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Le mot rien ne se conjugue pas
Et tout juste, se met-il au pluriel,
Et comment peut-il s’additionner
Si rien, ce n’est rien, zéro et basta.
Rien plus rien égale trois fois rien
C’est déjà quelque chose eh bien,
C’est mieux que moins que rien.
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Encore à définir ce qu’est : rien.
Ainsi donc si je comprends bien,
Tout est relatif, rien n’est certain.
Si je cumule : zéro, rien, epsilon,
Est-ce que l’addition sera bonne,
C’est bien drôle et mathématique.
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C’est bien vrai et le ciel m’est témoin,
Que je ne suis pas grand-chose de bien.
Certains sont prétendus moins que rien.
Comment cela est-il possible mais bien,
Si l’on admet que rien sera la normalité,
Qu’on se place au-dessus ou en dessous,
Moitié-moitié, à égalité, moins la moitié,
Celui qui se trouvera au milieu, n’est rien,
C’est simple exercice statistique, gaussien,
Si la société se divisera en trois catégories.
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Les moins que rien, rien et plus que rien.
Si je me place dans les « plus que rien » :
J’ai bonne opinion naturellement, de moi,
Par rapport à bien d’autres lors je les vois,
Je me dis : quand même, je suis bien loti,
Mais les autres ne sont pas du même avis
Ils me mettent en les «moins que rien»
Si j’étais, en réalité, du côté du rien :
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J’imagine différentes sortes de riens,
Sans compter je suis moins que rien ici
Mais ailleurs, je suis bien plus que rien.
Tout est relatif et du lieu où l’on se place,
Sans compter, avoir niveau être, compris !
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Certains n’ont rien, d’autres ne sont rien :
Il faudra dire que l’un n’empêche pas l’autre
Et ni même son contraire on y perd son latin,
Si je me tiens du côté de rien, c’est que je suis
Passé lors vraisemblablement à côté de tout
Mais qu’est-ce tout : une somme de riens.
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Laisse tomber, c’est rien, tu n’as rien pigé,
Comme d’habitude, et tu n’as pas changé.
D’accord : rien plus rien ne donne rien :
Trois fois rien, c’est déjà quelque chose.
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Explique-moi cela car si l’on additionne
L’on multiplie rien ne serait plus pareil :
Epsilon plus epsilon or ça fait des tonnes.
Je suis entre moins que rien plus que tout :
Près de toi, je ne me sens pas à côté de rien
Pour autres, je ne suis rien ; pour toi, tout !
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Extension
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Où est la logique la dedans :
Je crains qu’il y en ait plusieurs
Et chacun peut choisir la sienne,
Celle qui lui convient et pratique,
Qu’il affectionne, mais, au final,
Les sommes sont nulles si rien
Ne se perd … rien ne se crée,
Et, que tout se transforme,
Comme soutient Einstein.
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«C’est rien, laisse tomber, ça n’a pas, ça n’a plus d’importance»
Qui n’a jamais prononcé, n’a jamais entendu, cette phrase-là ?
Rien, pour les uns c’est moins et pour d’autres, bien des choses
Que l’on se reproche ou que l’on regrette, voire que l’on impose,
Dire que ça ne sert à rien avant d’avoir tenté : perdu d’avance.
Au final, tout ce que l’on a fait, de son vivant : mort, c’est rien
Sauf si on le faisant, malgré la peine, ça nous a fait du bien.
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« Selon le contexte d’emploi,
Rien est soit le néant,
Soit quelque chose
Soit un vide »
Le Robert
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On ne peut le conjuguer
Mais on peut le compter,
Sans pour autant compter
Sur lui, ni même le raconter
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Pour le figurer : image du totem
Pour l’évoquer : image du néant
Pour l’invoquer : image du vide !
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Jankélévitch aura tout de même écrit
« Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien,
La volonté de vouloir» 3 tomes. Seuil 1980.
Et j’en suis bien incapable d’en faire autant !
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906 – Calligramme
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Le mot rien ne se conjugue pas
Et tout juste, se met-il au pluriel,
Et comment peut-il * s’additionner
Si rien, ce n’est rien, * zéro et basta !
Rien plus rien égale * trois fois rien
C’est déjà quelque R chose eh bien,
C’est mieux que I moins que rien
Encore à définir E ce qu’est : rien !
Ainsi donc si je N comprends bien,
Tout est relatif * rien n’est certain.
Si je cumule * zéro, rien, epsilon,
Est-ce que l’addition sera bonne,
C’est bien drôle, mathématique.
.
C’est bien vrai et le ciel m’est témoin,
Que je ne suis pas grand-chose de bien.
Certains sont prétendus moins M que rien.
Comment cela est-il possible O mais bien,
Si l’on admet que rien est I la normalité
Qu’on se place au-dessus N ou en dessous,
Moitié-moitié, à égalité S moins la moitié,
Celui qui se trouvera au * milieu, n’est rien.
C’est simple exercice Q statistique, gaussien
Si la société se divise U dans trois catégories :
Les moins que rien, E rien, et plus que rien !
Si je me place dans * les « plus que rien » :
J’ai bonne opinion R naturellement, de moi,
Par rapport à bien I d’autres lors je les vois
Je me dis : quand E même, je suis bien loti,
Mais les autres ne N sont pas du même avis
Et ils me mettent en les «moins que rien»
Et si j’étais en réalité du côté du rien :
.
J’imagine différentes T sortes de riens,
Sans compter je suis R moins que rien ici
Mais ailleurs, je suis O bien plus que rien.
Tout est relatif et du I lieu où l’on se place,
Sans compter, avoir S niveau être, compris !
Certains n’ont rien, * d’autres ne sont rien :
Il faudra dire que l’un F n’empêche pas l’autre
Et ni même son contraire O on y perd son latin.
Si je me tiens du côté de rien I c’est que je suis
Passé, lors vraisemblablement, S à côté de tout
Mais qu’est-ce tout : une somme * de riens.
.
Laisse tomber, c’est rien, tu n’as rien pigé,
Comme d’habitude, et tu * n’as pas changé.
D’accord : rien plus rien * ne donne rien :
Trois fois rien, c’est déjà R quelque chose.
Explique-moi cela car si I l’on additionne
L’on multiplie rien ne se E rait plus pareil :
Epsilon plus epsilon or ça N fait des tonnes.
Je suis entre moins que rien * plus que tout :
Près de toi, je ne me sens pas * à côté de rien
Pour autres, je ne suis rien ; pour toi, tout !
.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un bracelet ou une chaine
Et pourquoi pas un totem
Leurs trois têtes sculptées
Avec leurs yeux fermés.
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Encore un totem amis avec trois têtes identiques
La bouche et les yeux bien fermés, hermétiques
Ou peut-être tout simplement, énigmatiques.
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Totem avec ses trois visages semblables,
Les yeux fermés :
Ont-ils été quelqu’un, le deviendront-ils,
Ou resteront-ils rien ?
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Symbolique
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Pour un Amérindien, un Totem
Est un capteur symbolique qui sert à
Relier les différents niveaux d’existence,
À aider à la compréhension des pouvoirs
Aussi bien physiques que non physiques
Ainsi que des forces, dites formatives.
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Vu qu’un Totem exprime différentes
Qualités d’une entité bien vivante,
Il est bien plus simple, efficace
À utiliser que n’importe quel
Symbole … géométrique !
sciencetradition.forumactif.com
Descriptif
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906 – Rien, moins que rien, trois fois rien !
Alignement central / Titre analogue / Thème identité
Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : totem / Symbole de fond : yeux
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Fond
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Évocation
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Un homme caché derrière grosse tête
Les yeux fermés :
A-t-il été quelqu’un, le deviendra-t-il,
Ou restera-t-il rien ?
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Symbolique
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Les yeux sont des outils
Privilégiés pour s’ouvrir au monde.
«L’œil est le miroir de l’âme … (Platon)
Siège de la séduction : «faire les yeux doux
Tapez dans l’œil de l’un, jouer de la prunelle,
Symbole de la connaissance, le troisième œil,
Siège de la perception, connaissance divine.
Chez les esquimaux «celui qui a des yeux»
Désigne le chamane, le clairvoyant.
Modifié et mis en forme, source :
poetiquedeloblique/overblog.com/les-yeux
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Corrélations
Fond/forme
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Les yeux sont tournés autant vers l’intérieur
Que vers l’extérieur lors c’est l’interprétation
Des deux qui primerait sur toutes réalités,
Ce que l’on voit n’est rien d’autre que ce
L’on sait, ce que l’on sait, rien d’autre
Que ce que l’on voit : que croire
D’autre que se sentir vivant.
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La forme du totem colle à celle du poème
Avec ses trois têtes identiques, superposées,
Rime avec masque mortuaire, yeux fermés
Aux visages des plus patibulaires, s’il en es.t
Le face à face avec eux évoque une éternité,
En lequel, désormais se sentent enfermés,
Devenus moins que rien après être tout.
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Visuel
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C’est pas grand-chose
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