Tout départ,
Serait stressant
Le nôtre en tous cas
L’est bien, aujourd’hui,
Tant, pour les préparatifs
Qu’au cours de notre trajet,
Car c’est tout un programme
Pour démarrer, pour arriver,
Pour ne pas trop dépenser,
Pour accomplir le trajet,
Pour bénéficier du vol,
Le plus direct possible
Et pour ne pas perdre
Ses bagages en route
Pour ne pas galérer,
Pour les…récupérer.
L’on ne sera jamais,
À l’abri de surprises,
Retards, annulations,
Majorations ou grèves.
Tout voyage, en un avion,
Restera et toujours, un défi :
Pour moitié dans organisation,
Pour autre moitié, pour émotion.
Assis dans l’avion, contrat est rempli
Presque, s’agit encore d’arriver vivant,
Si possible en bonne forme à destination
Mais cela ne dépend pas toujours de nous,
En bagages, faut pas dépasser quinze kilos,
Pour celui de la soute et dix, dans la cabine,
Pas simple pour nous, qui partons deux mois !
Pour cette fois, nous avons un supplémentaire,
Un bon vélo pliant qui pèse la quinzaine de kilos !
Mais nous avons droit à vingt, on aura une marge,
À l’aéroport, de quelques kilos, mais sait-on jamais.
Nous arrivons à l’aéroport, un peu avant six heures.
Avion affiché sans précision de numéro de comptoir.
Et la foule se masse devant ensemble de ces derniers
Progresse, très lentement, vers leur embarquement
Sept heures : notre avion a disparu de tous tableaux
Sans qu’il y ait eu mention de délai ni de comptoir.
Lors nous arrivons à atteindre un de ces derniers
On s’entend dire, que l’enregistrement est clos.
C’est incompréhensible c’est problématique
Et pour nous, c’est le seul de la journée !
Renseignement pris par le téléphone
Ce serait le système informatique
Qui aurait pris cette décision,
Le vol serait encore ouvert.
.
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Extension
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Notre demande d’information
Suscite un mouvement de foule
Vers un comptoir venant de s’ouvrir
Car nous sommes loin d’être les seuls :
Il concernerait presque moitié de l’avion.
.
Le vol partira avec une heure de retard,
Suite au temps pour passer la douane,
Faire l’appel et regagner nos sièges,
Affolés d’avoir cru rater l’avion.
.
Tout cela pour une panne informatique
Sur les écrans que les hôtesses ni personne
N’avaient pris soin de constater, d’informer !
.
On ne sait pas pourquoi, au juste,
Le départ pour une ile…lointaine
Est toujours stressant. Déjà que
Le suivant est que le lendemain
Et la douane est plus tatillonne
Et se sentir perdu ou en retard
Augmente encore battements.
.
Maman … j’ai raté l’avion !
Maman, j’ai encore raté l’avion
Référence à deux films comiques :
Quand c’est un autre : humoristique
Mais si c’est le sien : c’est la panique !
.
Or prendre l’avion est prendre un risque
Comme pour tout transport, accentué ici
Par le fait qu’il n’y aura pas d’alternative
Et en cas de transfert, tout se complique
Sans compter les valises qui s’égarent !
.
Un soulagement quand on a décollé :
L’on finira par arriver quelque part :
Problème et sommes pris en charge,
Dormons donc sur nos deux oreilles
Si tant est qu’on ne nous… réveille.
.
.
Épilogue
Un départ en avion en catastrophe,
Une annulation de dernière minute
Un changement d’horaire, d’avion
Une perte, égarement de bagages
***
Correspondance ratée en retard,
Une place faussement attribuée,
J’en passe, la liste serait longue :
Qui n’aura connu cela, à voyager.
***
De toute façon, qu’importe moyens
Le fait seul de se déplacer est risquer
De se trouver stressé par contretemps :
Pour être patient, faut avoir un plan B.
***
Plan A, ou plan B, c’est parfois plan T,
C’est-à-dire passer la nuit dans l’aéroport
Avec ce que l’on imagine, pour son confort :
Chambre de bonne devient des plus désirées.
***
Toujours est-il, cette fois, on s’en est bien tiré
Nous voilà en bon avion qui va bientôt décollé,
On pousse un ouf de soulagement, relâchement :
Attendons la suite et profitons moment présent !
.
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Calligramme
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Tout départ,
Serait stressant
Le nôtre en tous cas
L’est bien, aujourd’hui,
Tant, pour D les préparatifs
Qu’au cours É de notre trajet,
Car c’est tout P un programme
Pour démarrer A pour arriver,
Pour ne pas trop R dépenser,
Pour accomplir T le trajet,
Pour bénéficier * du vol,
Le plus direct D possible
Pour ne pas E perdre
Ses bagages en route
Pour ne pas galérer,
Pour les…récupérer.
L’on ne sera jamais,
À l’abri de surprises,
Retards, annulations,
Majorations ou grèves.
Tout voyage, en un avion,
Restera et toujours, un défi :
Pour moitié dans organisation,
Pour autre moitié, pour émotion.
Assis dans l’avion, contrat est rempli
Presque, s’agit encore d’arriver vivant,
Si possible en bonne * forme à destination
Mais cela ne dépend C pas toujours de nous,
En bagages, faut pas H dépasser quinze kilos,
Pour celui de la soute A et dix, dans la cabine,
Pas simple pour nous, R qui partons deux mois !
Pour cette fois, nous L avons un supplémentaire,
Un bon vélo pliant qui E pèse la quinzaine de kilos !
Mais nous avons droit à R vingt, on aura une marge,
À l’aéroport, de quelques O kilos, mais sait-on jamais.
Nous arrivons à l’aéroport, I un peu avant six heures.
Avion affiché sans précision – de numéro de comptoir.
Et la foule se masse devant L ensemble de ces derniers
Progresse, très lentement, E vers leur embarquement
Sept heures : notre avion a S disparu de tous tableaux
Sans qu’il y ait eu mention * de délai ni de comptoir.
Lors nous arrivons à attein C dre un de ces derniers
On s’entend dire, que l’en A registrement est clos.
C’est incompréhensible N c’est problématique
Et pour nous, c’est le A seul de la journée.
Renseignement pris R par le téléphone
Ce serait le système I informatique
Qui aurait pris cet E te décision,
Le vol serait enco S re ouvert.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une bouteille,
Flacon de parfum
Tout autant qu’une
Quille de bowling ?
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Quille de bowling ressemblant profil
D’un gros avion de ligne
Sans les ailes, sans queue, sans train
D’atterrissage, bien sûr !
Symbolique
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« Aujourd’hui, je prends la quille ! »,
« Aujourd’hui, vivement la quille ! »
Qui n’a pas déjà entendu quelqu’un
Prononcer l’une de ces expressions,
Pour signifier la liberté, ou le fait
Qu’il est au point prendre retraite ?
Apparue vers les années 1930,
L’expression « La quille »viendrait,
Selon des sources encyclopédiques,
Du verbe quiller qui signifierait :
Abandonner ou voire, quitter.
Defense.gouv.fr/actualites/articles
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Descriptif
134 – Départ de Charleroi pour Les Canaries
Alignement central / Titre droit / Thème transport
Forme en ovale / Rimes libres / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : quille / Symbole de fond : bowling
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Fond
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Évocation
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Quille de bowling ressemblant profil
D’un gros avion de ligne
Sans les ailes, sans queue, sans train
D’atterrissage, bien sûr !
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Symbolique
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Le bowling est un sport
Ou jeu inventé au XIXe siècle
Aux USA : premier championnat
A eu lieu à Chicago en 1901.
Le mot est d’origine anglo-saxonne.
Ce jeu consiste à faire tomber des quilles
Avec boule assez lourde. Il y a 10 quilles.
Pour compter les points, cela dépendra
Des quilles restantes qui sont debout.
Le joueur a droit à deux lancers.
Le poids de la boule est de 8 kg,
Son diamètre 22 cm maxi.
Score parfait maximum
Est de 300 points.
fr.vikidia.org/wiki/Bowling
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Corrélations
Fond/forme
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Une quille a beau avoir une forme de fuselage
D’un avion de ligne, elle n’en aura pas l’usage
Il s’agirait bien là d’une libre interprétation
Plus proche de mise en récit que de poésie.
Or la quille veut, tout de même, signifier,
Un départ, au loin, en tous cas, ailleurs,
Sens propre autant qu’au sens figuré.
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Le stress est souvent le plus fort au moment de prendre l’avion,
si l’on est en salle d’attente, tout peut déraper à tout moment,
et soulagement, bien garanti, une fois, embarqué, installé !
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Enfin dans l’avion près décollage
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Scénario
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Le stress est souvent le plus fort au moment de prendre l’avion,
si l’on est en salle d’attente, tout peut déraper à tout moment,
et soulagement, bien garanti, une fois, embarqué, installé !
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