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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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La
Philosophie
De tous les pontons
Ressemble aux discussions
Du café du commerce mis à part
Qu’il n’est question, presque totalité,
Que de bateaux et des travaux, à faire.
Un port reste un univers des plus clos
Même s’il est bien ouvert sur la mer,
Lors un bateau reste micro univers
Se suffisant à lui-même sur l’eau.
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Nous sommes mis entre un espagnol et un polonais,
Déjà là, l’an passé, et qui ne bougent presque jamais,
L’espagnol est seul, et, il n’habite pas en son bateau,
Il le visite, en semaine, pour faire tourner le moteur,
Et le polonais, lui, vit sur son bateau avec sa femme,
Forts sympathiques, mais échangent peu avec nous.
En face ou presque, un beau bateau de type anglais,
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Répondant à Suzanne abrite un belge
Avec jeune, jolie femme, nigérienne.
Ils nous parlent de leur navigation :
Bon nombre de soucis d’entretiens,
Comme fréquemment entre marins.
Autre couple de français, naviguent,
Et vivent à bord de leur Shpountz :
Une sorte de goélette … en réduction
Poupe à l’ancienne, du plus bel effet.
Manœuvre difficile, accostage au port
Mais, agréable, une fois en pleine mer.
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Les pontons sont, souvent fermés à clef,
Difficile, pour passants, de s’y promener :
L’on est donc en petite communauté, close,
Communiquant, au mieux … pour se causer.
Et plupart ont réalisé le rêve qu’ils ont caressé
D’acheter un voilier, d’une douzaine de mètres,
L’équiper, pour y vivre, et naviguer, en sécurité,
Et faire escale, dans des ports, si pas trop chers !
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Il nous arrive d’être invité à … prendre un verre,
Parfois même manger, par des français du ponton,
Ou de pontons voisins, et nous, d’en faire de même.
Ce qui ne se produit guère entre voisins de quartier,
Est facilité, ici, par un partage d’une même passion,
D’un même projet, par la distance avec la métropole.
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Extensions
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Son bateau
Reste la marque
De ses propres moyens,
Programme de navigation,
Voire même de son identité.
Les petits se rencontrent,
Les grands s’ignorent :
Différence au port.
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Sur de rares pontons visiteurs,
On croise des espagnols non-résidents
Et bon nombre d’étrangers dont,
Parmi eux, quelques français.
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Les voisins ne sont pas nombreux sur les pontons du coin
Mais sur celui des visiteurs, forcément, ils sont là, aux soins
De leur bateau, leur équipage ou de leur provisions au marché
L’important est d’être fin prêt, let dès e lendemain à renaviguer !
Certains vous saluent bien mais passent leur chemin sur le ponton
D’autres s’intéressent, à votre bateau, programme, équipage, météo,
Et rares sont ceux qui fraternisent au point de vous inviter à l’apéro !
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On apprend beaucoup sur gens de bateau
Sur ponton visiteur, et ce à toutes heures,
Petits et grands se retrouvent côte à côte,
Lors port d’attache, sur pontons réservés
Dieu merci, l’esprit marin sera de sortie,
En autre lieu, contrainte, cohabitation !
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Certains ports, été, manqueront de place
Le plus petit sur plus gros, on s’accouple,
Y a même trois, parfois sans être trouple
Règle est de ne pas passer par le cockpit,
Pour préserver un minimum d’intimité,
Problème si le premier part tôt le matin.
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La plupart mettent leur avant sur panne
Si l’on met, l’arrière, on verra l’intérieur
Vrai que jupe facilite l’accès au cockpit
Sinon, faut monter par flanc, défense !
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Fragments
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Radio ponton visiteur de Las Palmas
Une centaine de bateaux bien amarrés,
Venus, ici, de nombreux pays européens
Dont on voit flotter pavillons courtoisies.
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Les croisant tous, on ne les rencontre pas
Ça se fait comme ça ou ça ne se fait pas :
Les atomes crochus s’amarreront mieux
Avons fait connaissance d’une dizaine.
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Parmi quelques français : un couple,
Sur un Shpountz, voiler à l’ancienne,
Et trois autres couples sans enfants :
Un espagnol, un polonais, un belge.
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Lanterne en bout du long ponton,
Comme un petit phare de marina,
Guide les marins, arrivant de nuit,
Tant port de Las Palmas est grand.
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Rencontrer est important pour nous
Cela crée de suite, une communauté
Et voire une convivialité si affinités,
Que l’on aura jamais eu à regretter.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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La
Philosophie
De tous les pontons
Ressemble aux V discussions
Du café du commer O ce mis à part
Lors il ne sera question I quasi-totalité
Que de bateaux et leurs S travaux à faire.
Un port reste un univers I des plus clos
Même s’il est bien ouvert N sur la mer,
Lors un bateau reste micro S univers
Se suffisant à lui-même sur * l’eau.
.
Nous sommes mis entre un espagnol P et un polonais,
Déjà là, l’an passé, et qui ne bougent O presque jamais,
L’espagnol est seul, et, il n’habite N pas en son bateau
Le visite, en semaine, pour faire T tourner le moteur,
Et le polonais, lui, vit sur son O bateau avec sa femme,
Forts sympathiques, mais N échangent peu, avec nous.
En face ou presque, un * beau bateau de type anglais,
.
Répondant à À Suzanne abrite un belge
Avec jeune, * jolie femme nigérienne.
Ils nous parlent L de leur navigation :
Bon nombre de sou A cis d’entretiens,
Comme fréquemment S entre marins.
Autre couple de français * naviguent,
Et vivent à bord de leur P Shpountz :
Une sorte de goélette A en réduction
Poupe à l’ancienne L du plus bel effet.
Manœuvre difficile M accostage au port
Mais agréable, une A fois en pleine mer.
S
Les pontons sont, * souvent fermés à clef,
Difficile pour passants C de s’y promener :
On est donc en petite com A munauté, close,
Communiquant, au mieux N pour se causer.
La plupart ont réalisé un rêve A ils ont caressé
D’acheter un voilier d’une douzai R ne de mètres,
L’équiper, pour y vivre, et naviguer I en sécurité,
Et faire escale, dans des ports, si pas E trop chers !
S
Il nous arrive d’être invité à … prendre un verre,
Parfois même manger, par des français du ponton,
Ou de pontons voisins, et nous, d’en faire de même.
Ce qui ne se produit guère entre voisins de quartier,
Est facilité, ici, par un partage d’une même passion,
D’un même projet, par la distance avec la métropole.
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Forme
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Évocation
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Une tour,
Une plateforme
Et une lanterne :
Comme petit phare
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Entrée de marina, petit phare
Avec sa lanterne de signalement :
Nos voisins de ponton le reconnaissent
Bien, s’y réfère comme nous assez souvent.
Y a parfois un feu monté sur un pilier
En début de marin ou bout d’un ponton
Sachant que marina est éclairé de nuit.
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Symbolique
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Les phares
Et leur fréquente
Situation isolée ont inspiré
De nombreux imaginaires.
Ils sont présents dans la
Culture picturale et en
Imaginaire littéraire
Cinématographique.
Les phares maritimes
Ont été premier moyen
Pour navires de repérer
Toutes zones dangereuses
Et les ports. Aujourd’hui,
Avec le système GPS moderne,
L’utilisation va en se raréfiant !
Wikipédia : phare
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Fond
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Évocation
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Entrée de marina, petit phare
Avec sa lanterne de signalement :
Nos voisins de ponton le reconnaissent
Bien, s’y réfère comme nous assez souvent.
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Symbolique
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La lanterne est un symbole
De connaissance et d’intelligence,
Éclairant le Monde des humains.
Elle abrite le feu fragile et sacré,
Celui qu’il faut préserver.
La lanterne contient la lumière
Individuelle qui peut se transmettre.
Elle nous guide et peut guider les autres.
Et lorsque nous rêverons d’une lanterne,
Elle représente l’intelligence lumineuse
D’une personne qui sera précise.
Sa pensée nous éclaire.
http://tristan-moir.fr/lanterne
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Fond/forme
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À chacun sa lanterne et à chacun
De s’éclairer avec et celle des voisins !
Il y aura des tas d’indices qui indiquent
La présence, caractéristique, pertinence,
De chacun d’eux mais attention aux erreurs
Il y a les petits bateaux avec grand cerveau,
Et les grand bateaux, avec une culture zéro.
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