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Parvenus au somment du Pic,
Nous avons un panorama extraordinaire
Couvrant une moitié de l’ile, loin dans la mer.
En face, nous apercevons l’ile de La Gomera ;
A l’ouest, l’ile de Gran Canaria ;
Tout en bas, Santa Cruz ;
Au nord, l’Anaga.
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Faisons un détour d’un kilomètre de notre route
Redescendons pour rejoindre une chapelle, nommée
« Cruz de Carmen », où la fête locale bat tout son plein.
Nous l’atteignons à la sortie d’une célébration solennelle.
Mais notre faim n’est pas de ciel, elle est bien plus de miel
Tant il est vrai que stand sur le côté adresse à notre nez
Son fumet et qui aiguise fortement notre appétit.
Mais ici pas de galettes saucisses bretonnes
Des viandes en brochettes ou ragoûts,
Feront l’affaire pour déjeuner.
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À chacun ses traditions !
Nous respectons les canariens,
Sans les questionner, d’entrée,
Sans exprimer d’autres manières.
Leurs coutumes valent bien les nôtres
Tant un peuple s’exprime par ses chants.
Musiques, danses impriment en notre tête
Leurs airs de fête et que tous reprennent
Et que tous répètent avec l’orchestre.
Aux mandolines succèdent les guitares
.
Nous entrainant en rythmes valses, salsas.
Nous sommes en face, à vol d’oiseau,
Du nord de l’Amérique latine.
Des musiciens, amateurs et pros,
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Nous égrenant une dizaine de comptines,
Autant d’émotions qui nous procurent
Autant de frissons sous nos pas.
D’origine votive, où gens s’amusent.
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Nous repartons, mais à regret, de la fête,
Dans l’ambiance des plus festives
Puis nous repassons par le Pico
Bifurquons vers le Val Seco.
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Nous longeons crête de trois kilomètres,
Avant de retrouver la forêt vierge
Aux sentiers gorgés d’eau.
Où un très long tunnel de verdure
.
Nous cachera la vue, le temps est beau,
Calme, agréable, sommes contents
D’être ici, d’être passé par là,
D’y avoir consacré toute la journée !
.
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Extension
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Le temps est ensoleillé,
Il est parfois brumeux,
N’est jamais pluvieux.
Les nuages percutent
Et s’accrochent, certes
Aux sommets montagneux,
Mais se dévoilent pour ne gâcher
Le paysage aux meilleurs moments.
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À la sortie du sentier, nous découvrons
Le Val ou nous dirions plutôt les « vaux »,
Tant quatre d’entre eux s’offrent à nos yeux.
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Lors le Val Seco se détache, caillouteux et pelé
Comme mouton tondu, assoiffé, privé d’eau.
Avant d’y descendre, nous découvrons
Une vieille bergerie … troglodyte
Y pénétrons, nous désaltérer.
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Fête de village est toujours assemblée festive, standard,
Pourtant ici, le dépaysement, exotisme est presque total
Nous met en plein cœur sans transition du folklore local
Restant en mémoire des années durant jusque fort tard.
Le contraste de la randonnée, avant, après, est saisissant,
Mais les airs de musique nous poursuivent, en marchant,
Et ce n’est que bien plus loin que paysage redevient désert
À nos yeux, à nos nez, à nos oreilles, et, à nos imaginaires :
Son silence permet de mémoriser nos émotions primaires.
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Tout comme les paysages, les fêtes sont différentes
D’un pays, d’une région, communauté à l’autre.
Tous et toutes auront en commun, un point
De vue subjectif de celui qui le pratique
Le journaliste, le reporter, écrivain,
N’échappera point à cette règle,
Or le publiciste la détourne
Pour pousser l’avantage
D’aller voir sur place.
Vendeur de rêves,
Sinon d’illusion
Qui fascinera
Ou décevra
Au point
Final
V
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145 – Calligramme
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Parvenus au somment du Pic,
Nous avons un panorama extraordinaire
Couvrant une moitié de l’ile, loin dans la mer.
En face, nous apercevons l’ile de La Gomera ;
A l’ouest, l’ile de Gran Canaria ;
Tout en bas, Santa Cruz ;
Au nord, l’Anaga.
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RANDONNÉE
Faisons un détour d’un kilomètre de notre route
Redescendons pour rejoindre une chapelle, nommée
«Cruz de Carmen», où la fête locale bat tout son plein.
Nous l’atteignons à la sortie d’une célébration solennelle.
Mais notre faim n’est pas de ciel, elle est bien plus de miel
Tant il est vrai que stand sur le côté adresse à notre nez
Son fumet et qui aiguise fortement notre appétit.
Mais ici pas de galettes saucisses bretonnes,
Des viandes en brochettes ou ragoûts,
Feront l’affaire pour déjeuner.
.
DE TABORNO
.
À chacun ses traditions !
Lors respectons les canariens
Sans les questionner, d’entrée,
Sans exprimer d’autres manières.
Leurs coutumes valent bien les nôtres
Tant un peuple s’exprime par ses chants.
Musiques, danses impriment en notre tête,
Nombre d’airs de fête, que tous reprennent,
Tous répètent, et en chœur, avec l’orchestre.
Lors aux mandolines succèdent les guitares.
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À SANTA CRUZ (II)
Nous entrainant en rythmes valses salsas.
Nous sommes en face, à vol d’oiseau,
Du nord de l’Amérique latine.
Des musiciens, amateurs et pros,
.
Nous égrenant une dizaine de comptines,
Autant d’émotions qui nous procurent
Autant de frissons sous nos pas.
D’origine votive, où gens s’amusent.
.
Nous repartons, mais à regret, de la fête,
Dans l’ambiance, des plus festives,
Puis nous repassons par le Pico
Nous bifurquons vers le Val Seco.
.
Nous longeons crête de trois kilomètres,
Avant de retrouver la forêt vierge
Aux sentiers bien gorgés d’eau,
Où un très long tunnel de verdure
.
Nous cachera la vue, le temps est beau,
Calme, agréable : sommes contents
D’être ici, puis d’être passé par là,
D’y avoir consacré toute la journée !
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Forme
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Réduction
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Evocation
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Deux flacons de parfums
Objet pivotant sur lui-même,
Outil pour célébrer une fête :
Un tire-bouchon peut-être ?
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Un tire-bouchon n’évoque pas une fête
or sans lui, difficile de la faire, c’est bête :
comme le vin canarien est bon, débouchons.
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Tire-bouchon, pour sûr, mais
À cette fête du village, n’avons bu
Qu’un seul verre, d’un vin du pays,
Pour rester en forme pour marcher.
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Symbolique
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Au XVIIe siècle, apparait le tire-bouchon.
Mais il reste contemporain de l’invention
De la bouteille dite « moderne ».
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Déboucher un une bouteille aura d’emblée
Nécessité l’invention d’un outil spécifique :
Et le tire-bouchon était né !
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Objet précieux, aristocratique
À l’origine, le «tire-bouchon »
Est vite devenu un symbole
De bien-vivre et de partage,
En Angleterre, France d’abord.
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Se démocratise progressivement
Et devient universel, en devenant
Du même coup magnifique
Objet de collection.
club-francais-du-tire-bouchon
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Descriptif
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145 – Randonnée de Taborno à Santa Cruz (II)
Alignement central / Titre intercalé / Thème rando
Forme droite / Rimes libres / Fond approché de forme
Symbole de forme : tire-bouchon / Symbole de fond : fête
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Fond
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Évocation
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À cette fête du village, nous avons
Bien mangé, avons bu un seul
Verre en tire-bouchon pour rester
En forme pour bien marcher.
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Symbolique
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Les fêtes peuvent revêtir des formes différentes :
Les fêtes annuelles bien inscrites dans la tradition,
Ou créées de toutes pièces, totalement commerciales,
Fêtes associatives soutenues par les collectivités locales.
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Fêtes moins régulières destinées à marquer un élément,
Un événement important, comme l’arrivée de l’été,
Fêtes religieuses en l’honneur d’un saint patron.
Et toutes sont bien arrosées ! Les tire-bouchons,
Décapsuleurs et fûts pour bières sont de sortie.
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Corrélations
Fond/forme
Une fête de village,
Pour tous les villageois
Et pour ceux des alentours
A tout du caractère authentique
Avec ses rituels et ses coutumes locales
Il n’en faut pas davantage pour vous
Satisfaire en vous mêlant à la foule,
Sans préjugé ni sans commentaire.
Chacun a le droit à sa différence.
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Randonnée dans l’Anaga
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Scénario
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Cruz de Carmen offre un panorama magnifique à tous points de vue,
sans parler airs de musiques fanfare locale honorant fête du village,
avant de repartir vers le Val Seco, en vue de rejoindre Santa Cruz.
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