914 – Ma différence, ressemblance aux autres

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.

Différents et semblables

Sont pleine contradiction,

Pourtant,  je me re connais,

Pour tel avec  tous  les autres.

Différent de gens m’entourant,

Semblable  à  des gens lointains

C’est à n’y plus rien comprendre

On y perd  son  français  et  latin.

C’est question  de corps, d’esprit,

Génétiquement parlant identique

Culturellement, parlant, unique.

Même par rapport mes enfants

Et mes arrière-petits enfants,

Qui ne m’auront pas  connu,

Aurai de leur vue, disparu.

.

Ma différence est semblable,

Comparable

À celle de mon ami… mon frère,

Ou confrère.

 .

Je suis comme milliers d’autres gens

Sur cette terre,

Je vis cent aventures pour dix bonheurs

Et vingt misères.

 .

Un jour, quand mes arrières petits-enfants,

N’auront que prières

Pour moi, lors mon corps, disparu, totalement,

Ne sera que poussière.

 .

De se poser cette question, en seront-ils capables,

A-t-il vécu réellement,

Lors mon sort n’est que ceux d’autres innombrables

Quel que fut mon talent.

 .

Et pourtant, de mon vivant, l’on m’a, souvent répété,

Pour mieux me persuader,

Que j’étais  unique, et différent, des parents, enfants,

Amis ou voisins de quartiers.

 .

Dites-moi, en quoi, pourquoi, je ne suis pas parvenu

A le cerner distinctement,

En quoi  suis-je différent  de semblables, es-qualité,

Dont je me réclame entier,

 .

Et comment, parmi des milliers, on m’accorderait

Primauté d’être bien né :

Les humains sont bien tous les mêmes d’un coté

Et originaux de l’autre.

 .

Leur erreur est de vouloir tous la même chose

Pour vivre, survivre

Avec, sans, pour, contre, ou dépens d’autres,

En bons apôtres.

 .

Des autres de très peu de choses je diffère

Si je ne me mens,

Sinon, moi mort, les gens, pour de vrai,

L’avouer, diraient. 

.

.

Extension

 .

Ma différence et ressemblance aux autres

Sont des variations mineures pour l’humain

Se cherchant pour se retrouver parmi les siens,

Par peur d’être noyé dans la masse des anonymes.

Irremplaçable, je le suis, irremplaçable, je demeure,

Indispensable, ne le suis ; indispensable, est un leurre !

Qui ne sait, ne dit, que, mort d’un homme est un drame,

Lors que  la mort d’un millier d’hommes, une statistique !

.

Des européens affirment, parfois, que tous les japonais

Se ressemblent à un détail près qu’ils ne distinguent pas.

Il a plusieurs détails qui les différencient : ils sont uniques,

Tout comme chaque humain sur la planète Terre l’est aussi.

Différences d’apparences mais autant d’histoires et de récits,

Qui se traduisent en cultures, civilisations mais une seule race.

L’humain, lui est semblable à lui-même, se reconnait entre tout,

Par les caractéristiques qui le définissent partout dans le Monde.

.

Il y a des différences

Dites morphologiques,

Ou dites psychologiques

Ou encore…économiques

Tout comme de cultures

Tout comme de métier

C’est certain, assuré.

.

Il y a des ressemblances

Qui sont dites génétiques,

Ou alors dites d’éducation,

De mœurs, comportement

Tout comme de parcours,

D’origine géographique

C’est certain, assumé.

.

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914 – Calligramme 

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Diffé   *     rents et semb  M  lables

Sont    M    pleine contradic A   tions,

Pour    A      tant, je me re con *     nais,

Pour    *      tel  avec  tous  les  R  autres.

Diffé    D    rent  de gens m’en  E tourant,

Sem     I       blable  à  des gens  S lointains

C’est    F      à n’y plus rien com  S   prendre

On y     É      perd  son  français   E   et latin.

C’est     R     question de corps    M  d’esprit,

Géné    E      tiquement parlant  B identique

Cultu    N     rellement parlant  L   unique.

Même    par rapport mes A   enfants

Et mes  E   arrière-petits   N enfants,

Qui ne  *  m’auront pas  V  connu,

Aurai   *  de leur vue E disparu.

.

***********************

*************************

  A  U  X   *  A  U  T  R  E  S

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Ma différence est semblable,

Comparable

À celle de mon ami… mon frère,

Ou confrère.

Je suis comme milliers d’autres gens

Sur cette terre,

Je vis cent aventures pour dix bonheurs

Et vingt misères.

Un jour, quand mes arrières petits-enfants,

N’auront que prières

Pour moi, lors mon corps, disparu, totalement,

Ne sera que poussière.

De se poser cette question, en seront-ils capables,

A-t-il vécu réellement,

Lors mon sort n’est que ceux d’autres innombrables

Quel que fut mon talent.

Et pourtant, de mon vivant, l’on m’a, souvent répété,

Pour mieux me persuader,

Que j’étais  unique, et différent, des parents, enfants,

Amis ou voisins de quartiers.

Dites-moi, en quoi, pourquoi, je ne suis pas parvenu

A le cerner distinctement,

En quoi  suis-je différent  de semblables, es-qualité,

Dont je me réclame entier,

Et comment, parmi des milliers, on m’accorderait

Primauté d’être bien né !

Les humains sont bien tous les mêmes d’un coté

Et originaux de l’autre,

Leur erreur est de vouloir tous la même chose

Pour vivre, survivre

Avec, sans, pour, contre, ou dépens d’autres,

En bons apôtres.

Des autres de très peu de choses je diffère

Si je ne me mens,

Sinon, moi mort, les gens, pour de vrai,

L’avouer, diraient. 

.

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Forme

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Réduction

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914 4

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Évocation

 .

Une pomme de pin avec une houppette

 Mais pourquoi pas une fleur qui pourrait

Lui ressembler, tout en étant différente :

Faudra-t-il plus se méfier des apparences.

 .

La forme de pomme de pin se retrouve en nature

Un peu partout mais avec des différences subtiles

Ce qui fait que la forme se rapproche ici du fond !

.

Ça ressemble à pomme de pin,

Et ce n’est qu’une fleur sauvage

C’est l’apparence qui prévaut

Comme le portrait en peinture.

.

Symbolique

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Rapport entre des objets présentant

Des éléments identiques suffisamment

Nombreux  et suffisamment apparents.

Ressemblance plus ou moins parfaite.

.

Fait, pour une personne, de présenter

Des traits physiques, communs, avec

D’autres personnes surtout visages.

.

La ressemblance de deux jumeaux:

Rapport entre la chose et son modèle,

Tel que la chose donne l’image du modèle.

Ressemblance d’un portrait avec son modèle.

.

Descriptif

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914Ma différence, ressemblance, aux autres

Alignement central   / Titre analogue  / Thème  identité

Forme ovale   /  Rimes variées   /    Fond approché de forme

Symbole de forme : ressemblance / Symbole de fond : apparence

.

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Fond

.

Évocation 

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 914 6

.

Ça ressemble à pomme de pin,

Et ce n’est qu’une fleur sauvage

C’est l’apparence qui prévaut

Comme le portrait en peinture.

 .

Symbolique 

.

L’apparence extérieure

Est pléonasme, se présente

Immédiatement à la vue

Ou à la pensée !

« Il ne faut jamais

Se fier aux apparences. »

L’apparence peut tromper,

C’est bien connu, lors quant à

Son extériorité, elle est évidente,

Puisque précisément elle ne laisse

Transparaître la partie « intérieure »,

Plus profonde, et bien souvent plus vraie.

Cela n’exclut pas pour autant que l’intérieur

Puisse ressembler à l’extérieur, mais ce

N’est pas systématiquement le cas.

Alortographe.unblog.fr

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Corrélations

Fond/forme 

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Me dire que je ressemble à une femme

 Me paraitrait totalement faux, incongru,

Pourtant mis à part apparence d’homme,

Partage avec elle, des fonctions identiques

Elle ne m’est pas inconnue, je m’y projette,

Sans m’y identifier, vouloir m’y substituer.

Je sens d’avantage  différence  personnelle

Quand je suis dans une foule, en anonyme,

Ne leur ressemble qu’en tant que personne.

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Il y a différence entre vraie et fausse ressemblance

Comme une fleur sauvage en forme de pomme de pin

Chacun de nous ressemble aux autres, par contrainte

Chacun de nous en diffère  par espace  perso de liberté

En face à face avec les autres, il y a ce questionnement.

 Fond/forme s’évoquent ne s’épousent pas complétement

Tant même deux pommes de pin auront des différences !

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Visuel

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Jeu des sept différences

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