906 – Rien, moins que rien, trois fois rien

Visuels et textuels >>  

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Le mot rien ne se conjugue pas

Et tout juste, se met-il au pluriel,

Et comment peut-il  s’additionner

Si rien, ce n’est rien, zéro et basta.

Rien plus rien égale trois fois rien

C’est déjà quelque chose eh bien,

C’est mieux que moins que rien.

.

Encore à définir ce qu’est : rien.

Ainsi donc si je comprends bien,

Tout est relatif, rien n’est certain.

Si  je cumule : zéro, rien, epsilon,

Est-ce que l’addition  sera bonne,

C’est bien drôle et mathématique.

.

C’est bien vrai et le ciel m’est témoin,

Que je ne suis pas grand-chose de bien.

Certains sont prétendus moins que rien.

Comment cela est-il possible  mais bien,

Si l’on admet que  rien sera la normalité,

Qu’on se place  au-dessus  ou en dessous,

Moitié-moitié, à égalité, moins la moitié,

Celui qui se trouvera au milieu, n’est rien,

C’est simple exercice statistique, gaussien,

Si la société se divisera en trois catégories.

.

Les moins que rien, rien et plus que rien.

Si je me place dans les  « plus que rien » :

J’ai bonne opinion naturellement, de moi,

Par rapport à bien d’autres lors je les vois,

Je me dis : quand même, je suis bien loti,

Mais les autres ne sont pas du même avis

Ils me mettent en les «moins que rien»

Si j’étais, en réalité, du côté du rien :

.

J’imagine différentes sortes de riens,

Sans compter je suis moins que rien ici

Mais ailleurs, je suis bien plus que rien.

Tout est relatif et du lieu où l’on se place,

Sans compter, avoir niveau être, compris !

.

Certains  n’ont rien, d’autres ne sont rien :

Il faudra dire que l’un n’empêche pas l’autre

Et ni même son contraire on y perd son latin,

Si je me tiens du côté de rien, c’est que je suis

Passé lors vraisemblablement à côté de tout

Mais qu’est-ce tout : une somme  de riens.

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Laisse tomber, c’est rien, tu n’as rien pigé,

Comme d’habitude, et tu n’as pas changé.

D’accord : rien plus rien ne donne rien :

Trois fois rien, c’est déjà quelque chose.

.

Explique-moi cela car si l’on additionne

L’on multiplie rien ne serait plus pareil :

Epsilon plus epsilon or ça fait des tonnes.

Je suis entre moins que rien plus que tout :

Près de toi, je ne me sens pas  à côté de rien

Pour autres, je ne suis rien ; pour toi, tout !

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Extension

 .

Où est la logique la dedans :

Je crains qu’il y en ait plusieurs

Et chacun peut choisir la sienne,

Celle qui lui convient et pratique,

Qu’il affectionne, mais, au final,

Les sommes sont nulles si rien

Ne se perd … rien ne se crée,

Et, que tout se transforme,

Comme soutient Einstein.

 .

«C’est rien, laisse tomber, ça n’a pas, ça n’a plus d’importance»

Qui n’a jamais prononcé, n’a jamais entendu, cette phrase-là ?

Rien, pour les uns c’est moins et pour d’autres, bien des choses

Que l’on se reproche ou que l’on regrette, voire que l’on impose,

Dire que ça ne sert à rien  avant d’avoir tenté : perdu d’avance.

Au final, tout ce que l’on a fait, de son vivant : mort, c’est rien

Sauf si on le faisant, malgré la peine, ça nous a fait du bien.

 .

« Selon le contexte d’emploi,

Rien  est  soit le néant,

Soit quelque chose

Soit un vide »

Le Robert

 .

On ne peut le conjuguer

Mais on peut le compter,

Sans pour autant compter

Sur lui, ni même le raconter

.

Pour le figurer : image du totem

Pour l’évoquer : image du néant

Pour l’invoquer : image du vide !

 .

Jankélévitch aura tout de même écrit

« Le Je-ne-sais-quoi  et  le presque-rien,

La volonté de vouloir» 3 tomes. Seuil 1980.

Et j’en suis bien incapable d’en faire autant !

.

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906 –  Calligramme

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Le mot rien ne se conjugue pas

Et tout juste, se met-il au pluriel,

Et comment peut-il *  s’additionner

Si rien, ce n’est rien, *  zéro et basta !

Rien plus rien égale  *     trois fois rien

C’est déjà quelque    R      chose eh bien,

C’est mieux que      I          moins que rien

Encore à définir    E         ce qu’est : rien !

Ainsi donc si je     N      comprends bien,

Tout est relatif     *    rien n’est certain.

Si je cumule    * zéro, rien, epsilon,

Est-ce que l’addition sera bonne,

C’est bien drôle, mathématique.

.

C’est bien vrai et le ciel m’est témoin,

Que je ne suis pas grand-chose de bien.

Certains sont prétendus moins  M que rien.

Comment cela est-il possible   O    mais bien,

Si l’on admet que rien est        I       la normalité

Qu’on se place au-dessus     N        ou en dessous,

Moitié-moitié, à égalité      S         moins la moitié,

Celui qui se trouvera au    *           milieu, n’est rien.

C’est simple exercice      Q        statistique, gaussien

Si la société se divise     U       dans trois catégories :

Les moins que rien,      E        rien, et plus que rien !

Si je me place dans       *          les  « plus que rien » :

J’ai bonne opinion      R        naturellement, de moi,

Par rapport à bien     I         d’autres lors je les vois

Je me dis : quand     E    même, je suis bien loti,

Mais les autres ne  N  sont pas du même avis

Et ils me mettent en  les «moins que rien»

Et si j’étais en réalité  du côté du rien :

.

J’imagine différentes   T  sortes de riens,

Sans compter je suis    R   moins que rien ici

Mais ailleurs, je suis    O      bien plus que rien.

Tout est relatif et du     I        lieu où l’on se place,

Sans compter, avoir      S       niveau être, compris !

Certains  n’ont rien,       *        d’autres ne sont rien :

Il faudra dire que l’un     F       n’empêche pas l’autre

Et ni même son contraire    O     on y perd son latin.

Si je me tiens du côté de rien   I      c’est que je suis

Passé, lors vraisemblablement,  S  à côté de tout

Mais qu’est-ce tout : une somme  *   de riens.

.

Laisse tomber, c’est rien,    tu n’as rien pigé,

Comme d’habitude, et tu  *   n’as pas changé.

D’accord : rien plus rien   *       ne donne rien :

Trois fois rien, c’est déjà   R          quelque chose.

Explique-moi cela car si    I            l’on additionne

L’on multiplie rien ne se     E         rait plus pareil :

Epsilon plus epsilon or ça    N         fait des tonnes.

Je suis entre moins que rien  *       plus que tout :

Près de toi, je ne me sens pas  *  à côté de rien

Pour autres, je ne suis rien ; pour toi, tout !

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Forme

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Réduction

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906 4

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Évocation

 .

Un bracelet ou une chaine

Et pourquoi pas un totem 

Leurs trois têtes  sculptées

Avec leurs yeux fermés.

.

Encore un totem amis avec trois têtes identiques

La bouche et les yeux bien fermés, hermétiques

Ou peut-être tout simplement, énigmatiques.

.

Totem avec ses trois visages semblables,

Les yeux fermés :

Ont-ils été quelqu’un, le deviendront-ils,  

Ou resteront-ils rien ?

 .

Symbolique

 .

Pour un Amérindien, un Totem

Est un capteur symbolique qui sert à

Relier les différents niveaux d’existence,

À aider à la compréhension des pouvoirs

Aussi bien physiques que non physiques

Ainsi que des forces, dites formatives.

.

Vu qu’un Totem exprime différentes

Qualités d’une entité bien vivante,

Il est bien plus simple, efficace

À utiliser que n’importe quel

Symbole … géométrique !

sciencetradition.forumactif.com

 

Descriptif

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906 Rien, moins que rien, trois fois rien !

Alignement central / Titre analogue / Thème  identité

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : totem  /  Symbole de fond : yeux

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Fond

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Évocation 

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906 6

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Un homme caché derrière grosse tête

Les yeux fermés :

A-t-il été quelqu’un, le deviendra-t-il,  

Ou restera-t-il rien ?

 .

Symbolique 

 .

Les yeux sont des outils

Privilégiés pour s’ouvrir au monde.

«L’œil est le miroir de l’âme  …  (Platon)

Siège de la séduction : «faire les yeux doux

Tapez dans l’œil de l’un, jouer de la prunelle,

Symbole de la connaissance, le troisième œil,

Siège de la perception, connaissance divine.

Chez les esquimaux «celui qui a des yeux»

Désigne le chamane, le clairvoyant.

Modifié et mis en forme, source :

poetiquedeloblique/overblog.com/les-yeux

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Les yeux sont tournés autant vers l’intérieur

Que vers l’extérieur lors c’est l’interprétation

Des deux qui primerait sur toutes réalités,

Ce que l’on voit n’est rien d’autre que ce

L’on sait, ce que l’on sait, rien d’autre

Que ce que l’on voit : que croire

D’autre que se sentir vivant.

.

La forme du totem colle à celle du poème

Avec ses trois têtes identiques, superposées,

Rime avec masque mortuaire, yeux fermés 

Aux visages des plus patibulaires, s’il en es.t

Le face à face avec eux évoque une éternité,

En lequel, désormais se sentent enfermés,

Devenus moins que rien après être tout.

 .

Visuel

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C’est pas grand-chose

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