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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Changer le Monde, vaste programme,
Pour sûr, il change, et malgré nous,
Parfois, plus sage, sinon plus fou,
Nous ne pouvons rien du tout,
Y compris, pour notre écologie.
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Alors planète, système solaire,
Tout ce qu’il y a en l’Univers,
Inutile d’y penser poussière
Que nous sommes vivants
Plus encore, lors morts.
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On s’acharne à se détruire,
Et si seuls, en tout l’Univers,
Notre humanité disparaitrait
Par accélération des pollutions,
Pour seul égoïsme, hors raison.
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Qu’est-ce qui pourrait bien changer
La face de l’univers.
Rien, j’ai peur : tant que nous sommes
Condamnés à être ce que nous sommes
Simples spectateurs :
On s’agite, on circule, bâtit… transforme
Et dépense de l’énergie, matière, forme,
De manière énorme.
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C’est insuffisant pour changer les cours
Et les mouvements
D’un système solaire … sauf, à la brouiller
Dans ses projections, sauf, à nous brûler,
Sans nos protections
Couche d’ozone, stratosphère … carbone,
Par suite pollutions.
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Aucun misérable corps ne survit, à mort,
Aucun de nos puissants esprits n’y survit
À raison où à tort,
Et que ferions-nous, d’éternité en enfer,
Qu’est, en somme, notre planète Terre,
Face à cet infini.
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Qu’est notre horizon offert par l’Univers
Dont nous sommes, à peine, poussière,
Perdu en l’océan
D’étoiles, ornant plafond firmament,
Nous tenant, conscient, sciemment,
D’un égarement.
Non pas, en l’océan des planètes,
Mais, entre nous, se guerroyant,
En gloire, argent.
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Notre monde manque d’âme,
N’est plus qu’auto référent,
A fait son temps,
Qu’on s’autodétruise ou non
Ne changera pas l’Univers,
À l’air inhabité.
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Extensions
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Spectateurs, ce n’est pas faux
Mais acteurs non plus, du moins
Pour retarder disparition de Planète
Terre ou de l’Humanité …toute entière !
Agissons, n’attendons pas du ciel un miracle
Quand il sera trop tard, nos yeux pour pleurer !
Mais peut-être l’est-il déjà et nous le savons bien
Et nous détournons la tête par excès de confiance
En notre pouvoir pour changer toutes les choses !
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Personne ne peut changer, à lui seul, la face de l’Univers
Si Dieu ne le fait pas, comment pourrions-nous les faire ?
Qui nous dit qu’il serait mieux à l’envers qu’étant endroit.
On est en droit de le penser mais pas au point d’affirmer !
La première chose est de rester lucide pour ne pas croire
Aux chants des sirènes nous promettant monde meilleur
Nous entrainant dans une dérive dangereuse, mafieuse
Le mieux étant, parfois, l’ennemi du bien, méditons,
Gardons pleine conscience de ce que nous faisons.
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Il y a des génies, conquérants, explorateurs
Qui auront changé la face de notre Monde,
Sans pour autant changer celle de l’Univers
Galilée, Newton, Einstein, Curie … en sont.
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La religion l’a tenté mais en se proclamant
D’un Autre Monde, voire en le promettant,
Elle s’est éloignée du nôtre, l’aura sublimé :
On ne peut faire fi de notre charnelle réalité.
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Moi, je ne suis qu’un tout petit observateur,
Qui n’a de prise sur rien, le Monde, l’Univers,
Pense que Monde ira de meilleur en meilleur,
Mais je ne sais s’il faut le dire en prose ou vers !
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Fragments
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Changer la face de l’Univers :
Vaste programme,
Le Climat changerait notre face :
Ce serait grand drame,
Si on ne fait rien, on va dans le mur :
C’est ce qu’on murmure,
Alors qu’il faudrait le crier haut et fort :
Pour qu’il soit moins dur.
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Femmes, chez le coiffeur, hommes, au café,
Refont le Monde tous les jours,
Coup de baguette magique, table rase du passé
Il suffit, y a qu’a, faut qu’on, toujours
Mais tout changement comporte une face cachée
Qu’il leur faudrait apprendre à anticiper
Rien n’est simple, automatique, tout est compliqué
La réalité multiple requiert histoire crédible.
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Tandis que certains politiques peignent le Monde
D’autres : lobbyistes, associatifs, ou cercles savants,
Le dépeignent pour qu’il se rapproche de leur intéret
Et ainsi va le monde : peigne et visage, à deux faces !
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Qu’on fasse des choses constructive sou destructives
Le Monde changerait, et même si on ne faisait rien,
Gouverner le Monde, c’est bien prévoir ses avenirs,
Ce qu’on veut qu’il advienne sans savoir ce qu’il est.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Changer * le Monde, vaste pro * gramme,
Pour sûr C il change, et mal D gré nous,
Parfois H plus sage, sinon E plus fou,
Nous A ne pouvons rien * du tout,
Y com N pris, pour notre L écologie
Alors G planète, système ‘ solaire,
Tout E ce qu’il y a en l’ U Univers,
Inuti R le d’y penser N poussière
Que * nous sommes I vivants
Plus F encore lors V morts.
On A s’acharne à se E détruire
Et si C seuls, en tout l’ R Univers,
Notre E humanité dis S paraitrait
Par accé * lération des ? pollutions,
Pour seul * égoïsme * hors raison.
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Qu’est-ce qui pourrait bien changer
La face de l’univers.
Rien, j’ai peur : tant que nous sommes
Condamnés à être ce que nous sommes
Simples spectateurs.
On s’agite, on circule, bâtit… transforme
Et dépense de l’énergie, matière, forme,
De manière énorme
C’est insuffisant pour changer les cours
Et les mouvements
D’un système solaire … sauf, à la brouiller
Dans ses projections, sauf, à nous brûler,
Sans nos protections
Couche d’ozone, stratosphère … carbone,
Par suite pollutions.
Aucun misérable corps ne survit, à mort,
Aucun de nos puissants esprits n’y survit
À raison où à tort,
Et que ferions-nous, d’éternité en enfer,
Qu’est, en somme, notre planète Terre,
Face à cet infini
Qu’est notre horizon offert par l’Univers
Dont nous sommes, à peine, poussière,
Perdu en l’océan
D’étoiles, ornant plafond firmament,
Nous tenant, conscient, sciemment,
D’un égarement.
Non pas, en l’océan des planètes,
Mais, entre nous, se guerroyant,
En gloire, argent
Notre monde manque d’âme,
N’est plus qu’auto référent,
A fait son temps.
Qu’on s’autodétruise ou non
Ne changera pas l’Univers,
À l’air inhabité.
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Forme
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Évocation
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Un vase étroit,
Un flacon de parfum,
Brosse double à cheveux,
Côté gros, ou fin ou facial ?
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Brosse avec une face blanche et face noire,
Tout comme la Lune :
Le visage blanc élimine les cheveux morts,
Lors le noire, les garde.
Symbolique
La brosse est ||||||| style de coiffure
|||||||
Simple consistant à ||||||| dresser les cheveux
|||||||
Verticalement sur la ||||||| tête pour les peigner.
|||||||
Cette coiffure nécessite ||||||| ra des cheveux lisses,
|||||||
Et un minimum de lon ||||||| gueur au moins 1,5 cm.
|||||||
Coupe peut être réalisée à ||||||| l’aide d’un gel coiffant,
|||||||
D’un séchoir, ou en les coif ||||||| fant en arrière plusieurs
|||||||
Fois lorsqu’ils ||||||| sont mouillés.
Modifié, source: Wikipédia
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Fond
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Évocation
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Brosse avec une face blanche et face noire,
Tout comme la Lune :
Le visage blanc élimine les cheveux morts l
Lors le noire, les garde.
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Symbolique
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Le visage est un dévoilement incomplet
Passager de la personne, comme dévoilement,
Jamais personne n’a vu directement propre visage
Sauf dans un bon miroir, il ne sera donc pas pour soi,
Il sera plutôt pour l’autre. La partie la plus vivante
La plus sensible, cinq sens qu’on présente aux autres.
Notre moi intime, partiellement dénudé,
Plus révélateur que l reste du corps.
Pour bien comprendre un visage,
De la patience, de la lenteur,
Du respect, et de l’amour.
Ce serait avilir un visage
Que l’analyser sans l’aimer.
Car si le visage n’exprime plus
Aucune de ses vies intérieures,
Il n’est plus qu’un masque élastique.
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Fond/forme
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On referait le Monde, au café, pour les hommes,
On le commente chez la coiffeuse par les femmes
Tous seront à peu près d’accord sur le diagnostic
Certains proposeront des remèdes efficaces.
Mais personne n’osera les appliquer par peur
Être jugé responsable de la perte économique
L’argent existerait pour changer le Monde
On préfèrera tuer «la poule aux œufs d’or»
Tant les riches en sont affamés, assoiffés.
Une brosse double ne change rien à Univers
Et même si elle passait tout au peigne fin
Son côté con traint est son espacement
Son côté libre, son déplacement
N’épouse rien du fond
Que des cheveux.
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