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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Cinq semaines, c’est long
Et c’est court
Pour mieux se connaitre,
Se faire la cour.
Tout est bien, tout est bon,
Chaque jour
Pour son désir faire renaitre,
Dans l’amour.
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Congés deviennent parenthèse
Chacun à son aise
Pourra se consacrer, tout entier,
À se voir en marié
À l’autre pour bâtir avec lui sa vie
Pleine de péripéties
Restant solidaires et non solitaires
Ou que jambes en l’air
Cinq semaines avec toi, sera pour
Parenthèse pour toujours
Ou parenthèse, quête d’amour,
Où tu as pris ton tour.
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Cinq semaines pleines avec toi
Pour partager nos nuits, jours,
Puis tu t’es envolée, petit matin,
En me laissant triste bien chagrin.
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Lors randonnée, une fois sur deux,
Tu t’égarais en quelque faux sentier,
Mais comme tu savais bien rectifier,
Es devenue experte en moins de deux.
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Le bain, non, pour toi, sauf fontaines,
Piscine de mer ou plage, dernier soir,
Tu nous auras étonné par ta soudaine
Plongée en eau froide, sans surseoir :
Repas bateau ou restaurant : gourmet !
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Tu as bien maigri, et ça se voit, à œil nu,
Tes nouveaux achats t’ont bien revêtue,
Pour visiter les magasins ou les musées.
Tu me manques déjà mais je te reverrai
Tu ne vas pas te débarrasser de moi,
Comme ça, c’est trop dur de t’oublier
Vu tu m’as rendu heureux, ce mois.
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Cinq semaines : c’est long et court,
Assez long, pour apprécier ou non
Compagnie quelqu’un quelqu’une
Trop court pour savoir s’il en est
De même au plus long-cours !
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Mais quel qu’en soit la durée
Il n’y aura rien à regretter,
Tant la présence et l’intensité
Comble l’existence et la journée
Jusqu’au soir … où l’on s’endort,
Dans les bras d’une Morphée d’or !
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Extensions
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L’envie de
Recommencer
Ailleurs
La même aventure,
Ou d’autres,
Avec la même personne,
Serait un critère
Qui peut vous satisfaire
Pour construire
Une relation durable.
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Ici ou là, quel que soit le temps, l’endroit,
Dès lors qu’il n’y a que toi, avec moi :
Rien ne me pèse, et tout me ravit,
Parce que tu remplis ma vie !
Je suis en forêt, ravin, bord de mer
Lors chacun de ces lieux me parait divin
Je n’ai plus envie de rien … rien que de toi,
Tant la nature se conjugue en nous comme foi.
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Le temps est autant une qualité qu’une quantité.
Il est court quand on s’occupe, long, lors attente !
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Dire que le temps est durable serait une tautologie
Tant par essence, on le dira étranger à nos activités.
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Il est comme le tonneau de danaïdes, percé, coulant,
Tant il nous échappe même si on se presse en courant.
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Cinq semaines avec toi, m’ont semblé être … cinq jours,
N’ai pourtant pas perdu un instant, près de toi toujours.
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Il me reste mes souvenirs qui pourront durer … des mois
Autant qu’il faudra, tu voudras, avant me retrouver en toi.
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Fragments
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Cinq semaines de vacances,
Lors ailleurs qu’en sa maison
Pour se retrouver, ressourcer,
C’est plus que loisir : évidence.
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Pour autant, l’on ne peut faire,
Tout ce qu’on souhaite, à loisir :
La vie sera faite de choix à définir
Auxquels l’on ne peut se soustraire.
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Du moins, pour moi, ce qui est assuré,
Plus agréable en charmante compagnie,
Tant l’idée d’être seul, de ne rien partager,
Ne me convient en rien au point que j’en ris.
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Si fait qu’en rentrant le soir, comme en extase
Je rédige un poème, et le jette en un petit vase,
Qui, au fil des jours, se transforme en ton buste,
Trente en trente jours, ton visage, aurai vu juste.
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Que d’objets tendres, subissant métamorphoses,
Occupent mes pensées si ce ne sont mes mains :
Une forme quelconque peut devenir une autre,
Comme un texte un poème puis calligramme.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
Cinq semaines, c’est long
Et c’est court
Pour mieux se connaitre,
Se faire la cour.
Tout est bien, tout est bon,
Chaque jour
Pour son désir faire renaitre,
Dans l’amour.
Congés deviennent parenthèse
Chacun à son aise
Pourra se consacrer, tout entier,
À se voir en marié
À l’autre pour bâtir avec lui sa vie
Pleine de péripéties
Restant solidaires et non solitaires
Ou que jambes en l’air
Cinq semaines avec toi, sera pour
Parenthèse pour toujours
Ou parenthèse, quête d’amour,
Où tu as pris ton tour.
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Cinq semaines pleines avec toi pour
Partager nos nuits, C nos jours,
Puis tu t’es envolée, I petit matin,
En me laissant triste N bien chagrin.
Lors randonnée, Q une fois sur deux,
Tu t’égarais en * quelque faux sentier,
Mais comme S tu savais bien rectifier,
Es devenue E experte en moins de deux.
Le bain, M non, pour toi, sauf fontaines,
Piscine A de mer ou plage, dernier soir,
Tu nous I auras étonné par ta soudaine
Plongée N en eau froide, sans surseoir.
Repas bateau E ou restaurant : gourmet :
Tu as bien maigri, S et ça se voit, à œil nu,
Tes nouveaux achats * t’ont bien revêtue,
Pour visiter les magasins A ou les musées.
Tu me manques déjà mais je V te reverrai
Tu ne vas pas te débarrasser E de moi,
Comme ça, c’est trop dur de C t’oublier
Vu tu m’as rendu heureux, * ce mois.
Cinq semaines, c’est long T et court
Assez long, pour apprécier O ou non
Compagnie quelqu’un quel I qu’une
Trop court pour savoir s’il en est
De même au plus long-cours !
Mais quel qu’en soit la durée
Il n’y aura rien à regretter,
Tant la présence et l’intensité
Comble l’existence et la journée
Jusqu’au soir … où l’on s’endort,
Dans les bras d’une Morphée d ’or
P O U R TOUT P A R T A G E R
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Forme
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Évocation
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Deux formes de vase,
Une petite et un grande,
Qui se transformeraient
En un buste d’humain.
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Un vase avec un décor exotique
Pouvant migrer vers un visage
Accordant le bleu de la sérénité
Au jaune de l’énergie solaire !
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Symbolique
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En la kabbale,
Le vase possède
Le sens du Trésor.
S’emparer d’un vase
C’est conquérir trésor
Et briser un vase, c’est
L’anéantir par le mépris,
Le trésor qu’il représente,
Comme le vase de Soissons.
En la littérature médiévale,
Le vase contiendrait le trésor.
Vase alchimique, vase hermétique
Signifient toujours le lieu en lequel
Les merveilles s’opèreraient;
C’est le sein maternel, l’utérus
Où nouvelle naissance se forme.
D’où cette croyance que … le vase
Contient le secret des métamorphoses.
expatmosaïque.fr/le-symbole-de-la-semaine-le-vase
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Fond
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Évocation
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Un vase avec un décor exotique
Mais transformé en un visage,
Accordant le bleu de la sérénité
Au jaune de l’énergie solaire !
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Symbolique
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Depuis
Quelques
Années Maud crée
Bustes personnages
Expressifs, et parfois
Voire bien tourmentés.
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« Les mots, ce n’est pas mon truc,
J’ai du mal à dire ce que je ressens,
Je préfère montrer les émotions,
Je ne lisse pas trop les visages ».
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Lors Maud travaille sans modèle,
Avoue grimacer, fron cer sourcils
Devant son miroir pour réussir
À traduire les diffé rents états
Psychologiques des humains
Comme la joie, la surprise,
La colère, voire l’amour…
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J’aime les visages marqués par la vie.
Il n’y a rien de pire qu’un visage lisse.
C’est joli les rides, c’est la vie !
ouest-france.fr/bretagne/quimper/
quimper-maud-sculpte-les-emotions-du-visage-
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Fond/forme
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Le temps est autant une qualité qu’une quantité.
Il est court quand on s’occupe, long, lors attente !
Dire que le temps est durable serait une tautologie
Tant par essence, on le dira étranger à nos activités
Il est comme le tonneau de danaïdes, coulant, percé,
Tant il nous échappe même si on se presse en courant.
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