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Originaux : poème, extensions, fragments
Poème
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Notre mémoire comporte des niveaux
Des filtres, des projections, émotions,
Que nous croyons pouvoir contrôler.
Or, bien souvent, ils nous échappent
Ou très souvent, ils nous rattrapent,
Sans que l’on ne puisse rien y faire.
Car c’est notre inconscient qui parle
Nous disent, les neuros, les psychos,
Aussi bien en entrées, filtres, sorties.
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C’est ainsi, que l’on devient différent,
Face aux mêmes, exacts, événements.
Notre mémoire cousine de conscience
Est l’œil intérieur, qui écouterait tout.
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Qui nous proclame ou nous condamne,
Selon notre passé et nos codes acceptés.
Mémoire est comme iceberg : on ne voit
Qu’un quart de tout ce qui s’y cacherait !
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Je t’ai oublié,
Et tu m’as oublié,
Nous sommes oubliés
Faut-il vous le conjuguer !
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Mémoire nous condamnent,
Lors mémoires nous damnent,
En éteignant nos deux flammes,
Nous avons aussi égarés nos âmes.
Notre mémoire est comme passoire
Qui ne retiendra qu’écumes de nos jours.
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Notre mémoire est pleine de ces histoires
Qui ne trouvent plus liens avec amours.
Comment peut-on oublier quelqu’un
Qui a fait partie de soi, des années,
Une, deux, trois, dizaine amitiés,
Sans en être, beaucoup, chagrin.
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Mais s’agit-il d’un rendez-vous raté,
Auquel l’on ne tenait plus à s e plier,
En notre inconscient d’agenda rempli :
Oubli, acte manqué parfaitement réussi.
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Ou d’une réussite, manquée,
Ou d’un manque de réussite
Qui sont deux équivalences,
En, propositions, inversées,
De même : oubli volontaire
Puis, un oubli, involontaire,
Sont affaires d’inconscient,
Voulant, ou non, se taire.
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Extensions
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L’oubli est bienvenu et bénéfique
Pour tourner une page et faire place
À de nouveaux événements, sentiments.
Cela dit, la mémoire n’oublierait rien,
Elle ne perdrait que trace du chemin,
C’est-à-dire, le lien, pour retrouver
Où sont stockées les informations.
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Si elle se trouve en mémoire limbique,
Appelées aussi notre mémoire profonde,
Le lien sera plus difficile à occulter que si
Elle est n’importe où ailleurs en cerveau.
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C’est comme une pièce d’un puzzle
Qu’on a perdu qui est bien quelque
Part en la maison mais on ne sait où
Et on a beau la retourner on ne la
Retrouve plus jusqu’au jour où,
Au moment où l’on ne la cherche plus,
Où on ne s’y attend pas, elle refait
Surface et débobine toute son histoire.
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L’oubli est comme une trace sur le sable qui s’efface
Avec la marée, sinon le temps
L’oubli est comme la chose à laquelle on ne tient plus
Ou que l’on dit, l’avoir égaré
L’oubli est absence d’association avec quoique ce soit
Qui pourrait nous le rappeler
L’oubli est ce que l‘alcoolique s’empressera d’oublier
Pour ça il doit continuer à boire,
L’oubli, c’est… mais je ne m’en souviens plus du tout
Et je crois que j’ai perdu sa mémoire.
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On ne sait pas tout du fonctionnement réel
De notre cerveau qui inclue notre mémoire.
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L’oubli est embêtant quand on aurait besoin
D’information, mots de passe, n° téléphone !
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Oublie-moi … et comment oublier quelqu’un,
Avec qui on aura vécu des années ensemble !
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En réalité l’oubli n’existerait pas, reste masqué
Par une barrière, une rupture de lien, contexte.
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Preuve en est que par l’hypnose on peut atteindre
La mémoire limbique étant profondément enfouie.
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Fragments
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L’image d’un pilon à ingrédients culinaires
Mais qui est aussi celui du papier et du fer,
Évoque compression, écrasement, réduction
En vue de transformation et réincorporation.
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On dit d’un savoir précis, sinon d’un souvenir
Qu’on l’a rentré dans la tête au marteau pilon
Impossible après de l’en extraire : il est câblé,
Lors qu’autres sont simplement programmés.
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Je t’ai, tu m’as, nous nous sommes … oubliés,
J’ai oublié pourquoi, quand, même comment
Une fois retrouvés, l’on s’était pourtant, jurés
Qu’on ne s’oublierait plus, pourtant, c’est vrai.
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S’il est vrai qu’on ne peut garder ni convoquer
Tous ses anciens amis, conquêtes en mémoires
On peut toujours se poser la question du choix
De vouloir les oublier, les conserver, voire pas.
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Excuse-moi, j’en oublie de quoi, de qui, je parle
Inutile de vous le préciser : elle se reconnaitra !
Dès lors je n’ai plus loin à rajouter sur le sujet,
Seule, nouvelle rencontre, peut-être m’aiderait
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Notre mémoire comporte des niveaux
Des filtres, des projections, émotions,
Que nous croyons pouvoir contrôler.
Or, bien souvent, ils nous échappent
Ou très souvent, ils nous rattrapent,
Sans que l’on ne puisse rien y faire.
Car c’est notre inconscient qui parle
Nous disent, les neuros, les psychos,
Aussi bien en entrées, filtres, sorties.
C’est ainsi, que l’on devient différent,
Face aux mêmes, exacts, événements.
Notre mémoire cousine de conscience
Est l’œil intérieur, qui écouterait tout.
Qui nous proclame ou nous condamne,
Selon notre passé et nos codes acceptés.
Mémoire est comme iceberg : on ne voit
Qu’un quart de tout ce qui s’y cacherait !
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Je t’ai oublié,
Et tu m’ J as oublié,
Nous som E mes oubliés
Faut-il vous * le conjuguer !
Mémoire nous T condamnent,
Lors mémoires nous ‘ damnent,
En éteignant nos deux A flammes,
Nous avons aussi égarés I nos âmes.
Notre mémoire est comme * passoire
Qui ne retiendra qu’écumes de O nos jours,
Notre mémoire est pleine de ces U histoires
Qui ne trouvent plus liens avec B amours.
Comment peut-on oublier L quelqu’un
Qui a fait partie de I soi, des années,
Une, deux, trois É dizaine amitiés,
Sans en être * beaucoup chagrin.
Oui mais s’agit-il I d’un rendez-vous raté,
Auquel l’on ne D tenait plus à se plier,
En notre inconscient E d’agenda rempli,
Bel oubli acte manqué par M faitement réussi.
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T U M ‘ A S O U B L I É
.
Ou d’une réussite, manquée,
Ou d’un manque de réussite
Qui sont deux équivalences,
En, propositions, inversées,
De même : oubli volontaire
Puis, un oubli, involontaire,
Sont affaires d’inconscient,
Voulant, ou non, se taire.
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Forme
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Évocation
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Image d’un pilon cuisine en bas
Pour écraser quel qu’ingrédient.
La page d’un souvenir en haut,
Comme pour recettes de cuisine
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Je me suis fait écraser, réduire en miettes,
Par ton pilon … en bois :
Lors comment, depuis, pourrais-je renaitre
De trace en ton souvenir ?
Les souvenirs, comme les pages d’un livre,
Vont au pilon pour destruction si non utiles,
Voilà qui rapproche bien la forme et le fond.
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Symbolique
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Le pilon n’est
Pas qu’un simple
Objet apparences
Différenciées :
À oreilles, conique, fantaisie,
Rond, carré, en pierre, en bois,
En aluminium, même en plastique,
Revêt aussi différentes significations.
Savez-vous que le retourner serait
Synonyme d’un mauvais sort,
Ou que les épouses tamoules
Y posent le pied pour sceller
L’union des couples ?
Le symbole sexuel
Reste évident.
epsiloneditions.com/
PDF/Pilon.pdf
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Fond
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Évocation
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Je me suis fait écraser, réduire en miettes,
Par ton pilon … en bois :
Lors comment, depuis, pourrais-je renaitre
De trace en ton souvenir ?
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Symbolique
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Offrir des pensées signifie simplement
Que «je pense à vous». C’est lors une
Fleur de mémoire pour dire qu’on
A une pensée affectueuse envers
Un proche. Elle est, très largement
Utilisée pour exprimer le souvenir.
Tant dans la mythologie grecque,
La jeune « Io » fut transformée en
Génisse par son amant Zeus
Et puis déposée dans un champ
De pensées pour y passer
La fin de sa vie à déguster
Souvenir de son amour.
des-fleurs-pour-vous.com/
les-fleurs-langage-pensee
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Fond/forme
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Temps et distance sont deux facteurs
De l’oubli, loin des yeux, loin du cœur !
De plus la réciprocité n’est pas assurée.
J’attends ton retour … je referai ma vie.
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Chance d’un autre côté, d’être épreuve,
Servant à réaffirmer la solidité union
Sinon, le ver était, déjà dans, le fruit
Et le retour : poubelle, sinon pilon,
On recycle avec autre partenaire.
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