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En une randonnée
Démarrée à l’envers,
L’on a plus de chances
De se tromper au départ
De chemin ou de croisée,
Et de ne plus les retrouver,
Suite à erreurs de parcours,
En tout début de randonnée,
Lors commençons à grimper,
À grimper presque tout droit,
Un sentier, fait de pierrailles,
Menant à un petit monticule,
Perché à flanc de montagne.
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Et lors nous nous sommes réfugiés sous trois palmiers
Trônant là, comme trois égarés, et, parmi des milliers,
Émergeant, comme des piliers, dans le fond de Vallée
Grand Rey Gomera où leur ombre nous a rafraichis.
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De notre point de vue, le paysage s’étalait partout
Maisons, villages, parsemées à flanc de coteau,
Nous présentaient leurs terrasses rouges,
Agrémentées des leurs murs multicolores
Et qui se fondaient à même la verdure.
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Et là, nous y mangeons nos salades,
Et avec de bons légumes, sans pareils,
Réchauffés par chaleur, intense, soleil,
Ça leur donnait un goût moins fade
Nous y avons passé bonne heure.
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Assommés par le soleil, épuisés par la grimpée
Commençant à ressembler de plus en plus, escalade,
Tellement les pentes devenaient de plus en plus raides,
Tellement les chemins se perdaient dans roches et murs.
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Une fois le repas terminé, nous redescendons au village,
En recherchant le sentier longeant le flanc de la montagne
Plutôt que tenter de le trouver, en la grimpant tout droit :
Attention à glissade, mettant sur le dos et tordant le pied,
Nous voilà de retour à village : c’est notre point de départ.
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Nous interrogeons les gens et nous remettons d’émotions.
Personne ne connaissait ce sentier, nous l’avions imaginé,
Nous descendons, avec la voiture vers Vallée Grand Rey,
Là, nous découvrons une chapelle, dénommée ermitage,
C’était bon sens point de départ pour notre randonnée,
Or il est quinze heures passés : trop tard pour refaire !
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Nous faisons contre notre mauvaise fortune bon cœur
Nous nous baignerons sur une plage de sable, tout noir,
En mer chaude idyllique, et voilà que cette seconde pause
Nous plonge en un autre monde, ailleurs sous les cocotiers.
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Extension
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Notre pique-nique était avec nous,
On avait bien fait de l’emporter :
C’était pour sûr, bonne décision.
À force de monter et grimper,
Jusqu’à n’en plus … pouvoir,
L’on se trouverait… coincés.
Il fallait nous trouver, vite,
Un coin d’ombre, agréable,
Tant, là-haut : sous le soleil,
Il faisait … trente-cinq degrés.
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Des palmiers par ci, palmiers par-là : c’est normal aux Canaries,
Même s’ils ne seront pas, le plus souvent, répartis par colonies,
Comme ce sera le cas pour notre pause-déjeuner de rando, ici.
Ils tranchent par un tronc étroit, long, des feuilles, en pétard,
Ils ont un charme, bien à eux, et nous gratifie de leur ombre,
Avant d’abandonner notre rando, pour l’avoir pris à l’envers.
Nous nous consolons par bain chaud en plage de sable noir !
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Non seulement on aura pris le chemin
Rando à l’envers, en plus on a grimpé,
Trop haut, jusqu’à être devant falaise :
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Les erreurs de parcours en randonnée
Sont plutôt rares, et voire accidentelles,
En général nous les préparons assez bien.
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Nous avions oublié notre carte au bateau,
Chose visiblement à ne pas faire, hasardeuse,
Et nous nous sommes fiés à une seule pancarte
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Mais notre moral, pour autant, n’a pas été atteint,
Nous avions toute la journée et il faisait beau temps,
C’est pourquoi nous avons pu nous baigner à la soirée.
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Épilogue
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Quel rapport entre parfum et déjeuner :
Aucun, si ce n’est l’odeur d’un bon pain,
D’un bon beurre, pâté, à étaler dessus.
***
Après quelques heures de randonnée,
Appétit réveille l’estomac vide de rien,
Arbres se font rares, ombres aperçues.
***
L’air est très sec et le soleil, très chaud,
Abri palmier est tout ce qu’il nous faut,
Bien perché, l’on verra tout, de là-haut.
***
Quoi de plus naturel et de plus commun
Qu’un pic-nic en pleine nature sauvage
Si ce n’est pure communion avec elle.
***
Ne me souviens de ce que j’ai mangé,
Qu’atmosphère belle journée… d’été,
Et de la plénitude du temps arrêté.
***
Derrière, tout autour, la montagne
Devant, jusqu’à l’horizon : la mer,
Un paysage de rêve et de mystère.
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149 – Calligramme
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En une D randonnée
Démarrée É à l’envers,
L’on a plus J de chances
Se tromper E au départ
De chemin, U de croisée,
Et ne plus les N retrouver,
Suite erreurs E parcours,
En tout début R randonnée,
Lors commençons à grimper.
À grimper presque tout droit,
Un sentier, fait de pierrailles,
Menant à un petit monticule,
Perché à flanc de montagne.
P E R C H É S
Et lors nous nous sommes réfugiés sous trois palmiers
Trônant là, comme trois égarés, et, parmi des milliers,
Émergeant, comme des piliers, dans le fond de Vallée
Grand Rey Gomera, où leur ombre nous a rafraichis.
De notre point de vue, le paysage s’étalait partout,
Maisons, villages, parsemées à flanc de coteau,
Nous présentaient leurs terrasses rouges,
Agrémentées par des murs multicolores
.
Qui se fondaient dans la verdure.
Et là, nous y mangeons nos salades,
Et avec de bons légumes, sans pareils.
Réchauffés par chaleur intense soleil
Ça leur donne un goût moins fade
Nous avons passé bonne heure,
.
Assommés par le soleil, épuisés par la grimpée
Commençant à ressembler de plus en plus, escalade,
Tellement les pentes devenaient de plus en plus raides,
Et tellement les chemins se perdaient en roches et murs.
Une fois le repas terminé, nous redes A cendons au village,
En recherchant le sentier longeant U le flanc de la montagne
Plutôt que tenter de le trouver * en la grimpant tout droit.
Attention à glissade mettant P sur le dos et tordant le pied.
Nous voilà retour au village I c’est notre point de départ !
Nous interrogeons les gens et E nous remettons d’émotions.
Là, personne ne connaissait ce D sentier, on l’avait imaginé.
Nous descendons, avec la voiture * vers Vallée Grand Rey,
Et nous découvrons une chapelle, P dénommée ermitage,
C’était point de départ, bon sens pour A notre randonnée,
Or il est quinze heures passés : trop tard L pour refaire !
Nous ferons, contre notre mauvaise fortune M bon cœur
Et nous nous baignerons sur des plages de sable I noir
En une mer chaude idyllique, c’est ainsi que seconde E pause.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Forme d’instrument de musique
Une tourelle avec sa cardinale,
Ou encore un flacon de parfum,
Exhalant odeur randonnée.
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Beau flacon et fermé par beau bouchon,
convenant parfaitement à un bon parfum,
mais rien à voir avec déjeuner sous palmier.
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Qu’y aurait-il de commun entre randonnée
Et un flacon de parfum ?
Il n’y a rien en apparence quoiqu’en réalité,
L’odeur de rando demeure.
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Symbolique
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Un parfum
Est une odeur
Ou plus souvent
Une composition odorante
Plus ou moins persistante,
Naturellement émise par
Une plante, un animal,
Un champignon, ou un
Environnement.
Dans la nature,
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Les parfums sont souvent
Des messages chimiques
Et biochimiques, notamment
Phéromones, phytohormones.
Wikipédia : parfum
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Descriptif
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149 – Déjeuner, perchés au pied de palmier
Alignement central / Titre serpentin /Thème rando
Forme courbe / Rimes libres / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : flacon / Symbole de fond : parfum
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Fond
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Évocation
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Qu’y aurait-il de commun entre randonnée
Et un flacon de parfum ?
Il n’y a rien en apparence quoiqu’en réalité,
L’odeur de rando demeure.
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Symbolique
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Un parfum est une odeur
Ou plus souvent une composition
Odorante plus ou moins persistante
Et naturellement émise par une plante,
Un animal, champignon, environnement.
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Dans la nature, les parfums sont souvent
Des messages chimiques, et, biochimiques,
Notamment phéromones, phytohormones.
Modifié, source : Wikipédia.
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Corrélations
Fond/forme
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Quel lien entre repas et parfum
Aucun, sinon l’odeur des mets,
Que ce soit, melon ou jambon,
L’on en respire tous les atomes
Qui en plus nous mettent ou non
En appétit et génèrera les plaisirs
De les manger, que dis-je, déguster,
Qui ne nous laissera pas sur notre faim
Nous permettra de continuer notre chemin.
Marcher le ventre creux est doubler l’épreuve,
Et ne rien boire deviendrait comme de la tripler
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Un piquenique sous un palmier
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Scénario
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Des palmiers, il y en a un peu partout sur l’Ile de La Gomera
nous en avons trouvez trois, perchés, pour nous faire de l’ombre,
puis nous sommes allés nous baignés à la plage de Valle Gran Rey.
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