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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Différents et semblables
Sont pleine contradiction,
Pourtant, je me re connais,
Pour tel avec tous les autres.
Différent de gens m’entourant,
Semblable à des gens lointains
C’est à n’y plus rien comprendre
On y perd son français et latin.
C’est question de corps, d’esprit,
Génétiquement parlant identique
Culturellement, parlant, unique.
Même par rapport mes enfants
Et mes arrière-petits enfants,
Qui ne m’auront pas connu,
Aurai de leur vue, disparu.
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Ma différence est semblable,
Comparable
À celle de mon ami… mon frère,
Ou confrère.
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Je suis comme milliers d’autres gens
Sur cette terre,
Je vis cent aventures pour dix bonheurs
Et vingt misères.
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Un jour, quand mes arrières petits-enfants,
N’auront que prières
Pour moi, lors mon corps, disparu, totalement,
Ne sera que poussière.
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De se poser cette question, en seront-ils capables,
A-t-il vécu réellement,
Lors mon sort n’est que ceux d’autres innombrables
Quel que fut mon talent.
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Et pourtant, de mon vivant, l’on m’a, souvent répété,
Pour mieux me persuader,
Que j’étais unique, et différent, des parents, enfants,
Amis ou voisins de quartiers.
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Dites-moi, en quoi, pourquoi, je ne suis pas parvenu
A le cerner distinctement,
En quoi suis-je différent de semblables, es-qualité,
Dont je me réclame entier,
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Et comment, parmi des milliers, on m’accorderait
Primauté d’être bien né :
Les humains sont bien tous les mêmes d’un coté
Et originaux de l’autre.
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Leur erreur est de vouloir tous la même chose
Pour vivre, survivre
Avec, sans, pour, contre, ou dépens d’autres,
En bons apôtres.
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Des autres de très peu de choses je diffère
Si je ne me mens,
Sinon, moi mort, les gens, pour de vrai,
L’avouer, diraient.
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Extensions
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Ma différence et ressemblance aux autres
Sont des variations mineures pour l’humain
Se cherchant pour se retrouver parmi les siens,
Par peur d’être noyé dans la masse des anonymes.
Irremplaçable, je le suis, irremplaçable, je demeure,
Indispensable, ne le suis ; indispensable, est un leurre !
Qui ne sait, ne dit, que, mort d’un homme est un drame,
Lors que la mort d’un millier d’hommes, une statistique !
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Des européens affirment, parfois, que tous les japonais
Se ressemblent à un détail près qu’ils ne distinguent pas.
Il a plusieurs détails qui les différencient : ils sont uniques,
Tout comme chaque humain sur la planète Terre l’est aussi.
Différences d’apparences mais autant d’histoires et de récits,
Qui se traduisent en cultures, civilisations mais une seule race.
L’humain, lui est semblable à lui-même, se reconnait entre tout,
Par les caractéristiques qui le définissent partout dans le Monde.
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Il y a des différences
Dites morphologiques,
Ou dites psychologiques
Ou encore…économiques
Tout comme de cultures
Tout comme de métier
C’est certain, assuré.
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Il y a des ressemblances
Qui sont dites génétiques,
Ou alors dites d’éducation,
De mœurs, comportement
Tout comme de parcours,
D’origine géographique
C’est certain, assumé.
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Fragments
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Différence et ressemblance aux autres
Tiennent à mon apparence extérieure
Et mon savoir, expérience intérieure,
Visions, valeurs dont je suis l’apôtre.
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Les premières se voient à l’œil nu,
Mais on projette à tort ou raison
Une esquisse de son intériorité,
Dès les cinq minutes présence.
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Si l’habit ne fait pas le moine,
Ne fait pas non plus son habit
On peut avoir apparence égale
Comme par effet transparence,
Mais tout autant que contraire,
Les communicants le savent bien
Moindre erreur peut couter cher !
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Vraie différence, fausse ressemblance
Sont communes, sont voisines, établies,
Habillé comme cela, tu ressembles à rien
Il n’y a que ceci, voire cela, qui te va bien,
À moins que tu ne veuille être provoquant,
Ou contraire : devenir ces plus transparents
Mais souviens-toi quel image restera de toi !
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Et quand tu parles, n’oublies pas davantage
Qu’on attend de toi, conversation d’avantage
Pour ton interlocuteur que pour toi-même,
Rejaillissant, boomerang, pour ta personne.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Diffé * rents et semb M lables
Sont M pleine contradic A tions,
Pour A tant, je me re con * nais,
Pour * tel avec tous les R autres.
Diffé D rent de gens m’en E tourant,
Sem I blable à des gens S lointains
C’est F à n’y plus rien com S prendre
On y É perd son français E et latin.
C’est R question de corps M d’esprit,
Géné E tiquement parlant B identique
Cultu N rellement parlant L unique.
Même C par rapport mes A enfants
Et mes E arrière-petits N enfants,
Qui ne * m’auront pas V connu,
Aurai * de leur vue E disparu.
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A U X * A U T R E S
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Ma différence est semblable,
Comparable
À celle de mon ami… mon frère,
Ou confrère.
Je suis comme milliers d’autres gens
Sur cette terre,
Je vis cent aventures pour dix bonheurs
Et vingt misères.
Un jour, quand mes arrières petits-enfants,
N’auront que prières
Pour moi, lors mon corps, disparu, totalement,
Ne sera que poussière.
De se poser cette question, en seront-ils capables,
A-t-il vécu réellement,
Lors mon sort n’est que ceux d’autres innombrables
Quel que fut mon talent.
Et pourtant, de mon vivant, l’on m’a, souvent répété,
Pour mieux me persuader,
Que j’étais unique, et différent, des parents, enfants,
Amis ou voisins de quartiers.
Dites-moi, en quoi, pourquoi, je ne suis pas parvenu
A le cerner distinctement,
En quoi suis-je différent de semblables, es-qualité,
Dont je me réclame entier,
Et comment, parmi des milliers, on m’accorderait
Primauté d’être bien né !
Les humains sont bien tous les mêmes d’un coté
Et originaux de l’autre,
Leur erreur est de vouloir tous la même chose
Pour vivre, survivre
Avec, sans, pour, contre, ou dépens d’autres,
En bons apôtres.
Des autres de très peu de choses je diffère
Si je ne me mens,
Sinon, moi mort, les gens, pour de vrai,
L’avouer, diraient.
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Forme
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Évocation
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Une pomme de pin avec une houppette
Mais pourquoi pas une fleur qui pourrait
Lui ressembler, tout en étant différente :
Faudra-t-il plus se méfier des apparences.
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Ça ressemble à pomme de pin,
Et ce n’est qu’une fleur sauvage
C’est l’apparence qui prévaut
Comme le portrait en peinture.
La forme de pomme de pin se retrouve en nature
Un peu partout mais avec des différences subtiles
Ce qui fait que la forme se rapproche ici du fond !
Symbolique
Un rapport entre des objets présentant
Des éléments identiques, suffisamment
Nombreux et suffisamment apparents.
Ressemblance plus, moins, parfaite.
Fait, pour une personne, de présenter
Des traits physiques, communs, avec
D’autres personnes surtout visages.
La ressemblance de deux jumeaux :
Rapport entre la chose et le modèle,
Tel que la chose donnera l’image
Du modèle. La ressemblance d’un
Portrait avec son modèle étant choisi.
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Fond
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Évocation
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Ça ressemble à pomme de pin,
Et ce n’est qu’une fleur sauvage
C’est l’apparence qui prévaut
Comme le portrait en peinture.
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Symbolique
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Apparence
Ex-té-rieu-re,
Est un pléonasme,
Elle se présentera
Immédiatement
À votre vue
Ou la pensée
«Il ne faut jamais
Se fier aux apparences.»
L’apparence peut tromper,
C’est bien connu, lors quant à
Son extériorité, elle est évidente,
Puisque, et fort précisément,
Ne laissera transparaître
Que partie intérieure»,
Plus profonde, et souvent plus vraie.
Cela n’exclut pas pour autant que l’intérieur
Puisse ressembler à l’extérieur, mais ce
N’est pas systématiquement le cas.
Alortographe.unblog.fr
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Fond/forme
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Me dire que je ressemble à une femme
Me paraitrait totalement faux, incongru,
Pourtant mis à part apparence d’homme,
Partage avec elle, des fonctions identiques
Elle ne m’est pas inconnue, je m’y projette,
Sans m’y identifier, vouloir m’y substituer.
Je sens d’avantage différence personnelle
Quand je suis dans une foule, en anonyme,
Ne leur ressemble qu’en tant que personne.
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Il y a différence entre vraie et fausse ressemblance
Comme une fleur sauvage en forme de pomme de pin
Chacun de nous ressemble aux autres, par contrainte
Chacun de nous en diffère par espace perso de liberté
En face à face avec les autres, il y a ce questionnement.
Fond/forme s’évoquent ne s’épousent pas complétement
Tant même deux pommes de pin auront des différences !
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