910- Le monde vient à moi, si je vais à lui !

Visuels et textuels  >>

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Si j’attends qu’on me sonne,

Je ne verrai plus… personne,

Car les gens aiment recevoir

De  vos nouvelles, bien plus,

Que  d’en donner, des leurs !

.

Le Monde  est bien pareil si,

Vous ne vous intéressez à lui,

À vous, il ne s’intéressera pas

Voire même, il vous ignorera.

.

Faire partie du Monde, pose

Forte nécessité d’y être relié

Partout, et, en permanence,

Et, quel que soit  le moyen !

.

Ce n’est pas tant fréquence

Que, l’intensité d’échanges,

Qui compte  penser à vous,

Par politesse ou obligation,

Ne donne  pas  satisfaction.

.

Que j’arrête de communiquer,

Mes  interlocuteurs  m’oublient,

Une semaine, un mois, une année

Sans se faire le moindre des soucis.

.

Dès que je leur écris ou je les appelle,

Ils se disent contents de mes nouvelles,

Entre deux éclipses ou échappées belles,

Jusqu’à ce que leur oubli se … renouvelle.

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Combien de personnes pensent .. . à moi !

Penser ne suffit pas si on ne manifeste pas,

Par un moyen quelconque, de sa bonne foi,

Laissant des traces,  qui ne s’effaceront pas.

.

Serait-ce triste que formuler un tel constat !

Non, rien de plus normal  ni de plus humain.

Chacun s’affaire, et  tire intérêt de vos débats,

Mais ne se souvient de rien, dès le  lendemain.

.

Lendemain, voire surlendemain, vite, passent,

Vous ne donnez  signe  de vie, l’espoir  se lasse,

Votre main tendue attend l’autre qui la… serre,

Si rien ne se produit vite, elle vous … désespère.

.

Ne plus savoir communiquer  est grande misère,

Les internautes qui ne manquent pas de moyens.

Ils demeurent seuls ou lancent messages à la mer,

Attendent marée pour rencontrer proches voisins.

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Si  l’on ne  veut  communiquer  qu’avec  soi-même,

L’on atteint vite, la limite de ses anciennes ornières.

Seul, le monde extérieur, avec ses idées aventurières

Peut nourrir liens faits  de limites, tensions extrêmes.

Vrai, je ne peux communiquer  qu’avec quelques-uns !

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Extension

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Si je n’ai rien à faire du monde,

Le monde n’aura rien à faire de moi

Le monde, il faut toujours le solliciter.

Si vous arrêtez de le faire, zéro, rideau

Il fait de même et sans sourciller.

Il faut être proactif, l’on dit,

En tous cas en société,

Plus encore en réseau

Car seuls surnages ceux

Qui  surfent sur la vague,

Et ceux qui feront le buzz.

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Nouvelles du Monde, mon pays, ma région, ma commune,

Filtrant informations, qui s’imposeront plus ou moins à moi.

Il y en a qui me surprennent, me réjouissent, m’importunent,

Il y en a qui me feront douter et d’autres en lesquelles, j’ai foi.

Il y aura les journaux de référence et les faussetés d’Internet

Il y aura les informations à la source et celles, manipulées.

Comment s’y retrouver, dans un tel dédale de données ?

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Aller vers le Monde, pour partager

Ses valeurs, ses passions, ses intérêts.

Comme le Monde m’ignore allègrement,

Si je ne le sollicitais pas, je n’existerais pas

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Pas simple  de faire le tri, dans ses brouhahas

D’informations, vraies, fausses, contradictoires

Les infos proviennent tous des mêmes sources,

La seule chose qui change est interprétations.

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Hier, on vous parlait  grands feux de forêts ;

Aujourd’hui, on vous parle de sécheresses ;

Demain on vous parlera des inondations,

Peu feront le lien  entre écolo et météo.

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Épilogue     

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Le Monde  ne m’attend guère :

Il ne sera pas à ma disposition,

Si je ne me déplace pas vers lui,

Autant que moi … il m’ignorera.

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Dès que je le sollicite, il interagit :

C’est le propre du réseau  où je suis,

Même s’il ne m’aide pas, directement,

Sa seule présence me réconforte, réjouis.

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Le Monde est  un peu  comme une bouteille :

Certains y mettent de l’eau, du lait, de l’alcool

Et comme je ne produis aucun de ces liquides

J’ai besoin des services qui me les fournissent.

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Le Monde est ce qu’il est, multiple, changeant :

Il ne se laisse pas embrasser par un seul savant,

Je n’en maitrise que petit bout par ma lorgnette

À l’autre bout du Monde, je ne sais qui vous êtes.

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En dépit de toutes apparences,  toutes différences,

Le Monde serait un peu le même partout, cohérent,

La Nature reste semblable sans l’action de l’homme,

Ne suis qu’un élément pour la sauver ou la détruire.

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910 – Calligramme

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Si j’attends qu’on me sonne,

Je ne verrai plus… personne,

Car les gens aiment recevoir

De  vos nouvelles,  bien plus,

Que d’en L  donner, des leurs !

Monde     E     est bien pareil si,

Vous ne     *  vous intéressez à lui,

À vous,         M il ne s’intéressera pas

Voire même     O            il vous ignorera.

Faire partie            N           du Monde, pose

Forte nécessité          D                 d’y être relié

Et partout, et, en           E                permanence,

Et, quel que soit                 *                     le moyen !

Ce n’est pas tant                   V                      fréquence

Que, l’intensité                         I                    d’échanges,

Qui compte                                E               penser à vous,

Par politesse                               N              ou  obligation,

Ne donne pas                              T                   satisfaction.

Que j’arrête de                             *               communiquer,

Mes interlocuteurs                   A                      m’oublient,

Une semaine, un                      *              mois, une année,

Sans se faire le                   M             moindre des soucis.

Dès que je leur                O              écris ou je les appelle,

Ils se disent                  I          contents de mes nouvelles,

Entre deux                 *        éclipses ou échappées belles,

Jusqu’à ce              D         que leur oubli se… renouvelle.

Combien               E        de personnes pensent … à moi !

Penser ne              S     suffit pas, si on ne manifeste pas,

Par un moyen            *        quelconque, de sa bonne foi,

Laissant des traces        Q            qui ne s’effaceront pas.

Serait-ce triste que de      U      formuler un tel constat !

Non, rien de plus normal          E       ni de plus humain.

Chacun s’affaire, tire intérêt           *         de vos débats,

Mais ne se souvient de rien, dès       J       le  lendemain.

Lendemain voire surlendemain      E   très vite, passent,

Vous ne donnez signe de vie,       *         l’espoir se lasse.

Votre main tendue attend       V     l’autre qui la… serre,

Si rien ne se produit vite,     I       elle vous … désespère.

Ne plus savoir commu       E   niquer est grande misère

Des internautes qui ne    N    manquent pas de moyens.

Ils demeurent seuls ou    *   lancent messages, à la mer,

Attendent  marée  pour  A   rencontrer proches voisins.

Si l’on ne veut commu     *      niquer qu’avec soi-même

L’on atteint vite limites   L    de ses anciennes ornières.

Seul le monde extérieur  U  avec ses idées aventurières

Peut nourrir liens faits     I  de limite, tension extrême.

Vrai, je ne peux communiquer  qu’avec quelques-uns !

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Forme

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Réduction

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910 4

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Évocation

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Une bouteille, et voire un flacon,

Et pourquoi pas : un pot de lait 

Quel que soit sa forme, contenu

Il appartient à notre monde ?

 .

Le Monde est comme une enveloppe

Qui contient tous les possibles :

Il n’a qu’à les conquérir.

.

Monde vient à moi avant 18 ans,

Et après, c’est moi qui ira  vers lui :

Et  si je je le fais pas, alors ce sera lui

Qui me mettra sous cloche, bouteille.

 .

Symbolique

 .

Un moyen

Mnémotechnique

Permet de mémoriser

Les tailles des bouteilles

Dans l’ordre croissant de contenance :

.

« Car de bon matin je remarque mal sa banalité naturelle »

(Quart,  demi,  bouteille, magnum,   jéroboam,  réhoboam,

Mathusalem, salmanazar, balthazar, nabuchodonosor).

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Pour autant ce ne sera pas la grandeur du contenant

Qui signifiera à elle-seule la qualité du contenu

De même qu’une cloche à fromage

Peut contenir meilleur ou pire.

 .

Descriptif

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910Le monde vient à moi dès que je vais à lui

Alignement central    / Titre intercalé    /  Thème monde

Forme droite  / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : bouteille / Symbole de fond : monde

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Fond

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910 6

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Monde vient à moi avant 18 ans,

Et après, c’est moi qui ira  vers lui :

Et  si je je le fais pas, alors ce sera lui

Qui me mettra sous cloche, bouteille.

Symbolique

 .

Rapport de l’homme au Monde

Qui interroge toute philosophie, renvoie

À une dichotomie entre les sujets et les objets.

Les substances extérieures, closes sur elles-mêmes,

L’identité des corps a été érigée en un principe logique.

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À partir de ce principe, Descartes aura pu proposer

À la réflexion qui nous caractérise de se centrer

Sur elle-même  et de  mettre  le monde entre

Parenthèses. Tout rapport au monde qui

Ne dépend que des sens, est voué

À une certaine confusion.

Modifié et mis en forme, source :

tel.archives-ouvertes.fr/tel-00985100/document

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Corrélations

Fond/forme 

Le Monde est vaste, trop vaste pour être connu

Par un seul être mais pour autant comme puzzle

Un morceau se raccroche à un autre et un autre,

C’est à la fois une zone de brume et terrain de jeu.

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Il m’utilise certes, pour son profit mais me donne

Aussi des pistes pour évoluer, m’orienter, choisir

C’est juste la métaphore de vases communicants.

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Le Monde ne viendra pas à moi, de lui-même,

Une bouteille vide ne se remplit toute seule,

Ça rime avec culture, pensée, informations,

Monde et moi seront conjoints ou séparés,

Le message sur le bidon est des plus clair,

Mais il faut commencer dès la naissance.

 .

Visuel

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Le monde viendra à moi si je vais à lui ! 

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