556 – J’aimerais pouvoir ne plus t’aimer !

Visuels et textuels  >> 

.

Cesse aimer comme ça

Subitement actionnant

Bouton : marche-arrêt :

Même pas …..   en rêve !

Ça finit  bien  par arriver

Avec le temps,    le  recul,

Quelqu’une   …   l’oublier,

Voire  même    …  son cul !

.

Être oublié, sans apprendre,

Est  douleur : à tout  prendre,

Il n’est pas pire que pardonner

Se sentir, avoir été  ….  délaissé.

N’importe quelle raison, excuse,

Est préférable à  silence, mutisme

Réclamer droit de plaider sa cause

Y compris  amour même fini, brisé.

.

J’aimerais pouvoir… ne plus t’aimer,

Ce serait comme grâce… bien méritée

Hélas je ne parviens pas à me résigner

À te perdre  en brumes de mes pensées.

Pensées obscures, fantasmes récurrents,

  Ne font de moi,  ni ton ami,  ni ton amant.

 Qu’un  être,  à certains  moments, déchiré,

Par folle  envie  de t’effacer,   sans t’oublier.

.

Oublier qu’un rien  qu’un geste aurait suffi,

À nous remettre dans une égale réciprocité,

Qui fait qu’un autre, soient amants, compris

Qu’amour en nous, grandit en toute liberté.

La liberté  de nous haïr, ou de nous choisir,

Assouvir, en nous, plus de mille fous désirs,

Et clamer nos douleurs, en ses profondeurs

Si c’est à ce prix  qu’on atteint le bonheur !

.

Bonheur ne serait autre que «bonne heure»

Passée ensemble, à se  conter nos malheurs,

Un par ci, plus un autre, par-là, et qui vaille

D’être vécu mourant sur champ de bataille.

Bataille des mots, des gestes,  des attitudes,

Qui résumerait à elle seule, notre infinitude

De vouloir briser nos tabous et conventions,

Sans compter nos principes, nos résolutions.

.

Résolution, mieux nous aimer, à une condition

Qu’une fois au moins nous entrions en déraison.

Pour ce faire, allumons un feu de nos existences,

Partageons ensemble nos esprits d’indépendance.

Indépendance ne serait pas qu’une vue de l’esprit,

Pratique entre deux êtres qui s’aiment se respectent

Quand un nouveau couple la considère non suspecte,

Tant d’être libre de s’aimer et de ne plus, l’on aimerait.

.

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Extension

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 « J’aimerais pouvoir ne plus t’aimer » :

Voilà un cri du cœur, bien particulier.

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En général, dès qu’il y a des  tromperies,

Infidélités, avouées, caractérisées, répétées,

Amour s’arrête tout net et tombe le couperet

De l’échafaud sur sa tête sans défense, arrêt.

.

Mais  les choses ne seront pas  si simples

Tant une passion rend non seulement

Aveugle et sourd, aux injonctions

De l’entourage mais se focalise

Sur l’amour à se conquérir

Et non à se punir.

.

On ne choisit pas toujours de ne plus aimer quelqu’un, quelqu’une

Notre volonté ne suffit pas à dompter notre inconscient amoureux

Pire, même, plus l’on tente et plus celui-ci résiste et refait surface !

On peut déchirer une lettre ou un mot d’amour, pas son sentiment.

La mémoire, comme chacun sait ne saurais rien oublier : seulement

Perdre le chemin nous menant à l’événement qu’on souhaite changer

Et pour cela, il faut du temps, des jours, des mois, parfois des années.

L’oubli est une fonction instable et non inscrite dans le dur du cerveau

Vouloir n’est pas en cette matière pouvoir et cela il faudrait le savoir.

.

Ne plus aimer peut nous paraitre aussi simple

Que de fermer un livre, achevé : fin de l’histoire,

Sauf que l’histoire est celle  de quelqu’un d’autre,

En laquelle, pour le moins, sommes peu impliqué.

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La tête dira oui à la rupture quand le corps refusera,

Au moindre rapprochement, contact,  la tête se taira.

En outre, ce combat est arbitré  par cœur ambivalent,

Hésitant entre préserver son âme et satisfaire son sexe.

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556 – Calligramme

 

Cesse aimer comme ça

Subitement actionnant

Bouton : marche-arrêt :

Même pas …..   en rêve !

Ça finit  bien  par arriver

Avec le temps,    le  recul,

Quelqu’une   …   l’oublier,

Voire  même    …  son cul !

Être oublié, sans apprendre,

Est  douleur : à tout  prendre,

Il n’est pas pire que pardonner

Se sentir, avoir été  ….  délaissé.

N’importe quelle raison, excuse,

Est préférable à  silence, mutisme

Réclamer droit de plaider sa cause

Y compris  amour même fini, brisé.

J’aimerais pouvoir… ne plus t’aimer,

Ce serait comme grâce… bien méritée

Hélas je ne parviens pas à me résigner

À te perdre  en brumes de mes pensées.

Pensées obscures, fantasmes récurrents,

  Ne font de moi,  ni ton ami,  ni ton amant.

 Qu’un  être,  à certains  moments, déchiré,

Par folle  envie  de t’effacer,   sans t’oublier.

Oublier qu’un rien  P  qu’un geste aurait suffi,

À nous remettre  O  dans une égale réciprocité,

Qui fait qu’un  U  autre, soient amants, compris

Qu’amour    V  en  nous, grandit en toute liberté.

La liberté    O     de nous haïr, ou de nous choisir,

Assouvir       I     en nous plus de mille fous désirs,

Et clamer nos  R      douleurs dans les profondeurs

Si c’est à ce prix    *           qu’on atteint le bonheur !

Bonheur ne serait       N           autre que bonne heure

Passée ensemble à se      E          conter nos malheurs,

Un par ci, plus un autre,       *           par-là, et qui vaille

D’être vécu, mourant sur          P       champ de bataille.

Bataille des mots, des gestes          L           des attitudes,

Qui résume à elle seule notre             U              infinitude

De vouloir briser nos tabous et            S          conventions

Sans compter nos principes, nos         *            résolutions.

Résolution mieux nous aimer           T          à une condition

Qu’une fois, au moins, nous           ‘      entrions en déraison.

Pour ce faire, allumons un        A          feu de nos existences,

Partageons ensemble              I    nos esprits d’indépendance.

Indépendance ne serait pas          M       qu’une vue de l’esprit,

Pratique entre deux êtres qui s’aiment       E          se respectent

Quand un nouveau couple la considère non       R         suspecte,

Tant d’être libre de s’aimer  et de ne plus, l’on             !   aimerait.

J ’ A I M E R A I S

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Forme

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Réduction

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Évocation 

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556 4

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 Profil en perspective

 Comme  une  route,

Comme  un  tas,

Une  échelle.

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Dessin de la perspective, c’est certain

oui mais vers le haut ou vers l’horizon,

allez  savoir : pourquoi pas  vers le bas,

désorientation pose une vraie question ?

.

Sur échelle des sentiments :

 On se trouve parfois tout en bas

 Alors  même  que  l’on  se voudrait

Tout en haut, tout en perspective !

Symbolique 

 .

L’échelle est le symbole

De l’ascension, de la valorisation,

Se rattachant à la symbolique de verticalité.

Une  ascension graduelle et voie de communication.

.

Elle est aussi un moyen de changer de niveau, de changer

De perspective, ce qui nous ramène à la thématique d’Initiation :

Produisant un changement de paradigme,  autre vision du monde.

Modifié, source : grandsreves.over-blog.com/article-le-symbole-de-l-echelle

.

Descriptif

 .

556 – J’aimerais pouvoir ne plus t’aimer !  

 Alignement central / Titre serpente / Thème  amour

Forme triangle / Rimes égales /   Fond approché de forme

Symbole de forme : échelle / Symbole de fond : passion

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Fond

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Évocation 

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556 6

.

Sur échelle des sentiments :

 On se trouve parfois tout en bas

 Alors  même  que  l’on  se voudrait

Tout en haut, tout en perspective !

 

Symbolique 

 

La passion est un état psychique

Dans lequel, pour la personne affectée,

Une certaine autre personne sera perçue

Comme source de tout bonheur possible ;

.

La pensée de perdre le contact avec l’objet,

Est vécue en malheur à peine imaginable ;

Les processus de pensée seront déformés

Et détournés dans le but d’un maintien

Du lien avec cette personne aimée,

Entraînant erreurs de jugement ;

.

Cette condition psychique

S’exprime volontiers par

Des formules comme :

«C’est par toi que je vis »

« Je ne peux vivre sans toi ».

cairn.info/revue-psychotherapies-2008-3-page-189

 . 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Je t’aime…  un peu … beaucoup,

Passionnément, à la folie, d’accord

Mais après ça : pas du tout, c’est fort,

Il faut y mettre du cœur pour y arriver !

.

Ce serait  comme  de tomber  d’une échelle

À laquelle on est resté solidement accroché,

Et quelle que soit, l’analogie ou la métaphore

Employée, l’inconscient n’en ferait qu’à sa tête

En matière d’échec, de rupture, de déconfiture,

C’est lui le maitre, lui qui aura le dernier mot !

.

J’en parlerai à mon psy mais que peut-il faire

D’autre que m’exhorter à en faire mon deuil,

Sinon je ne serais disponible pour nouvelle

Rencontre venant se substituer, plus belle.

 .

.

L’amour et la marguerite !  

.

Scénario  

.

Déchirer son cœur, celui de l’autre, cœur commun, facile, en un jeu,

cela l’est moins, en la réalité : c’est un poids à écrire, poids à porter,

jusqu’à ce que la mention «terminé» s’inscrit en dur en son cerveau.

.

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