559 – Je t’ai oublié, tu m’as oublié, oubliés !

Textuels et illustrations  >>  

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Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

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Notre mémoire comporte des niveaux

Des filtres, des projections, émotions,

Que nous croyons  pouvoir contrôler.

Or, bien souvent, ils nous échappent

Ou très souvent, ils nous rattrapent,

Sans que l’on ne puisse  rien y faire.

Car c’est notre inconscient qui parle

Nous disent, les neuros, les psychos,

Aussi bien en entrées, filtres, sorties.

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C’est ainsi, que l’on devient différent,

Face aux mêmes, exacts, événements.

Notre mémoire cousine de conscience

Est l’œil intérieur, qui écouterait tout.

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Qui nous proclame ou nous condamne,

Selon notre passé et nos codes acceptés.

Mémoire  est comme iceberg : on ne voit

Qu’un quart  de tout ce qui s’y cacherait !

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Je t’ai oublié,

Et tu m’as oublié,

Nous sommes oubliés

Faut-il vous le conjuguer !

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Mémoire nous condamnent,

Lors mémoires nous damnent,

En éteignant  nos deux flammes,

Nous avons aussi égarés nos âmes.

Notre mémoire est  comme  passoire

Qui ne retiendra qu’écumes de nos jours.

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Notre mémoire est pleine de ces histoires

Qui ne trouvent plus liens avec amours.

Comment peut-on oublier quelqu’un

Qui a fait partie de  soi, des années,

Une, deux, trois,  dizaine amitiés,

Sans en être, beaucoup, chagrin.

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Mais s’agit-il d’un rendez-vous raté,

Auquel l’on ne tenait plus  à s e plier,

En notre inconscient d’agenda rempli :

Oubli, acte manqué parfaitement réussi.

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Ou d’une réussite, manquée,

Ou d’un manque de réussite

Qui sont deux équivalences,

En, propositions, inversées,

De même : oubli  volontaire

Puis, un oubli, involontaire,

Sont affaires  d’inconscient,

Voulant,  ou  non,   se taire.

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Extensions

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L’oubli est bienvenu et bénéfique

Pour tourner une page et faire place

À de nouveaux événements, sentiments.

Cela dit, la mémoire n’oublierait rien,

Elle ne perdrait que trace du chemin,

C’est-à-dire, le lien, pour retrouver

Où sont stockées les informations.

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Si elle se trouve en mémoire limbique,

Appelées  aussi notre  mémoire profonde,

Le lien sera plus difficile à occulter que si

Elle est n’importe où ailleurs en cerveau.

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C’est comme une pièce d’un puzzle

Qu’on a perdu qui est bien quelque

Part en la maison mais on ne sait où

Et on a beau la retourner on ne la

Retrouve plus jusqu’au jour où,

Au moment où l’on ne la cherche plus,

Où on ne s’y attend pas, elle refait

Surface et débobine toute son histoire.

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L’oubli est comme une trace sur le sable qui s’efface

Avec la marée, sinon le temps

L’oubli est comme la chose à laquelle on ne tient plus

Ou que l’on dit, l’avoir égaré

L’oubli est absence d’association avec quoique ce soit

Qui pourrait nous le rappeler

L’oubli est ce que l‘alcoolique s’empressera d’oublier

Pour ça il doit continuer à boire,

L’oubli, c’est… mais je ne m’en souviens plus du tout

Et je crois que j’ai perdu sa mémoire.

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On ne sait pas tout du fonctionnement réel

De notre cerveau qui inclue notre mémoire.

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L’oubli est embêtant quand on aurait besoin

D’information, mots de passe, n° téléphone !

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Oublie-moi … et comment oublier quelqu’un,

Avec qui on aura vécu  des années ensemble !

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En réalité l’oubli n’existerait pas, reste masqué

Par une barrière, une rupture de lien, contexte.

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Preuve en est que par l’hypnose on peut atteindre

La mémoire limbique étant profondément enfouie.

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Fragments

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L’image d’un pilon à ingrédients culinaires

Mais qui est aussi celui du papier et du fer,

Évoque compression, écrasement, réduction

En vue de transformation et réincorporation.

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On dit d’un savoir précis, sinon d’un souvenir

Qu’on l’a rentré dans la tête au marteau pilon

Impossible après de l’en extraire : il est câblé,

Lors qu’autres sont simplement programmés.

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Je t’ai, tu m’as, nous nous sommes … oubliés,

J’ai oublié pourquoi, quand, même comment

Une fois retrouvés, l’on s’était pourtant, jurés

Qu’on ne s’oublierait plus, pourtant, c’est vrai.

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S’il est vrai qu’on ne peut garder ni convoquer

Tous ses anciens amis, conquêtes en mémoires

On peut toujours se poser la question du choix

De vouloir les oublier, les conserver, voire pas.

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Excuse-moi, j’en oublie de quoi, de qui, je parle

Inutile de vous le préciser : elle se reconnaitra !

Dès lors je n’ai plus loin à rajouter  sur le sujet,

Seule, nouvelle rencontre, peut-être m’aiderait

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

 .

Notre mémoire comporte des niveaux

Des filtres, des projections, émotions,

Que nous croyons  pouvoir contrôler.

Or, bien souvent, ils nous échappent

Ou très souvent, ils nous rattrapent,

Sans que l’on ne puisse  rien y faire.

Car c’est notre inconscient qui parle

Nous disent, les neuros, les psychos,

Aussi bien en entrées, filtres, sorties.

C’est ainsi, que l’on devient différent,

Face aux mêmes, exacts, événements.

Notre mémoire cousine de conscience

Est l’œil intérieur, qui écouterait tout.

Qui nous proclame ou nous condamne,

Selon notre passé et nos codes acceptés.

Mémoire  est comme iceberg : on ne voit

Qu’un quart  de tout ce qui s’y cacherait !

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Je t’ai oublié,

Et tu m’ J  as oublié,

Nous som E mes oubliés

Faut-il vous  * le conjuguer !

Mémoire nous    T  condamnent,

Lors mémoires nous   ‘     damnent,

En éteignant nos deux    A     flammes,

Nous avons aussi égarés      I    nos âmes.

Notre mémoire est comme      *      passoire

Qui ne retiendra qu’écumes de    O  nos jours,

Notre mémoire est pleine de ces    U    histoires

Qui ne trouvent plus liens avec      B        amours.

Comment peut-on oublier         L           quelqu’un

Qui a fait partie de                I        soi, des années,

Une, deux, trois              É             dizaine amitiés,

Sans en être                 *             beaucoup chagrin.

Oui mais s’agit-il       I        d’un rendez-vous raté,

Auquel l’on ne              D      tenait plus à se plier,

En notre inconscient       E         d’agenda rempli,

Bel oubli acte manqué  par  M faitement réussi.

 .

T U   M ‘ A S   O U B L I É 

.

Ou d’une réussite, manquée,

Ou d’un manque de réussite

Qui sont deux équivalences,

En, propositions, inversées,

De même : oubli  volontaire

Puis, un oubli, involontaire,

Sont affaires  d’inconscient,

Voulant,  ou  non,   se taire.

.

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Forme

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Évocation 

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Image d’un pilon cuisine en bas

Pour écraser quel qu’ingrédient.

La page d’un souvenir en haut,

Comme pour recettes de cuisine

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Je me suis fait écraser, réduire en miettes,

 Par ton pilon … en bois :

Lors comment, depuis, pourrais-je renaitre

De trace en ton souvenir ?

Les souvenirs, comme les pages d’un livre,

Vont au pilon pour destruction si non utiles,

Voilà qui rapproche bien la forme et le fond.

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  Symbolique

 .

Le pilon n’est

Pas qu’un simple

Objet apparences

Différenciées :

À oreilles, conique, fantaisie,

Rond, carré, en pierre, en bois,

En aluminium, même en plastique,

Revêt aussi différentes significations.

Savez-vous  que  le retourner serait

Synonyme   d’un   mauvais   sort,

Ou  que  les  épouses  tamoules

Y posent le pied pour sceller

L’union  des  couples ?

Le symbole sexuel

Reste évident.

epsiloneditions.com/

PDF/Pilon.pdf

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Fond

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Évocation 

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Je me suis fait écraser, réduire en miettes,

 Par ton pilon … en bois :

Lors comment, depuis, pourrais-je renaitre

De trace en ton souvenir ?

 .

Symbolique 

 .

Offrir des pensées signifie simplement

Que «je pense à vous». C’est lors une

Fleur de mémoire pour dire qu’on

 A une pensée affectueuse  envers

 Un  proche. Elle est, très largement

Utilisée pour exprimer le souvenir.

Tant dans  la  mythologie  grecque,

La  jeune « Io »  fut  transformée en

Génisse    par      son  amant     Zeus

Et puis  déposée  dans un champ

De  pensées   pour   y  passer

La fin de sa vie à déguster

Souvenir      de    son amour.

des-fleurs-pour-vous.com/

les-fleurs-langage-pensee

 .

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Fond/forme 

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Temps et distance sont deux facteurs

De l’oubli, loin des yeux, loin du cœur !

De plus la réciprocité n’est pas assurée.

J’attends ton retour … je referai ma vie.

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Chance d’un autre côté,  d’être épreuve,

Servant à réaffirmer la solidité union

Sinon, le ver était, déjà dans, le fruit

Et le retour : poubelle, sinon pilon,

On recycle avec autre partenaire.

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