149 – Déjeuner au pied de deux palmiers, perchés

Visuels et textuels  >>  

.

En une randonnée

Démarrée à l’envers,

L’on a plus de chances

De se tromper au départ

De chemin  ou de croisée,

Et de ne plus les retrouver,

Suite à erreurs de parcours,

En tout début de randonnée,

Lors commençons à grimper,

À grimper  presque tout droit,

Un sentier,  fait de pierrailles,

Menant à un petit monticule,

Perché à flanc de montagne.

 .

Et lors nous nous sommes réfugiés sous trois palmiers

Trônant là, comme trois égarés, et, parmi des milliers,

Émergeant, comme des piliers, dans le fond de Vallée

Grand Rey Gomera où leur ombre nous a rafraichis.

.

De notre point de vue, le paysage s’étalait partout

Maisons, villages, parsemées à flanc de coteau,

Nous  présentaient  leurs  terrasses  rouges,

Agrémentées des leurs murs multicolores

Et qui se fondaient à même la verdure.

.

Et là, nous y mangeons nos salades,

Et avec de bons légumes, sans pareils,

Réchauffés par chaleur, intense, soleil,

Ça leur donnait un goût moins fade

Nous  y avons passé bonne heure.

.

Assommés par le soleil, épuisés par la grimpée

Commençant à ressembler de plus en plus, escalade,

Tellement les pentes devenaient de plus en plus raides,

Tellement les chemins se perdaient dans roches et murs.

.

Une fois  le repas terminé,  nous redescendons  au village,

En recherchant le sentier longeant le flanc de la montagne

Plutôt que tenter de le trouver, en la grimpant tout droit :

Attention à glissade, mettant sur le dos et tordant le pied,

Nous voilà de retour à village : c’est notre point de départ.

.

Nous interrogeons les gens et nous remettons d’émotions.

Personne ne connaissait ce sentier, nous l’avions imaginé,

Nous descendons, avec la voiture  vers Vallée Grand Rey,

Là, nous découvrons une chapelle, dénommée ermitage,

C’était bon sens point de départ pour notre randonnée,

Or il est quinze heures passés : trop tard pour refaire !

.

Nous faisons contre notre mauvaise fortune bon cœur

Nous nous baignerons sur une plage de sable, tout noir,

En mer chaude idyllique, et voilà que cette seconde pause

Nous plonge en un autre monde, ailleurs sous les cocotiers.

.

.

Extension

.

Notre pique-nique était avec nous,

On avait bien fait  de l’emporter :

C’était pour sûr, bonne décision.

À force de monter  et grimper,

Jusqu’à  n’en plus … pouvoir,

L’on se trouverait… coincés.

Il fallait  nous  trouver,  vite,

Un  coin  d’ombre, agréable,

Tant, là-haut : sous  le  soleil,

Il faisait … trente-cinq degrés.

.

Des palmiers par ci, palmiers par-là : c’est normal aux Canaries,

Même s’ils ne seront pas, le plus souvent, répartis par colonies,

Comme ce sera le cas pour notre pause-déjeuner de rando, ici.

Ils tranchent par un tronc étroit, long, des feuilles, en pétard,

Ils ont un charme, bien à eux, et nous gratifie de leur ombre,

Avant d’abandonner notre rando, pour l’avoir pris à l’envers.

Nous nous consolons par bain chaud en plage de sable noir !

.

Non seulement on aura pris le chemin

Rando à l’envers, en plus on a grimpé,

Trop haut, jusqu’à être devant falaise :

.

Les erreurs  de parcours  en randonnée

Sont plutôt rares, et voire  accidentelles,

En général nous les préparons assez bien.

.

Nous avions  oublié  notre carte  au  bateau,

Chose visiblement à ne pas faire, hasardeuse,

Et nous nous sommes fiés à une seule pancarte

.

Mais  notre moral, pour autant, n’a pas été atteint,

Nous avions toute la journée et il faisait beau temps,

C’est pourquoi nous avons pu nous baigner à la soirée.

.

.

Épilogue  

.

Quel rapport entre parfum et déjeuner :

 Aucun, si ce n’est l’odeur d’un bon pain,

D’un bon beurre, pâté, à étaler dessus.

 

***

 

Après quelques heures de randonnée,

Appétit réveille l’estomac vide de rien,

Arbres se font rares,  ombres aperçues.

 

***

 

L’air est très sec et le soleil, très chaud,

Abri palmier est tout  ce qu’il nous faut,

Bien perché,  l’on verra tout,  de là-haut.

 

***

 

Quoi de plus naturel et de plus commun

Qu’un pic-nic en pleine nature sauvage

Si ce n’est pure communion avec elle.

 

***

 

Ne me souviens de ce que j’ai mangé,

Qu’atmosphère belle journée… d’été,

Et de la plénitude du temps  arrêté.

 

***

 

Derrière, tout autour, la montagne

Devant, jusqu’à  l’horizon : la mer,

Un paysage de rêve et de mystère.

.

.

149 – Calligramme

.

En une      D  randonnée

Démarrée   É    à l’envers,

L’on a plus   J   de chances

Se tromper   E     au départ

De chemin,    U    de croisée,

Et ne plus les  N     retrouver,

Suite erreurs   E       parcours,

En tout début  R    randonnée,

Lors commençons   à grimper.

À grimper  presque tout droit,

Un sentier,  fait de pierrailles,

Menant à un petit monticule,

Perché à flanc de montagne.

P  E  R  C  H  É  S

Et lors nous nous sommes réfugiés sous trois palmiers

Trônant là, comme trois égarés, et, parmi des milliers,

Émergeant, comme  des piliers, dans le fond de Vallée

Grand Rey Gomera, où leur ombre nous a rafraichis.

De notre point de vue, le paysage s’étalait partout,

Maisons, villages, parsemées à flanc de coteau,

Nous présentaient  leurs terrasses  rouges,

Agrémentées par des murs multicolores

.

Qui se fondaient dans la verdure.

Et là, nous y mangeons nos salades,

Et avec de bons légumes, sans pareils.

Réchauffés par chaleur intense soleil

Ça leur donne un goût moins fade

Nous avons passé bonne heure,

.

Assommés par le soleil, épuisés par la grimpée

Commençant à ressembler de plus en plus, escalade,

Tellement les pentes devenaient de plus en plus raides,

Et tellement les chemins se perdaient  en roches et murs.

Une fois le repas terminé, nous redes   A  cendons  au village,

En recherchant le sentier longeant   U  le flanc de la montagne

Plutôt que tenter de le trouver     *     en la grimpant tout droit.

Attention à glissade mettant     P    sur le dos et tordant le pied.

Nous voilà retour au village      I      c’est notre point de départ !

Nous interrogeons les gens et    E    nous remettons d’émotions.

Là, personne ne connaissait ce    D    sentier, on l’avait imaginé.

Nous descendons, avec la voiture    *       vers Vallée Grand Rey,

Et nous découvrons une chapelle,      P     dénommée ermitage,

C’était point de départ, bon sens pour    A      notre randonnée,

Or il est quinze heures passés : trop tard     L        pour refaire !

Nous ferons, contre notre mauvaise fortune      M       bon cœur

Et nous nous baignerons sur des plages de sable      I            noir

En une mer chaude idyllique, c’est ainsi que seconde   E    pause.

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

149 4

.

Évocation 

.

Forme d’instrument de musique

Une tourelle   avec   sa cardinale,

Ou encore un flacon de parfum,

Exhalant odeur randonnée.

.

Beau flacon et fermé par beau bouchon,

convenant parfaitement à un bon parfum,

mais rien à voir avec déjeuner sous palmier.

.

Qu’y aurait-il de commun entre randonnée 

Et un flacon de parfum ?

Il n’y a rien en apparence quoiqu’en réalité,

L’odeur de rando demeure.

.

Symbolique

.

Un parfum

Est une odeur

Ou plus souvent

Une composition odorante

Plus ou moins persistante,

Naturellement émise par

Une plante,   un animal,

Un champignon, ou un

Environnement.

Dans la nature,

.

Les parfums sont souvent

Des    messages   chimiques

Et biochimiques, notamment

 Phéromones, phytohormones.

Wikipédia : parfum

.

.

Descriptif

 .

149 – Déjeuner, perchés au pied de palmier

Alignement  central / Titre serpentin /Thème  rando

Forme courbe  /  Rimes libres  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : flacon / Symbole de fond : parfum

.

.

Fond

.

Évocation 

.

149 6

.

Qu’y aurait-il de commun entre randonnée 

Et un flacon de parfum ?

Il n’y a rien en apparence quoiqu’en réalité,

L’odeur de rando demeure.

.

Symbolique 

 .

Un parfum est une odeur

Ou plus souvent une composition

Odorante plus ou moins persistante

Et naturellement émise par une plante,

Un animal, champignon, environnement.

.

Dans  la nature, les parfums  sont souvent

Des messages chimiques, et, biochimiques,

Notamment phéromones, phytohormones.

Modifié, source : Wikipédia.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Quel lien entre repas et parfum

Aucun, sinon  l’odeur  des mets,

Que ce soit, melon  ou  jambon,

L’on en respire tous les atomes

Qui en plus nous mettent ou non

En appétit et génèrera les plaisirs

De les manger, que dis-je, déguster,

Qui ne nous laissera pas sur notre faim

Nous permettra de continuer notre chemin.

Marcher le ventre creux est doubler l’épreuve,

Et ne rien boire deviendrait comme de la tripler

 .

.

Un piquenique  sous un palmier

.

Scénario

.

     Des palmiers, il y en a un peu partout sur l’Ile de La Gomera

nous en avons trouvez trois, perchés, pour nous faire de l’ombre,

puis nous sommes allés nous baignés à la plage de Valle Gran Rey.

.

Visuels et textuels  >>  


Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *