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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Dix jours, c’est rien,
Mais c’est une éternité
Si chaque jour, qui vient,
Est à pointer, sur calendrier,
Comme un de plus à atteindre
Ou un de moins à t’attendre
Pour, et enfin, entendre
Ma peine s’éteindre.
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Ce n’est pas tant
Le jour, que la nuit,
Que je me sens amant,
Bien que tu ne sois au lit,
Me retourne et ton fantôme,
J’étreins dans mes bras vides.
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J’imagine … sweet home,
Avec toi, en compagne,
Tant me déclare, avide
De battre ta campagne.
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En dix jours à t’attendre,
Autant de nuits à suspendre
Un rêve inachevé de t’entendre
Me dire des mots doux et tendres.
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J’ai mon cœur qui se serre puis qui bât,
Chaque fois que je pense, fort, rien qu’à toi,
J’ai beau imaginer beau te désirer tu n’es pas là,
Il n’y a que toi qui me comprennes dans tes bras.
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Ce n’est pas vrai, me diras-tu qu’est-ce dix jours,
Nous avons la vie devant, et cela, pour toujours,
Un long amour souhaité, après la vie commune,
Ne serait que vœu pieux que cerveau embrume
Quand bien même je ne sais trop si tu m’aimes
Laisse-moi en rêver jusqu’au matin blême
Me ramenant à cette réalité, morose,
Sans toi, ne suis plus grand-chose.
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Depuis, dix jours, je t’attends,
Avec, mon cœur t’aimant,
Et avec mon sentiment
Ce n’est pas du vent,
À croire que vent
Porte vers toi,
Mes-sa-ges
Pa-ges,
Voix
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Extensions
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Voilà bien, s’il en est, une belle déclaration d’amour,
Et qui réfute toute contradiction ou toute répudiation.
L’absence et le manque sont prégnants quand on aime !
Pour combler cette absence, rien de mieux que d’occuper,
À fond, ses jours, d’un tas d’activités qui nous en divertit
Or que faire la nuit, lors on se réveille, ne s’endort plus !
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Dix jours c’est rien, contre soixante si ce n’est le double
Pour des couples, qui sont séparés, par trop de distances
Pour se rencontrer physiquement mais pas virtuellement !
C’est là que tout se joue, en la communication, quotidienne
Qui fait que quoiqu’il advienne, autres envies, sollicitations,
C’est le lien qui tient, qui prévaut, qui l’emporte sur le reste.
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Tant que passion amoureuse dure, manque est présent, fort,
Suite à quoi elle se transformerait en attachements qui font
Qu’on souffre moins d’absence et on diffère plus facilement.
Différer, serait un maitre mot, pour que son désir soit
Encore plus fort au lieu de consommer en l’instant,
Mécaniquement tant notre cerveau a cette
Capacité de réguler nos hormones.
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Dix jours, c’est rien, ce n’est pas une année, une éternité
Mais si on les compte ou que les soupire et souvent,
C’est frustrant, c’est manquant, c’est embêtant,
A ce point que l’on souhaite d’y être arrivé !
Quel jour on est déjà, quand tu seras là
Tant de t’attendre, je ne fais que ça
Et je m’ennuie de tout et de toi,
Comme un toutou qui aboie
Maitresse n’entend pas !
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L’attente est période affreuse ou délicieuse,
Tout dépend si l’on est à même de différer,
Ou non : désir, plaisir, devient tyrannique !
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Il y en a pensant : je veux tout, tout de suite
Impatience devient comme leur obsession ;
D’autres qui s’occupent, font autres choses,
Et la veille, se réveille comme par merveille ;
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Le reste qui dès qu’ils auront du temps libre
Se mettront dans l’idée à repenser à l’aimé !
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Attente est entre cauchemar, pause, rêverie :
Ce n’est pas tant le jour qui posera problème
Que la nuit, ou les stimulations se réduisent,
Et laissent le champ libre à leur inconscient,
Et contre ce dernier … impossible de lutter !
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Fragments
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Que ce soit l’image de la toupie, sablier,
en ces deux cas, temps nous est compté,
attendre est le contraire de se précipiter,
vouloir réagir aujourd’hui, procrastiner.
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Attendre a toujours été, une joie ou peine :
joie de décompter les jours d’un rencontre,
peine de se dire qu’il reste trop longtemps,
on peut encore, ou bien on n’en peut plus !
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Attendre durant le jour, on peut s’occuper,
s’obscurcir l’esprit ou à autre chose penser,
attendre, durant nuit, empêche de dormir,
on se tourne et retourne et à n’en plus finir.
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Le temps de la toupie dépend de sa qualité,
sans compter de force de celui qui la lance,
temps sablier sera toujours fixé à l’avance,
et on aura beau dire, on ne peut rien y faire.
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Attendre en espérant convoquera tourbillon,
attentes, avec doutes, en spirale se mettront,
tourbillon de l’amour, approches produiront,
tandis que son manque au fond, entraineront.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Dix jours, c’est rien,
Mais c’est une éternité
Si chaque jour, qui vient,
Est à pointer, sur calendrier,
Comme un de plus à atteindre
Ou un de moins à t’attendre
Pour, et enfin, entendre
Ma peine s’éteindre.
Ce n’est pas tant
Le jour, que la nuit,
Que je me sens amant,
Bien que tu ne sois au lit,
Me retourne et ton fantôme,
J’étreins dans mes bras vides.
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J’imagine, sweet home,
Avec toi, en compagne,
Tant me déclare, avide
De battre ta campagne.
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En dix jours * à t’attendre,
Autant de nuits D à suspendre
Et le rêve inachevé I de t’entendre
Me dire des mots doux X et très tendres.
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J’ai mon cœur J qui se serre A et qui bât,
Chaque fois que O je pense, fort, T rien qu’à toi,
J’ai beau imaginer U beau te désirer T tu n’es pas là,
Il n’y a que toi qui R me comprennes E dans tes bras.
Ce n’est pas vrai, N diras-tu N qu’est dix jours,
Nous avons la vie É devant T et pour toujours,
Amour souhaité S après E vie commune,
Ne serait que vœu pieux E que cerveau embrume
Quand bien même je ne T sais trop si tu m’aimes
Laisse-moi en rêver jus * qu’au matin blême
Me ramenant à cette D réalité, morose,
Sans toi, ne suis plus E grand-chose.
Depuis, dix jours, * je t’attends,
Avec, mon cœur N t’aimant,
Et avec mon U sentiment
Ce n’est pas I du vent,
À croire T que vent
Porte S vers toi,
Mes-sa-ges
Pa-ges,
Voix
V
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Forme
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Évocation
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Un pendentif ou boucle d’oreille
Une sorte de pendule magique,
À tourner en rond comme toupie
Qui tournera le temps du sablier ?
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Une toupie est un peu comme un sablier :
Une fois, bien lancée,
Elle mettra un temps certain avant de
Finir par tomber !
La toupie et le sablier se ressemblent,
L’un par mouvement ; l’autre, sa durée,
Attendre est comme tourner en une cage
Dont on attend que porte s’ouvre, fin/fond.
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Symbolique
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» Comme la
Vie d’homme,
Une toupie
Lancée cherche
Son équilibre sur son axe
Et rapidement tourbillonne
Avec une régularité et un brio,
Semblant avoir l’éternité devant
Avant de perdre petit à petit vitesse,
S’épuiser et au final, s’arrêter au sol,
Terrassée par sa course folle
Contre forces physiques
Régissant notre
Univers »
VVV
V
toupie-shop.com/toupie-symbole
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Fond
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Évocation
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Une toupie est un peu comme un sablier :
Une fois, bien lancée,
Elle mettra un temps certain avant de
Finir par tomber !
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Symbolique
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Le sablier est un instrument
Servant à mesurer le temps.
Il symbolise: tempérance
L’éternité, prudence,
Recommencement.
Lors il est associé
Au temps cyclique.
Tant cet instrument peut
Être retourné indéfiniment,
Et c’est donc le même sable qui
S’écoule dans le récipient opposé.
symbolise éternel recommencement.
1001symboles.net/symbole
/sens-de-sablier
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Fond/forme
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Les nuits, plus courtes que les jours, en été
Se ressentent plus longues en état d’attente.
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C’est bien pire encore l’hiver quand les nuits,
N’en finissent plus, et que l’obscurité, totale,
Favorise projection d’aimé sur écran interne.
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Le manque parait insoluble, et voire éternel.
C’est alors que l’on entre dans un tourbillon
Dans la spirale nous entraine en déprime.
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