558 – Imprimée, oubliée, retrouvée, image !

Visuels et textuels >> 

.

L’oubli est  comme un pli,

En structures ou méandres,

Nos mémoires permanentes,

Sans elles, souvenir  est terni.

Le tien  me semblait pourtant

Bien imprimée  et dans le dur

Tant il était beau, il était pur.

C’était sans compter, temps.

.

T’oublier  … complètement,

Je ne le saurais …  jamais.

Dès que  je  croise  autre,

Ressemblant vraiment,

Mon cœur me trahit,

Émotion m’envahit

Tout  me  revient

D’un seul coup

Et beaucoup

C’est  fou

Et fou

V

.

Je  l’ai imprimée, oubliée puis retrouvée,

L’image de toi,  qui hantait ma mémoire.

 Elle était tapie dans l’ombre, dans  le  noir,

Lors, je l’ai revue, elle  s’est, en moi, refixée.

Joie et douleur se sont entremêlées jusqu’ici,

Joie de tes rencontres et douleur de tes adieux.

Nuits, sans sommeil, d’insatiables a-mou-reux,

Je les ai cru enfouis et jusqu’au fond de l’oubli.

.

Instant suivant que je perçois ne s’imprime pas

Ce que j’ai peur  d’oublier, je le photographie

Ce que je sens, je ressens, des  fois,  je l’écris,

Ce que je fais, et refais, ne l’automatise pas.

.

T’oublier, impossible, en tous cas très délicat

Tant comment oublier la toute  première fois,

Ma mémoire, infidèle, me revient, prestement,

Percute mes émotions, ra-fraî-chit  l’événement.

.

Jamais je ne t’oublierai, ma mémoire me crie oui

Chaque jour, sans toi,  je me sentirais perdu … ici,

Si l’on ne peut s’unir pour n’en faire  plus …  qu’un,

Je ne peux me diviser en deux, mais, en  toi, certain.

.

Nos souvenirs sont, plus ou moins,  bien reconstruits

En les enjolivant, ou, au contraire, en  les dégradants,

Mais la mémoire limbique est celle d’émotion d’amant,

 Demeure la plus fidèle, et profonde, et ce, jusqu’à l’infini.

.

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Extensions

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C’est le cycle de la recherche

De personne qu’on a oubliée dont

On se souvient d’un détail et soudain,

Le reste vient comme s’il avait toujours

Été présent ou qu’il datait juste d’hier.

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Les traces qu’on a prises, stockées,

Sont comme petits cailloux en

Notre jardin d’hiver ou d’été.

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On ne les voit plus en marchant dessus

Mais si on se baisse et trie avec les mains :

Comme des diamants, elles… réapparaissent.

Quand on parle d’images,  ce peut être un son,

Une odeur, sensation ayant déclenché en nous

Émotion retrouvant trace gardée en mémoire.

.

Nos amours d’enfance … nous accompagnent

Toute notre vie, de manière latente, cachée,

Jusqu’à la vieillesse et ils resurgissent,

Comme présents, existants, comme

Défiant le temps, événements.

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Le texte, la voix, l’image ne font pas la même impression en mémoire.

Il y a des événements, joyeux, douloureux, qui restent imprimés, à vie

Non seulement le cerveau filtre, trie les informations qu’il veut garder

Mais il conditionne aussi l’oubli, rappel du souvenir ou d’une donnée.

Sur vielle photo, en dépit du temps,  l’oubli, on se reconnait, enfant !

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Oubli chemin ne mène au chemin d’oubli

Quoique processus soit parfois réversible,

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Je croyais bien  t’avoir oublié, et voilà que,

Je croyais  me souvenir  de toi, et voilà que,

La mémoire nous joue des tours, à sa façon.

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Est-ce nous  qui la dominons,  ou bien  elle,

Qui fait le tri dans ce qui est bon pour nous.

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Toujours est-il que le temps fait son œuvre

Et en même temps conserve nos archives.

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558 – Calligramme

 .

L’oubli est  comme un pli,

En structures ou méandres,

Nos mémoires permanentes,

Sans elles, souvenir  est terni.

Le tien  me semblait pourtant

Bien imprimée  et dans le dur

Tant il était beau, il était pur.

C’était sans compter, temps.

T’oublier  … complètement,

Je ne le saurais …  jamais.

Dès que  je  croise  autre,

Ressemblant vraiment,

Mon cœur me trahit,

Émotion m’envahit

Tout  me  revient

D’un seul coup

Et beaucoup

C’est  fou

Et fou

V

I  M  P  R  I  M  É  E,   O  U  B  L  I  É  E,

.

Je  l’ai  imprimée     oubliée puis   retrouvée,

L’image de toi,  qui     hantait ma    mémoire.

 Elle était tapie dans      l‘ombre dans      le  noir.

Lors je l’ai revue, elle      s‘est en moi,       refixée.

Joie et douleur se sont     entremêlées      jusqu’ici,

Joie de tes rencontres     et douleur de     tes adieux.

Nuits sans sommeil        d’insatiables       a-mou-reux,

Je les ai cru enfouis         et jusqu’au        fond de l’oubli.

Instant suivant que         je perçois       ne s’imprime pas.

Ce que j’ai peur              d’ou-blier       je le photographie

Ce que  je  sens               je ressens     des  fois,  je l’écris,

Ce que je fais,                 et refais,        l’automatise pas.

.

R   E   T   R   O   U   V   É   E,     I   M   A   G   É  E   

.

T‘oublier, impossible        en tous          cas, très délicat

Car comment oublier        la toute           première fois,

Ma mémoire  infidèle         me revient         prestement,

Percute mes émotions           ra-fraî-chit        l‘événement

Jamais je ne t’oublierai          ma mémoire       me crie oui!

Chaque jour sans toi,               je me sentirais     perdu … ici,

Si l’on ne peut s’unir                 pour n’en faire     plus …  qu’un,

Je ne peux me diviser                en deux, mais        en  toi, certain.

Nos souvenirs sont                     plus ou moins         bien reconstruits

En les enjolivant,                     ou, au contraire,         en  les dégradants,

Mais la mémoire                    limbique est celle           d’émotion d’amant,

 Demeure la plus                   fidèle, et profonde,            et ce, jusqu’à l’infini.

.

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Forme

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Réduction

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Évocation 

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558 4

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Un  chemin  pour  rechercher,

Un autre chemin pour rapporter

C’est comme une chasse au trésor

On sait qu’il existe sans le trouver.

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Plusieurs chemins s’offrent en parallèle

et entrecoupés de quelques croisements :

de quoi s’y perdre ou mieux s’y retrouver

ainsi la forme convergera ici vers le fond.

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On ne perd pas la mémoire :

Notre mémoire n’oublie rien :

Quel plaisir soudain chemin

De l’adresse nous revient !

 .

Symbolique 

 .

Selon le  Larousse

Le chemin renvoie

À plusieurs notions,

Outre la voie établie

D’un  lieu   à  l’autre,

Le chemin  est    aussi

La piste que l’on trace,

Direction  qu’on prend,

La distance à parcourir

Mais aussi, la voie suivie

Pour atteindre un but fixé,

Progression d’un état à l’autre

Il évoquera donc pour l’homme

Comme traversée des ténèbres,

De l’ignorance, de ses doutes

Pour aller vers la lumière

De la connaissance.

ecossaisdesaintjean.org/2015/04/chemin

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Descriptif

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558 – Imprimée, oubliée, retrouvée, imagée   

 Alignement central / Titre absent / Thème  mémoire

Forme Zigzag / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : chemin / Symbole de fond : oubli

.

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Fond

.

Évocation 

.

558 6

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On ne perd pas la mémoire :

Notre mémoire n’oublie rien :

Quel plaisir soudain chemin

De l’adresse nous revient !

Symbolique 

 .

L’oubli est un processus

Qui fait partie de la mémoire.

On ne peut pas réfléchir sur l’oubli

Sans le référer au champ de la mémoire.

L’oubli a plusieurs valeurs.

.

Il y a l’oubli inexorable par effacement de la trace.

C’est quelque chose contre quoi nous lutterons tous.

Se souvenir, c’est s’opposer à effacement de la trace

Qui correspond à une mort symbolique.

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D’autre part, il y a l’oubli de réserve,

L’oubli comme remède contre la résurgence de traces

Dont on se passerait volontiers.

.

En fait, dans cet oubli-là, la trace ne sera pas effacée

Et dans certaines conditions, on peut se remémorer.

cairn.info/exil-et-violence-politique-les-paradoxes-

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Corrélations

Fond/forme 

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L’on imprime plus facilement

Une image, une information

En y adjoignant association

Pour retrouver le contexte.

Le chemin reste provisoire,

L’impression reste durable,

Lors si on perdra le chemin,

On ne retrouvera pas le lien.

Parfois l’émotion y contribue,

Associant un contexte très fort.

.

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De retrouver son image

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Scénario

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Ici, grande plaque typographique pour une page d’un livre imprimé,

qui, après correction, coloration, surimpression, peut être celle-ci :

illustrée par image d’enfant qui pourrait être vous : impression !

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Visuels et textuels >> 


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