151 – Soirée bateau avec voisins belges-espagnols

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Toute soirée bateau,

Est un  beau moment,

Quand tous les convives,

S’entendent, de voix vives :

Ici, ils sont belges, d’origine,

Émigrés,  à Ibiza,  en Espagne.

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Ils ont tout vendu pour retraite,

Pour aller vivre  sur leur voilier,

C’est leur rêve, et, bien maturé,

Lors caressé depuis trente ans,

Et qu’ils réalisent maintenant

En prenant tout leur…temps.

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Au menu de l’apéro : des tartines toastés,

 Avec des olives, des chips, du jambon bateau,

Et que nous sommes fiers de pouvoir faire goûter

En boisson, du rhum canarien ou du coca bien frais

Avec une tranche de citron et quelques cubes de glace.

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Au premier verre, nous parlerons aménagement capote,

Au second de nos enfants, puis nos professions diverses,

Au troisième, diverses danses,  allant du rock à la salsa,

Pour finir sur la magie tango, qu’ils aimeraient danser.

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Tant et si bien, qu’à  minuit, nous avons jeté l’éponge,

Afin de revenir  au bateau  et manger   notre     diner,

Diner fort bon au demeurant avant de nous coucher.

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Couché, je me  suis  dit  que  l’on aurait pu être eux,

Sauf qu’on ne parvient pas  à se décider  à traverser

L’Atlantique, pour aller  en Argentine, ou, Antilles :

Pour  tout laisser, derrière nous, rien que naviguer.

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Voilà bien des gens conviviaux et qui ont travaillé

Toute leur vie, sans chercher, à frimer, en voilier,

Et le hasard aura voulu que nous soyons voisins.

 .

Le hasard suscite  rencontres  impromptues

Nous éloignant de tous chemins battus,

De rêve de continentaux terriens

Préférant l’avion au voilier

Pour voyager léger.

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Extensions

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Un couple de belges, ayant émigré en Espagne, aux Baléares,

Nous a fait part de toutes leurs gratitudes et leurs vicissitudes,

Dans leurs vies de bohème et jusqu’à ce point des plus extrêmes,

De tout vendre, maison, commerce, et naviguer comme  retraités.

Nous n’avons pas fait un tel saut de tout larguer pour s’aventurer.

Le regretteront-ils un jour, nul ne sait, seul l’avenir nous les dira :

Nous avons parlé de capote bateau avec eux non pas de capoter.

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Curieusement, aux Canaries, nous avons rencontré

Plus d’étrangers que résidents locaux sur les pontons,

Cela n’a rien d’étrange sur quelques pontons visiteurs !

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On y trouve  un peu de tout : des égarés, des vacanciers,

Des baroudeurs, des travailleurs, des coursiers des mers

Mais qu’importe : provenances, motivations, catégories,

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L’essentiel est de confronter, conforter, nos expériences

C’est bien le cas en cette soirée avec nos voisins belges,

Qui nous ont accueillis, nourris en racontant leur vie.

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Fragments

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La soirée demande à être arrosée

Tout autant éclairée par ampoules,

Et celle-ci bien ronde et en couleur,

Donne, à elle seule, un  air  de  fête.

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Mais ce ne serait pas la première fois

Que nous avons rencontré des voileux

Laissant tout, la maison, derrière eux,

Pour tenter l’aventure  de  l’Atlantique,

Et qui sait à la recherche de l’Atlantide.

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Nous avons lu des témoignages et récits

Mais ici nous avons un exemple vivant,

Du pourquoi, quand, où,  du comment,

Lors c’est le cœur ou l’esprit qui frémit.

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Une vie de travail, maison, pour au final

Jeter tout par-dessus bord, et dépossédé

De  sa vie antérieure : cap sur l’aventure

Comme idée qui a germé pour existence.

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En un coin de son cerveau, une ampoule

S’est allumée et n’a plus voulu s’éteindre

Et de filament en filament avec le temps

 Transmettrait comme des feux d’artifice.

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Pour autant, est-ce que nous les jalousons

Aurions-nous eut l’audace de sauter le pas,

Autres amis l’auront fait, seul ou en couple :

L’un des couples a failli accoucher en bateau.

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Nos hôtes qui nous reçoivent sont en tous cas

Les pieds sur terre,  leurs enfants, autonomes,

Passant de leur blanchisserie dans l’ile d’Ibiza

Au voilier de 13 mètres qui leur convient et va

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Va sur les mers immenses, et vogue la galère,

Leurs enfants, amis, les rejoindront ici ou là,

Nous, nous reviendrons à notre pied à terre,

Nous souviendrons toujours de ce couple-là.

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On a entendu, parfois, des couples imaginer

Le changement radical de leur mode de vie,

Certains voulant se faire berger, lors autres

Rentier mais peu l’auront fait finalement.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

 .

Toute soirée bateau,

Est un beau moment,

Quand tous les convives,

S’entendent, de voix vives.

Ici, ils sont belges, d’origine,

Émigrés,  à Ibiza,  en Espagne.

Ils ont tout vendu pour retraite,

Pour aller vivre  sur leur voilier.

C’est leur rêve, et, bien maturé,

Lors caressé depuis trente ans,

Et qu’ils réalisent maintenant

En prenant tout leur…temps.

.

Au menu de l’apéro : des tartines toastés,

 Avec des olives, des chips, du jambon bateau,

Et que nous sommes fiers de pouvoir faire goûter

En boisson, du rhum canarien ou du coca bien frais

Avec une tranche de citron et quelques cubes de glace.

.

Au premier verre, nous parlerons aménagement capote,

Second de nos enfants puis S    V  nos professions diverses,

Troisième diverses danses  O          allant du rock à la salsa,

   Pour finir sur belle  magie   I              I   tango qu’ils aiment danser.

Tant et si bien qu’à minuit  R                S    nous avons jeté l’éponge,

Afin de revenir au bateau et É                 I       manger   notre     diner,

Diner fort bon au demeurant E                 N       avant  de  nous coucher.

Couché, je me  suis  dit  que   *                  S        l’on aurait pu être eux,

Sauf qu’on ne parvient pas    B                 *        à se décider à traverser

L’Atlantique, pour aller  en  A              B      Argentine, ou, Antilles :

Pour  tout laisser, derrière  T           E     nous, rien que naviguer.

Voilà bien des gens convi  E        L   viaux et qui ont travaillé

Toute leur vie sans cher  A    G  cher à frimer, en voilier,

 Et le hasard aura voulu U E que nous soyons voisins.

S

Le hasard suscite  rencontres  impromptues

Nous éloignant de tous chemins battus,

De rêve de continentaux terriens

Préférant l’avion au voilier

Pour voyager léger.

.

Forme

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Évocation

 .

On y voit un vase, pour des fleurs,

Ou un gant moufle, pour une main

Ou flacon de parfum avec bouchon

Voire  une ampoule électrique ?

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Évocation

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Une ampoule électrique

Telle qu’on l’a utilisé le plus souvent :

Ces lampes à incandescence

Sont remplacés par des ampoules à leds.

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Symbolique

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EUREKA !

Am-pou-le,

Est  le   symbole

De l’idée qui jaillit

Sans qu’on l’ait vraiment

Ou très longtemps, recherchée :

Hasard heureux, ou erreur fructueuse,

Toujours est-il qu’il s’agisse de lampe à huile,

À pétrole ou d’une lampe moderne, électrique,

Elle symbolise l’énergie que nous contrôlons,

Bien plus encore celle que nous maîtrisons.

Dans la bande dessinée, dessin animé,

L’apparition d’une idée est souvent

Représentée par petite lampe

Incandescence s’allume

Juste au-dessus

Personnage.

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Fond

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Evocation

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.

On y voit un vase pour des fleurs

Ou un gant moufle pour une main

Ou flacon de parfum avec bouchon

Voire une ampoule électrique ?

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Symbolique 

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L’ampoule

 Élec-tri-que

Est le symbole,

Sinon l’archétype

De l’innovation.

Elle a permis à l’homme

De  se libérer  du joug  de  la

Lumière naturelle pour imprimer

Son propre rythme à toutes activités,

Ouvrant la voie au formidable progrès,

Tant sur le plan de la liberté individuelle

Que sur plan  productivité industrielle.

Lumière électrique est probablement

La marque la plus visible du génie

Humain lors on observe la Terre

Depuis les hauteurs de l’espace.

library.e.abb.com/public/FRA72dpi

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Fond/forme 

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Convivialité, convive,

Il faut bien qu’on vive,

Ensemble, en fraternité

Buvant du vin partagé,

Et pas que de l’eau vive

Rien de bon à manger.

Faut égayer le propos

D’humour suranné,

En   atmosphère,

Pleine    gaieté

Pour  sentir

Le temps

Passer

Vite

V

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