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De Tenerife à La Gomera
Bien que le moteur donne
Parfois, quelques … signes,
De mauvais fonctionnement.
Fiable : seule façon d’être fixé,
Est de naviguer, réparer en mer.
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C’est proche de sport de haut vol
Tout bouge, vacille, est instable
Bateau dérive comme bouchon
Déjà que d’aborder un ponton
Rien qu’à la voile, seulement
Nous paraissait bien difficile
Et voici que le vent qui forcit
Et ne nous épargnera, en rien.
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Les dieux étaient avec nous
Lors de notre approche, port
Lors au vent, à mer, à bateau
On leur aura confié notre sort
Partis du port de San Miguel
Suite à panne refroidissement
Stoppés à l’entrée pour réparer
Pas un souffle de vent…moteur.
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À un moins d’un mile de la cote,
On maintient, tant bien que mal
Le bateau, stationnaire en houle,
Tandis que le capitaine plonge
Dans les entrailles de son moteur
Pour réparer encore … la pompe,
Qui nous a déjà fait le même coup
À l’entrée avec un sac papier aspiré.
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Après une heure, repartis au moteur,
Ça marche, mais pourvu que ça tienne !
Ah ces gens qui jettent leurs sacs à la mer !
Ça tient, on fonce de nouveau, à cinq nœuds.
Durant trois bonnes heures, le vent … oscillera
À trente et trente-cinq, pointe quarante nœuds,
On ne peut pas encore parler d’une vraie tempête
Mais, avec les vagues, en travers avant, du bateau,
Gerbes eau frappent franc-bord, arrosent la capote.
Est-ce début tempête, effet de foëne, ou, de venturi ?
Ça secoue, ça grince, ça vibre et ça remue, de partout,
On enfile la tenue complète du marin, lors de tempête,
Et l’on s’attache avec les sangles de sécurité, au bateau.
Le bateau cogne contre une plus grosse vague, et saute,
S’aplatit sur l’eau, fait vibrer sa coque : impressionnant.
Enfin, le calme revient, peu à peu, et en longeant la côte.
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Extensions
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Tant pis pour l’avarie,
Tempête pour la croisette,
Certains jours, tout va bien,
D’autres où rien ne convient.
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Naviguer est prendre du bon temps,
Du plaisir, de la passion mais aussi
Se payer parfois avarie moteur
Soit par manque de vent
Ou un début de tempête,
Voire par absence de météo.
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Ainsi va la vie, ainsi vont les choses
Il faut se rendre prêt à parer au pire,
Pour profiter, esprit zen, du meilleur.
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Une petite journée de navigation
Bien que plutôt mal… commencée,
Nous permet de rejoindre cette ile,
La Gomera, comme …. prometteuse
De belles et longues …… randonnées.
Voilà que le vent adonne, à l’arrivée.
L’heure de la tempête vient sonner
L’équipage tout autant que voilier
Nous jeter en port pour s’abriter.
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Il existe, entre toutes iles, des courriers,
Déversant flots de touristes, à la journée.
Notre moyen de transport est différent,
Très certainement moins performant,
Mais dans tous les cas, plus plaisant,
De notre point de vue, évidemment.
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Mis à part le problème du moteur,
Le reste était au niveau du bonheur,
Pas de quoi s’ennuyer, vents tournant,
Prise de ris, obligée, de temps en temps
Lors tout le monde se met à la manœuvre
On se croit presque prêt à traverser l’océan.
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143 – Calligramme
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De Tenerife D à La Gomera
Bien que le E moteur donne
Parfois quel * ques signes,
De mauvais S fonctionnement.
Fiable : seule A façon d’être fixé…
Est de navi N guer, réparer en mer….
C’est proche * de sport de haut vol……..
Tout bouge, M vacille, est instable……..……
Bateau dérive I comme bouchon…………..….
Déjà que d’a G border un ponton…….……………
Rien qu’à la U voile seulement….…………………..
Nous parais E sait bien difficile……………………….
Voici que le L vent qui forcit…………..……………..
Ne nous épar * gnera, en rien…………..…………… .
Les dieux éta À ient avec nous..…..…..…………….
Lors de notre * approche, port………………………
Lors au vent, S à mer, à bateau……….….………..
On leur aura A confié notre sort……….………….
Partis du port N de San Miguel……….………….
Suite à panne * refroidissement…….…………
Stoppés à l’en S trée pour réparer…………….
Pas un souffle E de vent, ni moteur…………
À un moins d’ B un mile de la cote….….
On maintient, A tant bien que mal……
Le bateau sta S tionnaire en houle…
Tandis que le T capitaine ..… plonge
Dans les ent I railles d’un moteur
Pour réparer A encore … la pompe,
Qui nous a dé N jà fait même coup
À l’entrée avec * sac papier aspiré.
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L A G O M E R A
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Après une heure, repartis au moteur,
Ça marche, mais pourvu que ça tienne !
Ah ces gens qui jettent leurs sacs à la mer !
Ça tient, on fonce de nouveau, à cinq nœuds.
Durant trois bonnes heures, le vent … oscillera
À trente et trente-cinq, pointe quarante nœuds,
On ne peut pas encore parler d’une vraie tempête
Mais, avec les vagues, en travers avant, du bateau,
Gerbes eau frappent franc-bord, arrosent la capote.
Est-ce début tempête, effet de foëne, ou, de venturi ?
Ça secoue, ça grince, ça vibre et ça remue, de partout,
On enfile la tenue complète du marin, lors de tempête,
Et l’on s’attache avec les sangles de sécurité, au bateau.
Le bateau cogne contre une plus grosse vague, et saute,
S’aplatit sur l’eau, fait vibrer sa coque, impressionnant !
Enfin, le calme revient, peu à peu, et en longeant la côte
Rejoignons le port, au moteur, en appui de grande voile,
Et sommes tous les trois heureux d’y être à cette heure.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un piédestal pour un trophée,
Une sculpture des plus modernes
En haut, le sillage de la croisière,
En accéléré, en bas le môle du port.
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Sillage est un révélateur d’un passage
Si petit soit-il, il laisse sa trace et s’évase
Finit par se perdre dans le flot de l’océan !
C’est pourquoi fond et forme correspondent.
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Chaque navigation laisse un sillage
Éphémère, sur la surface de la mer
Et qui sera beaucoup plus durable
En une mémoire qui se souvient.
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Symbolique
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Le sillage est la trace
Qui marquera le passage
D’un bateau dans un liquide
Ou d’un avion dans les airs.
En milieu incompressible d’eaux
Les molécules du liquide s’écartent
À l’avant du bateau, et elles forment
Une vague qui prend une forme de V,
Et dont l’amplitude décroitra toujours,
Au fur et à mesure qu’elle s’écartera.
Ces vagues pourraient être destructrices
Dans des milieux avec des berges fragiles.
L’angle formé par le sillage est égal à 39°.
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Descriptif
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143 – San Miguel – San Sebastian, La Gomera
Alignement central / Titre courbe / Thème croisière
Forme courbe / Rimes libres / Fond accordé à forme
Symbole de forme : sillage / Symbole de fond : trace
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Fond
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Évocation
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Chaque navigation laisse un sillage
Éphémère, sur la surface de la mer,
Mais qui laisse parfois sa trace,
En mémoire qui se souvient.
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Symbolique
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J’ai comme un trou noir……………
Au fond de ma mémoire…………..
Qui cache traces sillage ………
Sous-jacent que je me suis …..
Employé à oublier, ou non ….
Le pire est que lors je veux …
Les remettre en lumière, …..
Un trou noir persiste et …….
Pour moi, c’est troublant ………..
Suis certain de l’avoir vécu ………..
Tout de même mais où, quand …………….
Et avec quoi et pourquoi : cela …………………..
Demeure comme un mystère voilé …………………………..
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Corrélations
Fond/forme
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Sillage fait penser à voyage:
Pour le moins, un déplacement,
Laissant une trace visible et durable
Mais pas forcément physique, matière
Comme les fragrances d’un fin parfum !
Il devient parfois un synonyme de voie
À suivre : il les entraine en son sillage.
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Selon article paru revue Science et Avenir
Une équipe française remettrait en cause
La théorie sur le sillage laissé par les bateaux,
En démontrant qu’il ressemblerait à l’onde de choc
D’un avion supersonique franchissant mur du son.
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Les objets se déplaçant à la surface d’un liquide,
Comme les bateaux ou bien comme les canards
Créent un sillage de vagues formant un « V ».
Un sillage est toujours une trace fragile
Et qui disparait au bout d’un temps
Comme un nuage, un arc-en-ciel.
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Croisière du voilier
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Scénario
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Quittons San Miguel d’Abona : une ville… des plus charmantes,
où l’on n’y aura pas trop trainé : en route pour l’ile de La Gomera,
arrivés à la Gomera, des hauteurs, on aperçoit très bien Mont Teide.
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