156 – Cascade à sec du ravin en gorge Los Tilos

Visuels et textuels >> 

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Une aventure, brève, mais intense,

Nous aura prévenu le guide papier.

Nous avons démarré, sur le sentier,

Le long d’une lévada d’air tranquille

Mais, si le début  n’était pas difficile,

Il devenait, toutefois, plus intéressant

Au bout premiers quatre cents mètres,

Dès que sentier devient plus tortueux,

En  se poursuivant  en  gorge, rétrécie

Où la luminosité du jour ;  diminuait,

Tandis  que  l’humidité  augmentait.

.

Bien  que  nous  soyons … au creux

Du  torrent  rendu  presque   à sec

En végétation, encore  florissante,

Qu’on peut qualifier de luxuriante

Au long   de  ses parois  abruptes,

De  cette gorge  qui nous étouffe,

L’on entendait, des cris d’oiseaux

Qui se mêleront aux bruissements

Du vent et ruissellements des eaux.

.

Au détour d’un virage, le long d’une paroi de roche,

Nous nous arrêtons, ce n’est pas une grande cascade.

Fortunément vieille échelle nous permet de la gravir

Afin de pouvoir poursuivre notre aventure, inédite.

Plus loin, la seconde paroi bien plus haute encore,

Nous pose problème  lors cette fois : pas échelle.

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Escalade demeure possible bien que périlleuse

En prenant bien son temps, bien ses appuis,

Cet obstacle, se révèlera, et vite, surmonté,

Nous atteignons, le fin fond, de la gorge.

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Un haut mur d’une centaine de mètres

L’ouverture de la cascade se fait jour

Mais,  sans la moindre chute d’eau,

Et en bas, série  de monts  de galets

Forment   comme  toile   d’araignée !

.

Nous revenons par le même chemin

Et là, notre imagination nous suggère :

Trombe d’eau roulante voire grandissante,

En descentes des deux parois intermédiaires

Qui s’avérèrent beaucoup plus problématiques :

D’y monter, toujours plus  facile qu’en descendre.

.

Ce fut une aventure brève  mais des plus intenses

Et en cela notre guide ne nous avait pas menti

Il avait juste omis nous dire cascade à sec.

.

Le chemin était d’autant

 Tortueux, et glissant,

Qu’imagination fertile

Et nous étions bien seuls !

On dirait un récit ayant été inventé

Pour servir de cadre à un scénario.

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Extension

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Au final, ce fut bien une

« Aventure brève mais intense ».

Pour cela, le guide ne nous a pas menti.

Il a omis de nous dire : en cascade à sec !

.

Son chemin était aussi tortueux, glissant

Que notre imagination devenait fertile,

Et ce d’autant que nous étions seuls

Et laissés à nous-mêmes,

Sans aides ni recours possible.

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Récit parait inventé comme cadre

À scénario plus que promenade

Mouvementée, surprenante

En explorant la suite.

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Une cascade à sec, ne peut, c’est certain,

Avoir creusé  une telle profonde gorge,

S’enfonçant sur plus d’un kilomètre !

C’est juste qu’elle reste saisonnière,

Et qu’elle coule en terrain crayeux.

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Faire  une randonnée, en fond d’un ravin,

Demeure souvent expérience angoissante

Les gorges sont profondes, vertigineuses,

Par endroit les versants, très rapprochés,

Font  craindre comme  emprisonnement.

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Je m’imagine victime de torrent, soudain,

Emportant tout sur son passage, prochain

Ou encore  tremblement de terre, éboulant

Les parois friables puis nous ensevelissant.

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Pour clore le tout, un mur, infranchissable,

Tout au fond, tout au bout, comme  crique,

Encore  qu’en montagne, ce sera un cirque,

Or qu’une lettre se déplace n’y change rien.

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Épilogue

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Cascade, ravin, gorge, torrent, précipice, crique

Est vocabulaire qui, ici, pour le moins, convient

Mais qui, pour pratiquer rando, ne nous retient

Même si, à certains endroits, des plus critiques.

***

Impression d’être entouré de hautes murailles

Avec aucun échappatoire en vue de s’en sortir,

Et s’il se produisait  une inondation, soudaine,

C’est sûr que serions emportés, fétus de paille.

***

La végétation, à l’intérieur, rend plus agréable

Le parcours s’apparentant à celui des canions,

Quelques barrages de branches évoque castor,

Nature sauvage nous a mis en son immersion.

***

On se croirait au bout du Monde n’importe où

Coupé de vivres, de civilisation, coupé de tout,

De toute façon, l’on marche et l’on … s’en fout,

Tant pour ce faire, il est vrai, faut l’être  … fou.

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156 – Calligramme  

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Une aventure, brève, mais intense,

Nous a prévenu le  guide    C  papier.

Nous avons démarré, sur   A  le sentier,

Le long d’une lévada d’air  S    tranquille

Mais, si le début n’était     C   pas difficile

Il était, toutefois, bien     A       intéressant

Vu au bout de quatre    D    cents  mètres,

Que sentier devient        plus  tortueux,

Se poursuit  en une     *     gorge, rétrécie

Où la luminosité du   À     jour  diminue,

Tandis  que  l’humi    *    dité  augmente

Lors bien que nous   S  soyons au creux

Du torrent  rendu      presque   à sec

Végétation,   enc     C    ore florissante.

On peut la quali     *    fier   luxuriante

Au long   de ses     R   parois abruptes,

De  cette gorge     A    qui nous étouffe.

L’on entend,       V    des cris d’oiseaux,

Qui se mêle      I  ront aux bruissements

Du vent et     N   ruissellements des eaux.

 .

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Au détour d’un virage, le long d’une paroi de roche,

Nous nous arrêtons, ce n’est G   pas une grande cascade.

Fortunément vieille échelle  O  nous permet de la gravir

Afin de pouvoir poursuivre  R   notre aventure, inédite.

Plus loin, la seconde paroi  G  bien plus haute encore,

Nous pose problème et,     E   cette fois, pas échelle.

Escalade demeure possi *  ble bien que périlleuse

En prenant  bien  son temps,  bien ses appuis,

Cet obstacle, se révèlera, et vite, surmonté,

Nous atteignons, le fin fond, de la gorge.

.

Un haut mur d’une centaine de mètres

L’ouverture de la cascade se fait jour

Mais,  sans la moindre chute d’eau,

Et en bas, série  de monts  de galets

Forment   comme  toile   d’araignée !

.

Nous revenons par    L  le même chemin

Et là, notre imagina       O  tion nous suggère :

Trombe d’eau roulante    S     voire grandissante,

En descentes des deux       *    parois intermédiaires

Qui s’avérèrent beaucoup    T    plus problématiques :

D’y monter, toujours plus    I   facile qu’en descendre.

Ce fut une aventure brève   L mais des plus intenses

Et en cela notre guide ne  O nous avait pas menti

Il avait juste omis nous   S    dire cascade à sec.

Le chemin était d’autant

 Tortueux, et glissant,

Qu’imagination fertile

Et nous étions bien seuls !

On dirait un récit ayant été inventé

Pour servir de cadre à un scénario.

 .

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Forme

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Réduction

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156 4

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Évocation 

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En bas, un verre  ou un vase

De forme étranglée, au milieu.

En haut, fond profond de ravin

À pic de falaise, pleine montagne.

.

Ravin rime avec gorge, avec torrent tortueux

mais n’évoque en rien un vase, fut-il expansé,

si on notera son rétrécissement peu commun,

cela ne suffit à faire converger fond et forme.

.

Difficile de trouver un tel verre

Ou vase aussi étrange, original :

Notre parcours en ravin devenant

Un peu comme lui … aventureux !

 . 

Symbolique 

    .

Un vase est un récipient ouvert

Et qui sera souvent utilisé pour

Contenir un bouquet de fleurs

Ou  pour  décorer  une salle.

Vase pourra être constitué

Des  différents  matériaux

Comme de  la  porcelaine,

La céramique ou le verre.

Les vases  seront décorés

Dans le projet de mettre

En valeur leur contenu

Et voire eux-mêmes.

Source : Wikipédia

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Descriptif

 

156 – Cascade à sec, ravin en gorge, Los Tilos

Alignement  central / Titre oblique droit / Thème  rando

Forme courbe / Rimes libres  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vase  /  Symbole de fond : ravin

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Fond

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Évocation

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Difficile de trouver un tel verre

Ou vase aussi étrange, original :

Notre parcours en ravin devenant

Un peu comme lui … aventureux !

 .

Symbolique 

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Franchir un ravin : un triomphe ;

Y tomber : un insuccès;

Le voir: un piège.

Tomber au fond

D’un ravin et remonter:

Annonce une expérience enrichissante.

Si on ne s’y blesse pas : l’on  réussira  à

S’expliquer plus facilement nos erreurs.

Ravin que l’on voit sera mise en garde

Contre une  imprudence  qui pourrait

Donner lieu à une situation difficile.

Ravin dans lequel on voit des tiers:

Il faut venir au secours d’un ami

Étant en une situation difficile.

Ravin en  lequel on se trouve

Attention, voie dangereuse.

encyclopedie-reve.com/ravin

 .

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Corrélations

Fond/forme 

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Cascade, si à sec, ne rime à rien:

Ça ressemble à une fontaine tarie,

Un vase vide ou troué ou sans fond

On est là en une absence de présence

Un chemin sans usage et sans utilité !

Et pourtant on l’imagine, on l’entend :

À croire que le décor produit l’histoire,

En tous cas l’évoque  comme le torrent

Des pensées qui nous habitent, agitent

Et nous invitent, tout autant, à rêver.

 .

.

Cascade de Los Tilos

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Scénario   

.

Le début de cette gorge profonde de Los Tilos est tapissé de verdure,

qui se fera plus rare et, plus pentue et, à certains endroits, critiques,

pour finir en un ravin, à sec, des plus arides, avant un grand cirque.

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