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Chacun
Sait que parfois
Vent malin fourvoie
Là où il ne devrait pas
Et qu’il n’en sort pas !
Il souffle, siffle, s’offre,
Il sort tout de son coffre,
Contourne tout obstacle,
Sens inverse, ne renâcle !
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Aimer le vent c’est aimer,
D’être ici puis là, ailleurs :
N’avoir de compte à rendre
À personne hormis Éole !
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Quand le vent se prête à la vague
Et pour la faire monter plus haut
Il fera usage de sa force d’assaut,
Et secouera le bateau qui divague.
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Du sommet, il plonge son étrave,
Au fond d’un creux, qui l’entrave,
Dans sa course le bateau est épave
Tant sa coque en pleure en bave !
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Quand le vent se mêle aux nuages,
Ces derniers sont loin d’être sages :
Ils craquent, en éclairs, en tonnerre,
Boules de feu tombantes fendant l’air.
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Il plie, il ploie des arbres, arbrisseaux,
Lors déracine ceux qui lui tiennent tête
Toute forêt ne sera pas, avec lui, à la fête,
Lors vents, pluies tombent sur elle à seaux.
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Quand, un vent, fort, s’empêtre, sous un toit,
Il tourne en rond, cherche une issue, fenêtre
Descelle une charpente en la faisant trembler
Jusqu’à ce qu’elle cède et pour tout emporter.
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Il n’y a pas que le toit, il y a parfois aussi moi,
Qui, sortant de mon abri mais c’est mon droit,
Il me faut alors, ventre à terre, à quatre pattes
Face à lui, m’accrocher pour réussir à avancer.
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Extension
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Le vent se mêle aux pluies, aux nuages, aux vagues,
Aux bateaux, à tout ce qui bouge, tout ce qui lui tient tête.
L’orage en éclairs se transforme en ouragan dévastant tout.
Pas assez de vent, les voileux fulminent de ne plus avancer,
Rentrer au port, mais trop, les mêmes s’encalminent,
De ne plus pouvoir en sortir, calme plat, dit pétole».
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Comment fait-il pour faire monter une telle masse,
Plate, liquide, stable jusqu’à dix mètres de hauts,
Voire davantage entre géants creux et sommets
Ne faisant que souffler sur la surface de l’eau.
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C’est un peu comme le feu avec des braises
Sur laquelle on soufflerait pour exciter,
Une flamme bien nourrie, gigantesque,
Qui brûle les bois avec un bruit d’enfer
Au point d’être poussé à s’en éloigner !
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Le vent est instable mais il est prévisible
Ne peut durer qu’un temps, non permanent,
Sauf en quelques parties du globe où il souffle
Comme en Patagonie, jusqu’à en devenir fou !
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Le vent et le moulin s’accorde ou se désaccorde
Quand il est trop faible, il ne le mettra en branle,
Et, quand il est trop fort, il l’oblige s’en protéger !
Le vent prendra des formes, et allures différentes.
Combien de noms lui sont attribués ou ventilés ?
Entre son doux zéphyr, et ses violentes tornades,
Il nous jouera ses musiques d’ange et de diable
Et il s’en ira après des dégâts…considérables.
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166 – Calligramme
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Chacun
Sait que parfois
Vent malin fourvoie
Là où il ne devrait pas
Et qu’il n’ en sort pas !
Il souffle, siffle, s’offre,
Il sort tout de son coffre,
Contourne tout obstacle,
Sens inverse, ne renâcle !
QUAND
Aimer le vent ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ c’est aimer,
D’être ici ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ puis là, ailleurs :
N’avoir de ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ compte à rendre
À personne ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ hormis Éole !
LE VENT
Quand le vent se ¤¤¤¤¤¤¤¤ prête à la vague
Et pour la faire ¤¤¤¤¤¤¤¤ monter plus haut
Il fera usage de ¤¤¤¤¤¤¤¤ sa force d’assaut,
Et secouera le ba ¤¤¤¤¤¤ teau qui divague.
SE PRÊTE
Du sommet ¤¤¤¤ il plonge ¤¤¤¤ son étrave,
Au fond d’un ¤¤¤¤ creux qui ¤¤¤¤ l’entrave,
Dans sa course ¤¤¤ le bateau ¤¤¤¤ est épave
Tant sa coque ¤¤¤¤ en pleure ¤¤¤¤ en bave !
DÉPÊTRE
Quand le vent ¤¤¤ se mêle ¤¤¤¤ aux nuages,
Ces derniers ¤¤¤ sont loin ¤¤¤ d’être sages :
Ils craquent ¤¤¤ en éclairs ¤¤¤ en tonnerre,
Boules de feu ¤¤ tombantes ¤¤ fendant l’air.
S’EMPÊTRE
Il plie, il ploie ¤¤ des arbres ¤¤¤ arbrisseaux,
Lors déracine ¤¤ceux qui lui ¤¤ tiennent tête
Forêt ne sera ¤¤ pas, avec lui ¤¤¤¤¤à la fête :
Vents, pluies ¤¤ tombent sur elle ¤¤ à seaux.
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Quand, un vent, fort, s’empêtre, sous un toit,
Il tourne en rond, cherche une issue, fenêtre
Descelle une charpente en la faisant trembler
Jusqu’à ce qu’elle cède et pour tout emporter.
.
Il n’y a pas que le toit, il y a parfois aussi moi,
Qui, sortant de mon abri mais c’est mon droit,
Il me faut alors, ventre à terre, à quatre pattes
Face à lui, m’accrocher pour réussir à avancer.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une vieille tour bien ronde,
Un pigeonnier du moyen-âge
Ou une meule de foin, de paille,
Aussi bien qu’un moulin à vent.
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Moulin à vent avec ses ailes
Quoi de mieux … pour évoquer
Le vent dans toutes ses ardeurs
Et parfois toutes ses fureurs.
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Symbolique
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Cela fait mille ans, au moins, que le moulin
Et le meunier, se sont installés en campagnes,
Au bord des rivières, ou sur quelques collines.
Ce n’est que vers le XI° siècle que sa présence
Se manifeste dans les textes, dans les images.
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Dès que les manuscrits se mettent
À conter des histoires profanes,
Le moulin apparaît en des gravures,
Lors le meunier apparaît dans des textes.
Existent autres moulins que le moulin à grains
Mais ils sont moins intégrés à la vie quotidienne …
Modifié, source : vallee-du-ciron.com/Architecture/CDMoulin
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Descriptif
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166 – Quand le vent se prête … s’empêtre !
Alignement central/ Titre intercalé /Thème météo
Forme droite / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : moulin / Symbole de fond : vent
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Fond
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Évocation
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Moulin à vent avec ses ailes
Quoi de mieux … pour évoquer
Le vent dans toutes ses ardeurs
Et parfois toutes ses fureurs.
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Symbolique
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Le vent est un
Mouvement d’air,
Un souffle,
Un symbole de l’esprit,
De l’insaisissable,
De l’invisible,
de la force.
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En mythologie grecque,
Le vent est Éole,
Dieu du vent.
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A contrario, lors de ses
Agitations tempétueuses,
Il devient symbole de vanité
D’instabilité et d’inconstance,
Et, comme force élémentaire,
Associé aux Titans, il manifeste
Sa violence et son aveuglement !
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Corrélations
Fond/forme
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Rien ici
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Vent et vague contre une digue
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Scénario
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Quand on voit ce panneau, c’est qu’il y a souvent du vent fort,
et tantôt le vent souffle, de manière régulière, durant un temps,
et tantôt de manière orageuse, tourbillonnaire, trombe, tornade.
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