146 – Randonnée de Taborno à Santa Cruz (III)

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Un filet d’eau coule

Le long de l’abreuvoir :

Allons voir plus haut, derrière,

D’où cela peut bien s’infiltrer

Car ce point d’eau sert

Autant aux animaux

Qu’aux humains

À se désaltérer.

Encore     faut-il que

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Source, intarissable,

Remplisse et à plein ce réservoir

Pour les jours de sécheresses avancées !

Cette source d’eau, roucoulant en sourdine

Se déverse  en bassin profond comme piscine.

Plus haut une immense grotte … préhistorique,

S’enfonce dans son mont puis en sort, mirifique.

.

C’est alors que contrepente enfin nous traversons

Champs de cactus, figues de barbarie, exploités

Et cela, au vu  de  leurs  fortes  concentrations,

Avec sept maisonnettes, plantées sur la crête,

  Sur une arête blanchie, paraissant les garder,

  Pour les cueillir, à temps, nous interpellent !

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Zig zag, nous tournons à gauche, à droite

 Recommençons une vingtaine, trentaine

  De fois, jusqu’à atteindre la petite ferme

     En contrebas, où un âne mulet et jument,

      Broutent sur une petite parcelle de terre.

.

        Sur l’instant ils nous tiennent compagnie

        Et puis ils viennent vers nous en frères,

        Heureux de voir passants les distraire

        Tant semblent s’ennuyer en ce désert

         Aride, isolés d’herbe fraiche, avides.

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        Nous voilà en un creux d’un ravin

          Torrent immobile, coule, devant

          Derrière lui trace blanchiment,

           Eau creusant  suite de gradins.

            Cascades déversant illusions,

           De flots tombant à foison.

.

             Plus loin, trou marmite

              Rideau : lit  torrentiel,

                Sans eau, existentielle

                 Ni eau providentielle.

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Extension

 .

À voir les captations d’eaux plus haut,

L’on comprend, comment le lit du torrent

Se trouve sans eau ou bien momentanément

Avec beaucoup trop suite à fortes  intempéries.

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Nous parvenons à une route menant à un village

Miracle, la première des dix maisons était un café.

Une bière fraiche, accompagnée  de  quelques olives,

Nous libère un court instant de la sensation de fatigue.

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Revenus sur le front de mer, remarquons un paquebot

Sur le départ raclant ses tuyaux avec des sons rauques

Nous retrouvons notre ponton, notre bateau, voisin,

Très satisfaits de nos douze heures de marche

Et pour notre plus grand bien ! Repos !

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La descente du Val Seco vers Santa Cruz est des plus arides

Qui soit car d’eau en été, il n’y en a pas ou peu et qui se boit.

C’est pourquoi, des réserves sont aménagées, afin d’abreuver

Les ânes et chevaux qui seront les seuls animaux rencontrés,

Qui nous auront quelque peu distraits d’un tel val sans attrait.

Notre randonnée s’achève sur la découverte d’un bistro ouvert

Qui, fortunément, était en mesure de nous offrir, bière fraiche.

Jamais, rarement en tous cas, boisson ne fut autant bienvenue.

Elle nous aura requinqués, pour finir notre journée…en beauté.

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Un val, on vallon, une vallée,

Appelez  comme vous voulez,

Souvent agréable à regarder,

L’est plus encore à pratiquer.

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Torrent à sec avec marmites,

Les sols ravinés  sur les côtés,

Ici ou là, des pans de verdure,

Dessinant des couleurs pures.

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Jardin de figuiers de barbarie

Qu’à manger on a pleine envie

Mais attention à leurs épines :

Mains ne seraient que ruines !

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Pour finir, un café… bienvenu,

Aux confins de marina pontés,

L’eau commençait à manquer,

Genoux se mettaient  à  plier !

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146 – Calligramme

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Un filet d’eau coule

Le long de l’abreuvoir :

Allons voir plus haut, derrière,

D’où cela peut bien s’infiltrer

Car ce point d’eau sert

Autant aux animaux

Qu’aux humains

À se désaltérer.

Encore     faut-il que

.

Source,               R                           intarissable,

Remplisse et           A                 à plein ce réservoir

Pour les jours de        N            sécheresses avancées !

Cette source d’eau          D           roucoulant en sourdine

Se déverse  en bassin         O         profond comme piscine.

Plus haut une immense         N           grotte,    préhistorique,

S’enfonce dans son mont,        N          puis en sort, mirifique.

C’est alors que contrepente        É         enfin nous traversons,

Champs de cactus figues de      E        barbarie   exploités

Et cela, au vu de leurs fortes    *         concentrations,

Avec sept maisonnettes,     D   plantées sur crête,

  Sur arête blanchie    E   paraissant les garder

  Pour les cueillir à temps, nous interpellent

.

Zig zag, nous tournons à gauche, à droite……

 Recommençons   une vingtaine,  trentaine……….

  De fois, jusqu’à atteindre la  ++  petite ferme………..

     En contrebas où un âne + T ++  S  mulet et jument………

      Broutent  sur une petite + A    ++ A + parcelle de terre…….

        Sur l’instant ils se tien  + B   +++ N + nent compagnie,……..

       Et puis ils viennent ++  +++ T +  vers nous, en frères ….

       Heureux de voir  ++  R +++  A + passants  les distraire…

       Tant semblent ++  N +++  *  + s’ennuyer  en ce désert

         Aride, isolés ++  O +++  C + d’herbe fraiche, avides

        Nous voilà ++++++   R + en un creux d’un ravin

          Torrent ++  À +    U + immobile coule devant

          Derrière  ++    lui trace blanchiment

              Eau ++ creusant  suite de gradins.

            Cascades déversant illusions,

           De flots tombant à foison.

             Plus loin, trou marmite

              Rideau : lit torrentiel,

                Sans eau existentielle

                Ni eau, providentielle.

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Forme

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Réduction

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146 4

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Évocation 

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Une sorte de plante

Ou de fruit  exotique,

Et plutôt  bizarroïde,

Figue de barbarie ?

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Grosse feuille en bas, verte avec piquants,

trois, quatre petites, réparties sur le haut,

on croirait sculpture moderne, de Calder.

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Une plantation de figuiers de barbarie

Au milieu de nulle part :

Entourant trois équidés, une cascade,

 À sec : très surprenant !

 

Symbolique 

 .

Figuier symbolise volonté de survie

Et  la générosité et la richesse naturelle,

Il s’accroche au moindre creux de rocher,

À la moindre petite fissure  afin d’y puiser

L’eau qui lui est nécessaire pour sa survie.

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L’homme  pourra y voir  l’analogie avec

Le courage, l’intelligence et la volonté

Nécessaire de déployer pour vivre

Réussir expérience sur la Terre.

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Le figuier  symboliserait

Chez les Égyptiens

La richesse

Et la fécondité.

Modifié :  quetedesoi.unblog.fr/

2017/02/23/le-symbolisme-du-figuier

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Fond

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Évocation 

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146 6

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Une plantation de figuiers de barbarie

Au milieu de nulle part :

Entourant trois équidés, une cascade,

 À sec : très surprenant !

 .

Symbolique 

 .

La figue

Est peut-être le fruit

Le plus symbolique de

Par sa structure particulière.

Ce n’est pas un fruit : un capitule

Creux contenant de centaines de

Petites fleurs serrées les unes

Contre les autres.

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La symbolique de la figue,

Comme du figuier, est multiple

Mais  recouvre  une  seule   large

Dimension, comme  la   grenade :

À la fois connaissance et initiation,

Universalité et  unicité  du savoir,

Et aussi fécondité, régénération

De la nature et sexualité.

lewagges.fr/text=La symbolique de la figue

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Le figuier dont il s’agit ici

Est le figuier de … barbarie

Pourquoi barbarie, je ne sais,

Mais il se défend avec piquants

Pour le cueillir, il faut des gants

Et même pour l’ouvrir en deux.

Des fruits  juteux, et  délicieux !

 .

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Le Val Seco est un val sec !

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Scénario

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L’on distingue,  à peine,  Santa Cruz en un paysage de montagnes.

La rencontre avec deux benêts d’ânes intéressés pour se distraire.

Un torrent à sec donne son nom à ce Val Seco pour endroit aride.

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