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Croisière
En voilier,
D’ile à autre,
Journée entière
Lui est consacrée,
Des vents irréguliers,
Et courants changeants.
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C’est un plaisir, de tenir,
Notre voilier, bien calé,
Sur son cap, et sa route,
Galopant sur une houle,
Comme un fier destrier,
En laissant, derrière lui,
Un blanc sillage d’écume.
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Hier couchés minuit pour terminer préparatifs,
Réveil à cinq heures pour départ de Las Palmas à six
Il y a beaucoup de choses à ranger dans notre bateau
Dont les voiles, et nos trois vélos pliants, entre autres,
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Sortis du port, on met les voiles, pour aider le moteur,
Un peu vent, dans le nez, mais on fait avec : ça remue.
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Miles succèdent aux miles après deux heures au près,
Contournons pointe Gran Canaria, cap sur Tenerife,
Avec vent de travers et avec un petit temps couvert,
Et nous lanceront nos trois lignes de pêche en mer.
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Nous retrouvons tous automatismes de l’an passé,
Et le plaisir d’être au large au milieu de nulle part
Sauf parfois des cargos, qui en franchissent le rail.
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Aux quarts, tandis que l’un veille, l’autre récupère.
Les cargos ne se manifestent guère à part un gazier
Qui nous passe devant, mais les poissons, non plus.
Nous qui espérons manger ou bonite ou coryphène,
Ce soir c’est plutôt le grand calme plat de ce côté-là.
Mais, jusqu’à notre arrivée, il nous faudra y veiller,
Tant une mauvaise croisée est parfois si vite arrivée.
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Nous arrivons en soirée, après douze heures de voile,
Sans encombre à l’entrée du premier port fréquenté,
Qui a rejeté, l’an passé, sous prétexte qu’il était plein.
.
Direction Santa Cruz en espérant qu’il nous acceptera
L’équipière est aux manœuvres, elle s’en tire très bien
Aux commandes, subira moins de contre-mouvements,
Et en outre une telle occupation l’empêche de s’ennuyer.
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Ponton trois, panne nord une VHF nous fixera notre sort,
Le maitre de port nous attend, sommes parés à la manœuvre,
Nous y sommes, enfin, nous y voilà et c’est pas trop tard, en fin.
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Extension
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Nous poursuivons en direction de Santa Cruz.
L’équipière est aux manœuvres, elle s’en tire bien.
Aux commandes elle subit moins le mouvement
Du bateau, l’occupation l’empêche d’y penser
Notre appel à VHF nous a fixé notre sort,
Au ponton trois et à la panne nord :
Nous y attendra, maitre de port.
Lors, parés à la manœuvre.
Nous y serons, sommes.
Nous y voilà enfin
Repos comme !
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Une croisière, qu’elle soit courte ou longue,
Est souvent sujette à nombre d’événements,
Dont les uns, prévisibles et autres, imprévus,
Comme des rencontres avec cargos ou ferries.
Le départ est comme un envol vers un horizon
Lors l’arrivée est un nouveau point de fixation,
Parfois refuge après tempêtes, vents contraires.
S’il nous est arrivé de faire des …. faux départs,
Nous avons eu aussi, des arrivées, très en retard.
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Toute traversée, d’une ile à l’autre,
Est souvent un moment particulier,
On ne sait ce qui peut nous arriver :
Vrai que voilier est des plus sécure,
En mer, coup de vent pourra casser
Un hauban, une drisse, ou un boot,
Voire déchirer une voile ou capote,
Dérègler notre pilote automatique,
Ou mettre en panne notre moteur.
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Mais nous ne sommes pas perdus
En l’océan au milieu de nulle part
D’autres bateaux traversent aussi,
Et peuvent dès lors porter secours.
Ce serait vraiment dernier recours
Que d’appeler sur la VHF sécurité
En vingt ans, nous ne l’auront fait
Ce n’est pas aujourd’hui détresse,
C’est classique et bon, en vitesse.
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141 – Calligramme
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Croisière
En voilier,
D’ile à autre,
Journée entière
Lui est consacrée.
Des vents irréguliers,
Et courants changeants.
C’est un plaisir, de tenir,
Notre voilier, bien calé,
Sur son cap, et sa route,
Galopant sur une houle,
Comme un fier destrier,
En laissant, derrière lui,
Un blanc sillage d’écume.
.
Hier couchés minuit pour termi C ner préparatifs,
Réveil à cinq heures pour départ R de Las Palmas à six
Il y a beaucoup de choses à ran O ger dans notre bateau
Dont les voiles, et nos trois I vélos pliants entre autres.
Sortis du port, on met les S voiles, pour aider le moteur,
Un peu vent, dans le I nez, mais on fait avec : ça remue.
Miles succèdent È aux miles après deux heures au près,
Contournons R pointe Gran Canaria, cap sur Tenerife,
Avec vent de E travers et avec un petit temps couvert,
Et nous lanceront * nos trois lignes de pêche en mer.
Nous retrouvons tous L automatismes de l’an passé,
Et le plaisir d’être au large A au milieu de nulle part
Sauf parfois des cargos qui en S franchissent le rail
Aux quarts tandis que l’un veille, * l’autre récupère.
Les cargos ne se manifestent guère à P part un gazier
Qui nous passe devant mais les poissons A non plus.
Nous qui espérons manger une bonite ou L coryphène,
Ce soir c’est plutôt le grand calme plat M de ce côté-là.
Mais jusqu’à notre arrivée, il nous A faudra y veiller,
Tant une mauvaise croisée est S parfois si vite arrivée.
Nous arrivons en soirée * après douze heures de voile
Sans encombre à S l’entrée du premier port fréquenté,
L’an passé qui A nous rejette, sous prétexte, est plein.
Direction Santa N Cruz en espérant qu’il nous acceptera
L’équipière est T aux manœuvres et s’en tire très bien
Aux commandes A elle subit moins contre-mouvements,
Et en outre une telle * occupation, l’empêche de s’ennuyer.
Ponton trois, panne nord C une VHF nous fixera notre sort,
Le maitre de port nous attend R sommes parés à la manœuvre,
Nous y sommes, enfin, nous y voilà U et c’est pas trop tard, en fin.
Z
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une tourelle marine
Avec une cardinale
Mais, tout aussi bien,
Une lampe pigeon ?
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Une lampe à pétrole et une traversée
Ont en général peu de points communs :
Même si la forme correspond bien à l’objet.
Elle ne nous éclaire en rien sur notre devenir.
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Dernier recours en cas de casse
Répétée lampes tempête à leds :
Temps passé, petite lampe pigeon
Éclairant avec son verre bombé.
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Symbolique
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Lampe Pigeon, star
Brûlant de tous ses feux
Et en termes de sécurité,
Et de coût, elle a représenté
Un progrès assez considérable.
L’usage du pétrole s’est répandu
De plus en plus en éclairage domestique
Pour se substituer presque complètement
À celui des bougies en cire, ou des huiles.
C’est le pétrole qui reste, de nos jours,
Le plus communément répandu.
Il est souvent employé par le riche
Plus fréquemment par le bourgeois,
Et presque totalement par le pauvre.
lampe-a-petrole.com/A-propos/La-lampe-Pigeon
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Descriptif
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141 – Croisière Las Palmas Santa Cruz Tenerife
Alignement central /Titre serpentin / Thème croisière
Forme droite / Rimes libres / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : verre
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Fond
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Évocation
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Dernier recours en cas de casse
Répétée lampes tempête à leds :
Temps passé, petite lampe pigeon
Éclairant avec son verre bombé.
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Symbolique
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Le verre,
Au sens commun,
Matériau fragile.
Les verres silicatés,
Comme verres d’oxydes
Ou de chalcogénures, sont
Effectivement plutôt fragiles
À une température ambiante
Dans le sens où ils peuvent
Être brisés sans générer
Moindre déformation
Non matériau ductile
Comme le plomb,
Qu’on peut déformer,
Plier, avant de le casser.
Wikipédia /Verre /Résistance
mécanique/ fragilité
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Corrélations
Fond/forme
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La lampe à pétrole est un vestige
D’un temps passé… d’un temps dépassé
Qui bien que ne manquant pas de charme
Éclairait peu, et provoquait des incendies.
L’électron et l’électronique en remplacement
Ont mis fin à son usage, sauf cas de coupure
De coupure de courant, cela va sans dire !
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Croisière en voilier
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Scénario
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Le départ est toujours moment magique : parti pour destination
de même que pour l’arrivée, découvrant une nouvelle terre, ile
après avoir croisé des ferries, ou énormes cargos, en mer !
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