916 – On se fait des fausses idées sur des gens

Visuels et textuels  >>  

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Bien  connaitre les gens,

Est tout un  art, est un don,

Il est vrai qu’il   faut du temps pour

Les percer, pour les mettre au grand jour,

Savoir qui aime qui, savoir qui déteste qui,

Prétendre que quelqu’un est inabordable.

.

Puis soudain, deviendrait fort aimable

Lors l’opportunité se présente à lui,

D’aller au fond des choses, en lui.

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Malheur commun rapproche gens

Qui pourtant s’ignoraient avant.

Être bon endroit, bon moment,

Hasard est pour ou contre vous.

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On se fait fausses idées sur les gens,

Ce qu’ils doivent être  ou ne pas être,

Amoureux, de l’un, de  l’autre qui sait,

Bien qu’ils soient égaux, tous aimants.

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Dans la  lumière ou dans le noir,

En matinée ou en plein soir,

Sous les néons ou en boites,

Chaleurs torrides sinon  moites.

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Faut être là au bon endroit moment,

Il faut attendre que le miracle… suive

Le provoquer afin ne pas  s’en priver

De plein existence devenir un amant.

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Il suffit d’un rien que tout change ;

Que  se  prolonge répète  l’échange

De geste, paroles pour que finisse

Et que l’on mette fin à   armistice.

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Un nouveau deuil, nouvelle guerre, déclarée

Mais, la nature humaine ne pourra se résigner

À passer outre à toutes rencontres énamourées.

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En cherchant bien, on finit toujours, par trouver :

On se ferait de fausses représentations sur les gens.

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Ils sont comme nous et pas comme nous tout autant

L’on gagne à les connaitre, en mieux, les fréquentant,

Certains se révéleront puants, lors d’autres charmants.

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Extension

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Qui peut bien prétendre connaitre quelqu’un

Pour l’avoir rencontré en circonstances et situations,

Pour avoir échangé quelques mots, voire une discussion.

Le pire qui puisse vous arriver est de vivre des années

À côté de quelqu’un et au moment de la séparation,

D’avouer que vous croyez  l’avoir cerné, finalement

Le connaissez mal, il se peut aussi qu’il ait changé

Sans que vous vous en aperceviez, en bien, en mal

Pour prétendre, à bien connaitre, quelqu’un, il ne

Suffira pas de l’avoir, longtemps, pratiqué, il faut

Le projeter dans l’avenir avec….  ses potentialités.

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C’est ce que l’on fait dans l’entretien d’embauche :

Comment allez-vous évoluer, en mieux ou en pire :

Avez-vous atteint, votre maximum …, votre plafond

De verre ou bien le contraire, le pied sur le plancher !

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L’habit ne fait pas le moine, ni d’un intellectuel, un clown.

Habillement et posture permettent de situer l’interlocuteur,

Dès la première minute et avant qu’il ait dit une seule parole.

Il arrive  qu’on ait vu juste, par habitude, expertise, intuition,

Mais qu’on se trompe aussi  et qu’on se méprenne, totalement.

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Prenez donc le directeur financier dans une grande entreprise,

Et revoyez-le, chez lui, en tenue de jardinage ou de bricoleur,

Vous vous demanderez l’instant s’il s’agit du même homme

Vous seriez encore plus surpris de la voir en une manif.

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Se faire des fausses idées sur les gens

Voilà bien un sens commun s’il en est :

Tout le monde n’est pas né psychologue,

Certains sont, deviennent plus ou moins.

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Ce ne serait  qu’à la suite  des situations

Appelées  diverses, variées, contrastées,

Qu’on peut prétendre porter jugement,

Sur quelqu’un de bien ou de commun.

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L’habit ne fait pas le moine : dicton !

Le moine ne fait pas l’habit, pardon !

L’ouvrier  ou  la secrétaire, pourront

Être meilleure personne que patron.

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Épilogue

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La clé convient ou non à une serrure

On met souvent ses secrets, papiers

Ses clés de voiture et de maison

Dans un endroit bien caché.

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De même, pour connaitre les gens

Il faut bien connaitre leurs clés,

Ou on s’en tient en surface :

Impossible de déchiffrer.

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On dit de certains qu’ils sont

De véritables portes de prisons,

Fermées à double tour, sécurisées,

Au point qu’on ne peut communiquer.

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Les prisonniers sont tous habillés pareils,

Ce qui leur enlève une part de personnalité

On peut penser qu’il a commis un crime

Peut-être simplement être innocent.

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Si le faux revêt l’aspect du vrai,

Ou le contraire, qu’en faire :

Jeter le tout au panier

Ou clé pour trier.

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916 – Calligramme

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O           *             I

Bien  N   connaitre les     D  gens,

Est   *    tout un  art, est un    É   don,

Il est  A   vrai qu’il   faut du temps  E   pour

Les per *  cer, pour les mettre au grand   S  jour,

Savoir  D  qui aime qui, savoir qui déteste *    qui,

Préten  E  dre que quelqu’un est inabor  S  dable,

Puis     *  soudain, deviendrait fort ai  U mable

Lors     F   l’opportunité se présente  R  à lui,

D’aller   A   au fond des choses, en  *     lui.

Malheur  U  commun rapproche  G   gens

Qui pour  S  tant s’ignoraient     E avant.

Être bon    S  endroit, bon mo   N  ment,

Hasard est  E  pour ou contre  S   vous.

          S                           *

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On se fait fausses idées sur les gens,

Ce qu’ils doivent être  ou ne pas être,

Amoureux, de l’un, de  l’autre qui sait,

Bien qu’ils soient égaux, tous aimants.

Dans la  lumière               ou dans le noir,

En matinée ou                      en plein soir,

Sous les néons                       ou en boites,

Chaleurs torrides                  sinon  moites.

Faut être là au bon           endroit moment,

Il faut attendre que         le miracle … suive

Le provoquer afin            ne pas  s’en priver

De plein existence            devenir un amant

Il suffit d’un rien               que tout change ;

Que  se  prolonge                pète  l’échange

De geste, paroles                  pour que finisse

Et que l’on mette                  fin à   armistice.

Un nouveau deuil, nouvelle guerre, déclarée

Mais, la nature humaine ne pourra se résigner

À passer outre à toutes rencontres énamourées.

.

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En cherchant bien, on finit toujours, par trouver !

On se ferait de fausses représentations sur les gens.

Ils sont comme nous et pas comme nous tout autant

L’on gagne à les connaitre, en mieux, les fréquentant,

Certains se révéleront puants, lors d’autres charmants.

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Forme

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Réduction

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Évocation

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Un trou de serrure dans une porte,

Pouvant servir pour clef et de judas 

Ou la bonne clé … pour les conjoints,

Mais un double pour amants judas !

 .

Les secret et les  fausses idées se rejoignent

L’un dans le manque, l’autre dans l’erreur :

En tous cas, il faut une clé pour découvrir.

 .

Trop souvent, l’on ne voit les gens

Qu’à travers un trou de serrure :

Or n’est qu’un petit point de vue qui

Ne donne pas la clef de leur réalité !

 .

Symbolique     

 .

La serrure est liée au symbolisme de la  clef.

Les portes représentent notre ouverture d’esprit

Mais, également, notre  ouverture …  aux autres.

 .

Capacité à  laisser entrer  l’amour  dans notre vie,

Sont également signe d’une bonne communication,

Interne et externe entre l’inconscient et l’inconscient.

 .

Une porte fermée représenterait alors un blocage,

Une fermeture et un manque de communication.

La serrure est le symbole de ce blocage.

Modifié, source : psycho2rue.fr

 

 Descriptif

 .

916On se fait de fausses idées sur des gens 

Alignement central  / Titre analogue/ Thème  autres

Forme losange / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : serrure    /   Symbole de fond : clef

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Fond

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Évocation 

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916 6

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Trop souvent, l’on ne voit les gens

Qu’à travers un petit trou de serrure :

Or n’est qu’un petit point de vue qui

Ne donne pas la clé de leur réalité !

 .

Symbolique 

.

Le symbolisme de la clef

Est en relation avec son double rôle

D’ouverture et de fermeture.

C’est à la fois un rôle d’initiation

Et de discrimination

(Clefs du Royaume des Cieux).

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Dans les contes et légendes trois clefs

Sont mentionnés pour ouvrir

Trois chambres secrètes :

Clef d’argent ; clé d’or,

Clé de diamant.

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La clef est alors symbole

Du mystère à percer,

De l’énigme à résoudre,

De l’action difficile à entreprendre,

Bref, des étapes qui conduisent

À l’illumination et la découverte.

 .

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Corrélations

Fond/forme 

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Dispositif fixe, de fermeture d’une porte,

Comportant un mécanisme : gâche, pêne

Et que l’on manœuvrera à l’aide d’une clé

Ça rime, parfaitement, avec une intention

De protéger un bien, enfermer quelqu’un.

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Le face à face  avec le trou de la serrure

Permet d’y mettre un œil, pour observer.

On peut imaginer, tout autant, un mur,

Avec un trou pour y passer un homme.

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Pour bien connaitre quelqu’un, de l’intérieur,

Il faut qu’il vous procure un double de sa clef

Ou trouver quel qu’autre moyen d’y pénétrer.

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L’analyse de ses dires, et de ses agissements,

Fournit en grande partie la forme de la clef

Mais pas son fond qui restera secret, caché

Comme un coffre-fort, inviolable, inviolé !

 .

Visuel

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Fausses idées suivant Internet

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