voir le Monde, dans son entier,

On ne peut en voir qu’un détail, avec  loupe, que l’on bouge !

Il y a des endroits du Globe dont on ne parle, et ne voit pas

D’autres qui ne m’intéressent pas, dont on parle souvent.

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Le Monde est ce qu’il est

Moi je le vois comme il n’est pas

Dès lors que je ne l’interprète pas net,

Je le comprends ou ne le comprends pas.

Ce n’est pas qu’information soit à manquer

Bien que partout elle ne me parvient guère,

Il me faudrait des heures pour tout capter,

Et autant pour faire lien aujourd’hui, hier.

Il y a des thèmes chez moi, récurrents,

Et d’autres qui ne me parlent en rien.

Je vois le monde au travers passions,

Ne dépassant pas bout de mon nez !

De temps à autre, mon nez clignote

Et je me prends alors pour un phare

En prétendant  que, sur un tel sujet,

Au moins, là, j’en connais un rayon !

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909 – Calligramme

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Le monde est un

 Faisceau de rayons

Dont  je ne  perçois

Que   quelques-uns,

Ceux qui  nous sont

Proches  ou  voisins,

Ou, qui  nous  seront

Présentés par médias.

.

En haute mer, plus d’information, silence absolu,

Monde peut-être en guerre, l’on n’en saurait rien,

En outre, qui pensera ….   à moi, une fois disparu,

De toutes antennes radars ….une fois seul en mer.

LE MONDE VU

Personne et pas même oiseaux, poissons,

En  banc, serré,  ou tournant  en  rond.

Où je suis, je n’ai  que fins faisceaux,

Tant manque de toute information,

Là où j’étais … j’en étais submergé,

À ne savoir  qu’en faire,  ni penser !

Combien d’idées, phrases, réalités

S’extraient, peu à peu, de ma tête

Pour laisser place  à celles, rêvées

De vie en mer,  presque  parfaite.

Bien que Monde soit une totalité,

Je n’en perçois,  de ma lorgnette,

Que de faibles  visions, en clartés,

Le reste tombe en mes oubliettes.

DU BOUT DE

Curieux, tout de même, être privé

D’informations sur un événement,

Faire comme s’il n’avait pas existé,

Lors ne vous intéressant  nullement

Ici, et a contrario, qui pense à moi !

Personne… à moins que je le sonne !

Navré de n’avoir pas croiser vos pas !

Je vous dérange, qu’on me pardonne !

MON PETIT NEZ

Il en est idem d’un lieu que je connais,

Longtemps encore, après lui … j’y cours,

Pour le redécouvrir … afin qu’il ré-inonde

Mon esprit assombri par anciennes ondes,

Lors tant de nouvelles images  surabondent

Lors voyager, c’est rompre  avec son monde,

Et pour mieux le ressentir, ou le redécouvrir,

Momentanément … faudrait gommer le reste,

Pour que  la mémoire, se charge en  souvenirs,

Qui, plus tard, en deviendront  les seuls  restes.

Monde, je ne le vois  que  du bout  de mon nez :

Long et pointu, certes, mais bien trop  …  limité.

Le promener, partout, sous d’autres projecteurs,

Me servirait grandement à corriger mes erreurs.

.

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Forme

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Réduction

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Évocation

 .

Une base, une tour et plateforme :

 Phare  avec son rayon  lumineux, 

Qui nous éclaire dans la nuit noire

Quand on est proche du désespoir.

.

Un phare projette  son rayon sur

L’environnement et  non sur lui,

Il ne s’y passe pas grand-chose,

On dit qu’on y tourne en rond !

 .

Symbolique    

 .

Comme on le voit,

Un phare n’est pas

Qu’une construction élevée

Au-dessus  niveau de la mer.

.

C’est une construction qui porte

Une lumière  émettant  un signal

De reconnaissance pour informer

Les navigateurs de toute présence

De dangers ou de la côte, ailleurs.

.

Ainsi, par métonymie, mot phare

Désigne-il aussi source lumineuse

Elle-même. Et, de ce point de vue,

Retirer la lumière d’un phare sera

Amputer élément de sa vraie nature.

Modifié, source : abp.bzh

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Descriptif

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909Le monde vu du bout de mon petit nez

Alignement central  / Titre intercalé  / Thème monde

Forme droite / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : phare  / Symbole de fond : rayon

.

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Fond

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Évocation 

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909 6

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Phare projette son rayon sur

L’environnement, non sur soi :

Il ne s’y passe pas grand-chose

On dit qu’on y tourne en rond !

 .

Symbolique 

 .

Dans la symbolique

Universelle,

La lumière d’un rayon

Est positive.

Elle s’oppose aux ténèbres,

À l’ombre.

Elle représente la conscience,

La connaissance

Et la vie s’éclaire et nous montre

Les choses sous leur

Aspect véritable ou non, mais clair.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Rien n’est plus éclairant ni éclairé qu’un phare

En pleine nuit, bien noire, et sans moindre lune !

Mais le gardien n’a qu’une vue limitée devant lui,

Pour bien faire il devrait en changer tous les mois.

.

Malgré cela il n’aura connaissance que du littoral

Les voyages, les lectures, et maintenant, Internet

Sont longues vues dépassant le bout de son nez.

.

Le phare éclaire la réalité perçue par faisceau,

Ça rime bien avec sélection et tour d’horizon

De manière tantôt contrainte, tantôt libre

Mais le phare étant fixe et bien localisé

Le monde lui échappera ailleurs !

 .

Visuel

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Pas plus loin que ça

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