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La mer me
Manque des fois
Surtout lorsqu’elle
Est trop loin de moi,
Et ce, même quand
Ne m’y baigne pas
Bien qu’en plein
Été : trop froid.
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Comme pour mers de tous les dangers
Homme libre, toujours tu chériras la mer,
Homme libre, toujours tu chériras… l’amer,
Homme libre, toujours tu chériras la… mère,
Homme libre, toujours tu chériras l’âme erre.
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Cette ode à la mer, n’est pas de moi, pour sûr.
Je ne fais que la compléter, traiter de travers
Mais elle reflète une partie de mon univers
Qui me rend, l’esprit clair, l’âme pure.
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Le fait de la voir devant moi
M’apaise et me rend joyeux,
J’ouvre, en grand, mes yeux,
Pour l’admirer et malgré cela,
Elle me parait étrangère à moi,
Et n’appartiendra pas qu’à moi
Reste indifférente à mon état !
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Elle va et vient, ne connait pas
Les joies, bonheurs, douleurs,
Qu’elle inspire aux humains
Qui la regardent pratiquent
Et des fois même s’y noient.
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J’y vois le reflet d’une âme,
Tantôt au repos tourmentée,
Tantôt chaude, tantôt froide
Réponses : élans passionnés !
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Ce doit être sa matière fluide,
Ce doit être son aspect humide
Au gout insipide sinon très salé
Ou sa couleur, verte, ou bleutée.
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Toujours en mouvements, marée,
Faisant rouler des galets sur côte,
Qu’elle soit étale, basse ou haute,
Son paysage sera toujours sublimé
Par des poètes, musiciens, peintres,
Qui n’ont de cesse, que transformer,
Ses vues extérieures en intériorisées.
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Extension
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La mer n’est pas qu’en sa vue, quand on habite juste à côté,
À ses pieds, elle est aussi en tête, elle est aussi en cœur.
Elle va vous manquer par son absence, par la sérénité
Qu’elle vous suscite, par la beauté de ses paysages.
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Bien que parfois chahutée par un vent violent,
Elle reste ou redevient d’un calme olympien.
Les poètes et les peintres chantent la mer
Autant que les marins, et ce bien que
D’autre manière, d’autres raisons.
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Pour les artistes, elle est métaphorique :
Lors ils la dépeignent, ils abordent son âme.
Toujours pour les marins, elle est nourricière :
Quand la pratiquent, elle les rend euphoriques,
En dépit des efforts consentis pour la dompter.
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La mer demeure à la fois un immense miroir,
Un immense réservoir de toutes projections.
Elle reste attirante, indifférente, méchante,
Selon qu’elle vous nourrit, déplaît, engloutit.
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Soldats, songez, que du haut de ces pyramides,
Quarante siècles d’histoires vous contemplent,
Proférait Napoléon pendant la guerre d’Égypte !
Eh bien, la nature est, bien plus vielle, bien plus
Surprenante encore pour qui sait la … décrypter.
Pas besoin d’aller ailleurs, l’autre bout du monde
Elle est là, devant vos yeux à votre porte et portée,
Il suffit de s’arrêter et de la regarder, sans la fixer :
Elle finira par vous dire autant de vous, que d’elle !
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Il existe mille et une représentations de la mer :
Rien d’étonnant, elle est partout, on ne s’en passe.
Mer, mère se rejoignent non seulement phonétique
Mais elle est notre mère ancestrale, soupe primitive.
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Un vrai marin, sans mer, est comme orphelin de mère,
Elle est encore en lui, bien plus souvent qu’autour de lui,
Elle résonne lorsqu’il est à terre comme un bruit de cœur
Qu’il confond avec le sien, la nuit, comme le sac et ressac !
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Le sentiment de pleine liberté est bien plus fort qu’ailleurs
C’est pas qu’on puisse tout faire, sans moindre contrainte,
Mais son univers est réduit à son bateau et son équipage,
Marin lui confie son émoi et sort et elle le lui rend bien !
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164 – Calligramme
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La mer me
Manque L des fois
Surtout A lorsqu’elle
Est trop * loin de moi,
Et ce, M même quand
Ne m’y E baigne pas
Bien R qu’en plein
Eté : trop froid.
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***** Comme pour mers de tous les dangers ******
**********Homme libre, toujours tu chériras la mer, **********
*********** Homme libre, toujours tu chériras… l’amer, ***********
********** Homme libre, toujours tu chériras la… mère, **********
****** Homme libre, toujours tu chériras l’âme erre. ******
Cette ode à la mer, n’est pas de moi, pour sûr.
Je ne fais que la compléter, traiter de travers
Mais elle reflète une partie de mon univers
Qui me rend, l’esprit clair, l’âme pure.
.
Le fait de la voir M devant moi
M’apaise et me E rend joyeux,
J’ouvre, en grand, * mes yeux,
Pour l’admirer et M malgré cela,
Elle parait étran A gère à moi,
Et n’appartiendra N pas qu’à moi
Reste indifférente Q à mon état !
Elle va et vient, ne U connait pas
Les joies, bonheurs E et douleurs,
Qu’elle inspire aux * humains
Qui la regardent T pratiquent
Et des fois même R s’y noient.
J’y vois le reflet O d’une âme,
Tantôt au repos P tourmentée,
Tantôt chaude * tantôt froide
Réponse, élans L passionnés,
Ce doit être sa O matière fluide
Ce doit être son I aspect humide,
Au gout insipide N sinon très salé,
Ou sa couleur, * verte ou bleutée
.
Toujours en mou D vements, marée,
Faisant rouler des E galets sur côte,
Qu’elle soit étale, * basse ou haute,
Son paysage sera M toujours sublimé
Par des poètes, mu O siciens, peintres,
Qui n’ont de cesse, I que transformer,
Ses vues extérieures ! en intériorisées.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une silhouette d’homme
Debout, les bras en croix,
Peut-être même en manque
Ou en pleine contemplation,
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Une forme humaine, les bras ouverts,
regarde ce qui semble bien être la mer
demeurant ainsi, pleine contemplation
si bien que cette forme évoque le fond.
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Contempler le ciel et la mer
Dans un soleil levant, en face :
Si la mer n’est pas près ou aux
Alentours … elle me manque !
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Symbolique
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Chaque être humain
Doit faire avec le manque,
Il est et sera toujours en manque,
Cela fait partie de son identité
Comme sujet, comme être.
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Ce manque est propre
À notre nature humaine
Inachevée, dite incomplète.
Nous sommes tous fragiles
Physiquement et psychiquement
Sans que rien ne puisse nous blinder.
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Cette fragilité est propre à l’être humain,
Tant le sujet s’organise autour d’une perte :
La soustraction de la jouissance primordial,
À laquelle s’ajoute la vulnérabilité issue
De notre position subjective dans le
Processus de construction du sujet.
tel.archives-ouvertes.fr/tel-01304451/document
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Descriptif
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164 – La mer me manque, trop loin de moi !
Alignement central / Titre serpentin / Thème mer
Forme anthropo / Rimes variées / Fond accordé à forme
Symbole de forme : manque / Symbole de fond : contempler
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Fond
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Évocation
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Contempler le ciel et la mer
Dans un soleil levant, en face :
Si la mer n’est pas près ou aux
Alentours … elle me manque !
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Symbolique
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Contempler, application de l’esprit
À voir et observer certaines réalités.
Le terme aura un sens particulier
Dans la religion et dans l’art.
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L’état contemplatif offrirait
Dans le premier cas, à l’âme,
Proximité directe, avec Dieu,
Dans le second, avec la nature.
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Auteurs, de période romantique,
Trouvent en contemplation nature
Une source d’inspiration inépuisable
Modifié, source : Wikipédia
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Corrélations
Fond/forme
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Ce n’est pas tant la mer, étendue d’eau
Qui le plus me ferait un moment défaut,
Que son atmosphère et que son univers,
Me faisant voir Monde d’autre manière.
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En mer, y a longues périodes, cycliques,
Où il n’y aura rien à faire, de pratique.
Et sur la côte, ce sera un peu pareil,
À contempler un coucher de soleil.
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La mer me manque bien souvent
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Scénario
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Quoi de plus beau et plus serein que coucher de soleil sur mer calme !
Quoi de plus beau et plus serein que couleurs chaudes du ciel et mer !
Quoi de plus beau, plus serein que nuit tombante récif, bord de mer !
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