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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Une aventure, brève, mais intense,
Nous aura prévenu le guide papier.
Nous avons démarré, sur le sentier,
Le long d’une lévada d’air tranquille
Mais, si le début n’était pas difficile,
Il devenait, toutefois, plus intéressant
Au bout premiers quatre cents mètres,
Dès que sentier devient plus tortueux,
En se poursuivant en gorge, rétrécie
Où la luminosité du jour ; diminuait,
Tandis que l’humidité augmentait.
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Bien que nous soyons … au creux
Du torrent rendu presque à sec
En végétation, encore florissante,
Qu’on peut qualifier de luxuriante
Au long de ses parois abruptes,
De cette gorge qui nous étouffe,
L’on entendait, des cris d’oiseaux
Qui se mêleront aux bruissements
Du vent et ruissellements des eaux.
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Au détour d’un virage, le long d’une paroi de roche,
Nous nous arrêtons, ce n’est pas une grande cascade.
Fortunément vieille échelle nous permet de la gravir
Afin de pouvoir poursuivre notre aventure, inédite.
Plus loin, la seconde paroi bien plus haute encore,
Nous pose problème lors cette fois : pas échelle.
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Escalade demeure possible bien que périlleuse
En prenant bien son temps, bien ses appuis,
Cet obstacle, se révèlera, et vite, surmonté,
Nous atteignons, le fin fond, de la gorge.
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Un haut mur d’une centaine de mètres
L’ouverture de la cascade se fait jour
Mais, sans la moindre chute d’eau,
Et en bas, série de monts de galets
Forment comme toile d’araignée !
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Nous revenons par le même chemin
Et là, notre imagination nous suggère :
Trombe d’eau roulante voire grandissante,
En descentes des deux parois intermédiaires
Qui s’avérèrent beaucoup plus problématiques :
D’y monter, toujours plus facile qu’en descendre.
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Ce fut une aventure brève mais des plus intenses
Et en cela notre guide ne nous avait pas menti
Il avait juste omis nous dire cascade à sec.
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Le chemin était d’autant
Tortueux, et glissant,
Qu’imagination fertile
Et nous étions bien seuls !
On dirait un récit ayant été inventé
Pour servir de cadre à un scénario.
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Extensions
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Au final, ce fut bien une
« Aventure brève mais intense ».
Pour cela, le guide ne nous a pas menti.
Il a omis de nous dire : en cascade à sec !
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Son chemin était aussi tortueux, glissant
Que notre imagination devenait fertile,
Et ce d’autant que nous étions seuls
Et laissés à nous-mêmes,
Sans aides ni recours possible.
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Récit parait inventé comme cadre
À scénario plus que promenade
Mouvementée, surprenante
En explorant la suite.
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Une cascade à sec, ne peut, c’est certain,
Avoir creusé une telle profonde gorge,
S’enfonçant sur plus d’un kilomètre !
C’est juste qu’elle reste saisonnière,
Et qu’elle coule en terrain crayeux.
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Faire une randonnée, en fond d’un ravin,
Demeure souvent expérience angoissante
Les gorges sont profondes, vertigineuses,
Par endroit les versants, très rapprochés,
Font craindre comme emprisonnement.
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Je m’imagine victime de torrent, soudain,
Emportant tout sur son passage, prochain
Ou encore tremblement de terre, éboulant
Les parois friables puis nous ensevelissant.
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Pour clore le tout, un mur, infranchissable,
Tout au fond, tout au bout, comme crique,
Encore qu’en montagne, ce sera un cirque,
Or qu’une lettre se déplace n’y change rien.
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Fragments
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Cascade, ravin, gorge, torrent, précipice, crique
Est vocabulaire qui, ici, pour le moins, convient
Mais qui, pour pratiquer rando, ne nous retient
Même si, à certains endroits, des plus critiques.
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Impression d’être entouré de hautes murailles
Avec aucun échappatoire en vue de s’en sortir,
Et s’il se produisait une inondation, soudaine,
C’est sûr que serions emportés, fétus de paille.
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La végétation, à l’intérieur, rend plus agréable
Le parcours s’apparentant à celui des canions,
Quelques barrages de branches évoque castor,
Nature sauvage nous a mis en son immersion.
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On se croirait au bout du Monde n’importe où
Coupé de vivres, de civilisation, coupé de tout,
De toute façon, l’on marche et l’on … s’en fout,
Tant pour ce faire, il est vrai, faut l’être … fou.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Une aventure, brève, mais intense,
Nous a prévenu le guide C papier.
Nous avons démarré, sur A le sentier,
Le long d’une lévada d’air S tranquille
Mais, si le début n’était C pas difficile
Il était, toutefois, bien A intéressant
Vu au bout de quatre D cents mètres,
Que sentier devient E plus tortueux,
Se poursuit en une * gorge, rétrécie
Où la luminosité du À jour diminue,
Tandis que l’humi * dité augmente
Lors bien que nous S soyons au creux
Du torrent rendu E presque à sec
Végétation, enc C ore florissante.
On peut la quali * fier luxuriante
Au long de ses R parois abruptes,
De cette gorge A qui nous étouffe.
L’on entend, V des cris d’oiseaux,
Qui se mêle I ront aux bruissements
Du vent et N ruissellements des eaux.
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Au détour d’un virage, le long d’une paroi de roche,
Nous nous arrêtons, ce n’est G pas une grande cascade.
Fortunément vieille échelle O nous permet de la gravir
Afin de pouvoir poursuivre R notre aventure, inédite.
Plus loin, la seconde paroi G bien plus haute encore,
Nous pose problème et, E cette fois, pas échelle.
Escalade demeure possi * ble bien que périlleuse
En prenant bien son temps, bien ses appuis,
Cet obstacle, se révèlera, et vite, surmonté,
Nous atteignons, le fin fond, de la gorge.
.
Un haut mur d’une centaine de mètres
L’ouverture de la cascade se fait jour
Mais, sans la moindre chute d’eau,
Et en bas, série de monts de galets
Forment comme toile d’araignée !
.
Nous revenons par L le même chemin
Et là, notre imagina O tion nous suggère :
Trombe d’eau roulante S voire grandissante,
En descentes des deux * parois intermédiaires
Qui s’avérèrent beaucoup T plus problématiques :
D’y monter, toujours plus I facile qu’en descendre.
Ce fut une aventure brève L mais des plus intenses
Et en cela notre guide ne O nous avait pas menti
Il avait juste omis nous S dire cascade à sec.
Le chemin était d’autant
Tortueux, et glissant,
Qu’imagination fertile
Et nous étions bien seuls !
On dirait un récit ayant été inventé
Pour servir de cadre à un scénario.
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Forme
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Évocation
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En bas, un verre ou un vase
De forme étranglée, au milieu.
En haut, fond profond de gorge
À pic de falaise, pleine montagne.
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Difficile de trouver un tel verre
Ou vase aussi étrange, original :
Notre parcours en gorge devenant
Un peu comme lui … aventureux !
Ravin rime avec gorge, avec torrent tortueux
Mais n’évoque en rien un vase, fut-il expansé,
Si on notera son rétrécissement peu commun,
Cela ne suffit à faire converger fond et forme.
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Symbolique
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Un vase est un récipient ouvert
Et qui sera souvent utilisé pour
Contenir un bouquet de fleurs
Ou pour décorer une salle.
Vase pourra être constitué
Des différents matériaux
Comme de la porcelaine,
La céramique ou le verre.
Les vases seront décorés
Dans le projet de mettre
En valeur leur contenu
Et voire eux-mêmes.
Source : Wikipédia
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Fond
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Évocation
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Difficile de trouver un tel verre
Ou vase aussi étrange, original :
Notre parcours en ravin devenant
Un peu comme lui … aventureux !
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Symbolique
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Franchir une gorge :
Sera comme triomphe ;
Y tomber : un insuccès;
La voir : serait un piège.
Lors tomber dans le fond
D’une gorge et en re monter:
Annonce expérience enrichissante.
Si on ne s’y blesse l’on réussira à
S’expliquer facile ment nos erreurs.
Ravin que l’on voit, sera mise en garde
Contre une impru dence qui pourrait
Donner lieu à une situation difficile.
Ravin dans lequel on voit des tiers:
Il faut venir au secours d’un ami
Étant en une situation difficile.
Gorge où il faudra faire attention : voie dangereuse.
encyclopedie-reve.com/ravin
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Fond/forme
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Cascade, si à sec, ne rime à rien:
Ça ressemble à une fontaine tarie,
Un vase vide ou troué ou sans fond
On est là en une absence de présence
Un chemin sans usage et sans utilité !
Et pourtant on l’imagine, on l’entend :
À croire que le décor produit l’histoire,
En tous cas l’évoque comme le torrent
Des pensées qui nous habitent, agitent
Et nous invitent, tout autant, à rêver.
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