163 – Je ne suis qu’un éternel voyageur, cheminant

Visuels et textuels  >> 

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Ma vie me parait être

Voyage pointillé, continu,

Pour observer, ce qu’elle est,

Profiter de ce qu’elle m’apporte.

Dès lors, elle ouvre autres fenêtres,

Pour autres opportunités, autres portes

M’enrichissant d’air nouveau, inconnu !

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Que je reste sur place

Ou que je … me déplace,

Je chemine … dans ma tête

Et déambule avec mes pieds.

Tout ce que j’imagine et vois

Me remplit d’impressions,

Sensations provoquées.

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Je ne suis rien d’autre

Que cet éternel voyageur,

Cheminant comme un apôtre

De l’extérieur, vers l’intérieur

De lui-même, sans but précis,

.

Lors, tout ce que je grappille

Dans  tout ce qui fourmille,

En moi, et, autour de moi,

Je le projette,   interprète,

Pour,   le garder,  en tête,

En  mon   monde, à moi.

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Et ainsi  …  petit à petit,

Différences divergences,

Font que la vision change

Je me retrouve en marge,

Parfois … en surcharge,

Savant, artiste,  ou fou,

Ou les trois …  à la fois.

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Je ne suis,  rien d’autre,

Que cet éternel voyageur

Cherchant dans les valeurs.

Celles qui me correspondent.

 Pour  réinterpréter  le  Monde

Et  pour  reconstruire  le mien

.

Sans lesquelles rien ne vaudra

De naitre, mourir, d’avoir vécu,

C’est  simple,  comme  bonjour !

On  ne peut pas  rester  sur place

Si l’on veut trouver quelque trace

D’un  pur bonheur vrai, et d’amour

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Ne suis qu’éternel voyageur du temps

Un voyageur cheminant, dans le temps

Mais  un voyageur, qui prend son temps

Un voyageur profitant de chaque instant

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Extension

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Vagabonder …  voyager…  chercher… trouver

Destinée à laquelle  nous ne pouvons échapper,

Sauf à jouer l’autruche en attendant Goddot,

Mais ce n’est pas tant ce que l’on cherche

Ni ce que l’on trouve, l’important

Que de se mettre en marche,

De se mettre en doute tant,

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Étant fait de rencontres,

D’actions et nombre réflexions,

Mon monde intérieur se bâtit, se détruit,

Se modifie, se reconstruit sans cesse, en évolution.

Stagner c’est régresser : preuve qu’aucune certitude

Ne tient longtemps, qu’il faut continuer à voyager

Dans le dédale des fausses croyances, vérités

Toutes faites, y compris d’évidence.

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Par comparaisons,  l’on avance :

Ici, on croit ceci, là, on croit cela :

La vérité est peut-être un peu les deux

Mais le plus important, peut-être, aussi

Embêtant, dans tout cela, c’est qu’on  garde

Le choix, qui est sien, le change ou maintient !

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Routard : guide de voyages, de séjours et d’aventures parmi d’autres,

Mais il se distingue des autres par son esprit d’humanisme particulier.

Il porte bien le Monde sur son dos mais le visite, le plus souvent, à pied.

Un éternel voyageur, demeuré un peu adolescent,  bien que débrouillard,

Il mène une vie de rencontres un peu partout, au rythme de ses hasards !

Il ne se déplace, jamais, sans son sac à dos, véritable fétiche, moyen usuel,

De mettre ses provisions et souvenirs bien au chaud et au plus près de lui.

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Voyage intérieur succède à voyage extérieur

L’un se nourrit de l’autre et réciproquement.

La vie est voyage, au court ou au long… cours,

Et que ce soit pour gagner sa vie ou se divertir,

L’horloge tournera toujours, dans le même sens.

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Qui dit sens, dit sensations, sensibilités diversifiées

Traversant vie comme plaine, mer, montagne, désert

Certains s’enlisent dans un marécage ou forêt primaire

D’autres croient  qu’un paradis les attend, cœur de ville,

Qu’on soit ici ou là, l’important : être bien dans sa peau !

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Épilogue   

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La vie est un chemin, est un voyage

Dont on ne maitrise en aucun sens,

Ni le début ni la fin : que le milieu.

***

La vie : durée qui nous est impartie

Pour faire expériences qu’on choisit,

Avec le droit à l’erreur, recommencer.

***

C’est ainsi que certains font du surplace,

Lors d’autres auront toujours la bougeotte

Y a les curieux, aventuriers, globe-trotters.

***

Il en est de même du corps que de l’esprit,

Les deux sont agités par des changements

Qui ont pour but unique, être soi-même

Accord avec ses pensées et sentiments.

***

Représentation  des  autres, du Monde,

Évolue avec l’âge, avec les événements,

Le chemin s’élargit ou bien se rétrécit,

Provoque autres versions de son récit.

***

Moi, le mien, je l’aurai mis ici par écrit,

Je ne sais si un jour, il sera lu, reconnu,

Mais tout le plaisir est pour moi, conçu,

Par le bonheur des moments où je le vis.

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163 – Calligramme

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Ma vie me parait être

Voyage pointillé, continu,

Pour observer, ce qu’elle est,

Profiter de ce qu’elle m’apporte.

Dès lors, elle ouvre autres fenêtres,

Pour autres opportunités, autres portes

M’enrichissant d’air nouveau, inconnu !

JE SUIS

Que je reste sur place

Ou que je … me déplace,

Je chemine … dans ma tête

Et déambule avec mes pieds.

Tout ce que j’imagine et vois

Me remplit d’impressions,

Sensations provoquées.

UN ÉTERNEL

Je ne suis rien d’autre

Que cet éternel voyageur,

Cheminant comme un apôtre

De l’extérieur, vers l’intérieur

De lui-même, sans but précis,

Lors, tout ce que je grappille

Dans  tout ce qui fourmille,

En moi, et, autour de moi,

Je le projette,   interprète,

Pour,   le garder,  en tête,

En  mon   monde, à moi.

Et ainsi  …  petit à petit,

Différences divergences,

  Font que la vision change

  Je me retrouve en marge,

Parfois … en surcharge,

Savant, artiste,  ou fou,

Ou les trois …  à la fois.

VOYAGEUR

Je ne suis,  rien d’autre,

Que cet éternel voyageur

Cherchant dans les valeurs.

Celles qui me correspondent.

 Pour réinterpréter  le Monde …

Et pour reconstruire    le mien …

Sans lesquelles  rien ne   vaudra …

De naitre, mourir, avoir         vécu ….

C’est  simple,  comme         bonjour …..

On ne peut pas rester           sur place…….

Si l’on veut trouver          quelque trace……..

D’un  pur bonheur           vrai, et d’amour………

CHEMINANT

Ne suis qu’éternel        voyageur du temps…………

Un voyageur chemi         nant, dans le temps…………..

Mais  un voyageur,          qui prend son temps………………

Un voyageur profi            tant de chaque instant………………..

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Forme

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Réduction

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163 4

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Évocation 

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Une tête et un corps longiligne :

 Pas de doute, c’est un routard 

Éternel voyageur infatigable

Avec le monde sur le râble.

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Un voyageur parmi tant d’autres

téléphonant pour garder contacts

avec sa famille, trouver à dormir

si bien que forme englobe le fond.

Éternel voyageur et  routard,

Mais toujours et partout branché

Sur son réseau de famille, d’amis,

Et de relations commerciales !

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Symbolique 

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Le voyage,

Symbole d’évasion

Et  de  changement

Et ce depuis toujours,

A fait rêver nombre personnes.

En voyage, nous aurons à faire face

À un réel processus de dépaysement,

De changement, nous assistons à

Des paysages différents,

Des coutumes étrangères

Diverse mais parfois elles

Pourront  ne pas s’avérer

Si paradisiaque que cela.

etudier.com/dissertations/

Le-Voyage-Est-Il-Symbole-d’Évasion

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Descriptif

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163 – Je suis un éternel voyageur, cheminant

Alignement central / Titre intercalé / Thème voyage

Forme droite /  Rimes libres   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : voyageur / Symbole de fond : routard

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Fond

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Évocation 

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163 6

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Éternel voyageur et routard,

Mais toujours et partout branché

Sur son réseau de famille, d’amis,

Et de relations commerciales !

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Symbolique

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Né de la mouvance « soixante-huitarde »

Le Routard trouve nombre de ses racines

Dans la littérature  beatnik  type Kerouac,

Dans la vague musicale,  voire  culturelle,

Qui en découla road movie  d’Easy Rider.

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Son succès ne serait pas que marketing :

Tant  il tient,  avant tout,  à  des valeurs,

Partagées par  le lectorat  qu’il reflète :

Melting pot,  d’humanisme, d’écologie,

De respect de peuples, d’autodérision

Humour bon enfant, d’authenticité,

De nostalgie des paradis perdus

Et de clins d’œil à Tintin…

Modifié, source : routard.com

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Corrélations

Fond/forme 

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Le voyage est autant opportunité de rencontres,

De construction, reconstruction de soi, confiance

Que d’évasion pure, si ce n’est de fuite en avant !

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J’ai commencé à voyager à sept ans, à Lourdes

Compte tenu de mes origines, un vrai miracle

Depuis je n’aurai cessé d’arpenter le Monde

Pour découvrir quelle était ma destinée :

Je crois y avoir forgé ma vraie identité.

 .

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De par le Globe, par ci, par là

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Scénario

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Avec valise à roulette, je taille la route, transite d’un point à l’autre,

pour marcher, je prends sac à dos  et je communique partout avec,

de temps à autre, je m’arrête, m’assois pour profiter des paysages.

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