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Il y a tant
Et tant de choses
Diverses à faire, prévoir
Bien avant le grand départ
Sans compter cours de croisière
Lors on observe tout, reste surpris
Par tant et tant de nombre hasards.
À force de regarder l’horizon d’océan,
De chercher la terre, sans l’apercevoir,
L’esprit se charge de sombre passion
Plongeant la conscience en plein noir.
C’est pur hasard, qu’exister encore,
N’étant plus rien sur le continent :
Peux disparaître en pleine mer
L’on ne retrouve mon corps !
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Lors
Tout autour
De vous, oscille,
Vacille, envie vous prend,
De larguer les amarres, de partir
En bateau, dans les iles, tôt ou tard,
Laissez après vous, travail, amis, famille.
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Pas si simple de se griser d’une telle liberté,
D’aller et venir, à sa guise, et de port en port,
Car il faut un bon bateau, faut s’y être préparé
Sinon gare à dérives sur tous plans, à vos torts.
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Vrai, vos désillusions sont toutes, à la hauteur
De vos libertés, espérances, de vos rêves, brisés,
Qui s’échouent, s’envasent, en hauts de cœurs,
Lors, cabotant, d’un port à l’autre pour s’amariner.
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La haute mer procure une impression de grandeur,
Lors vous êtes seuls, au milieu d’immensité déserte,
Et, à l’inverse, de petitesse, minuscules, à faire peur,
Quand jours et semaines s’écoulent sur la mer inerte.
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Cap devant, sillage derrière et voiles… toutes dessus,
Oiseaux, dauphins, et poissons vous accompagnent :
Marins, avez, pour un temps…d’autres compagnes,
Que coque qui vous materne et vous mène, en sus.
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Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, mois complets,
Vous attendez impatients, cela même vous plait
Jusqu’à présent, même charme, encore, opère,
Matelot subit flot, berce en eaux, chérit mer.
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Extension
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Je peux aisément comprendre l’angoisse
Des marins, ayant passé des mois en mer,
De mettre sac à terre et d’affronter la ville
Son ambiance bruyante, pressée, stressée.
La nature, mer, montagne ne le sont pas !
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Lors on aura fini par faire corps avec eux,
Le retour à la civilisation produit un choc
Émotionnel qui tend à rejeter ce dernier
À repartir de suite en mer, en solitaire
Mais nos comportements urbains
Se remettent vite en place !
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Deux mois en mer : entendons-nous bien, sur la mer, non pleine mer
Et en accostant de temps en temps en des ports des plus accueillants.
Et alors, ce va et vient entre l’eau et la terre, vous enchante, alimente,
De sensations à la fois nouvelles et sans cesse recherchées, retrouvées
Seul avec soi-même, est préparation d’être pleinement avec les autres,
Encore qu’au bout de quinze jours, de pleine mer, la terre vous ennuie,
Tant et tant que votre seul souci et votre seule envie sera de … repartir !
Certains franchiront ainsi le pas de tout abandonner mais d’autres, pas :
Toujours est-il que de vivre en pleine mer est toujours de son plein choix.
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Deux mois en mer, donne l’équivalant
D’avoir passé près de six mois, à terre :
Le temps se distord à ce point que tous
Repères s’évanouissent brumes en mer.
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Autant que temps, la conscience de soi,
Semble se dissoudre en liquide, puis gaz.
Comme personne n’existe plus pour vous,
Vous n’existerez pas davantage pour eux !
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Mais, à part le réglage des voiles, le quart,
La cuisine, le ménage, puis la navigation,
Votre vie intérieure … si vous en avez une,
Se remplit du plein de vos idées ou de vide.
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170 – Calligramme
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Il y a tant
Et tant de choses
Diverses à faire, prévoir
Bien avant le grand départ
Sans compter P cours de croisière
Lors on observe A tout, reste surpris
Par tant et tant S de nombre hasards.
À force de regarder S l’horizon d’océan,
De chercher la terre E sans l’apercevoir,
L’esprit se charge R de sombre passion
Plongeant la cons * cience en plein noir.
C’est pur hasard D qu’exister encore,
N’étant plus rien E sur le continent :
Peux disparaître U en pleine mer
L’on ne retrouve X mon corps !
.
Lors
Tout autour
De vous, oscille,
Vacille, envie vous prend,
De larguer les amarres, de partir
En bateau, dans les iles, tôt ou tard,
Laissez après vous, travail, amis, famille.
.
Pas si simple de se griser d’une telle liberté,
D’aller et venir, à sa guise, et de port en port,
Car il faut un bon bateau, faut s’y être préparé
Sinon gare à dérives sur tous plans, à vos torts.
.
Vrai, vos désillusions sont M toutes, à la hauteur
De vos libertés, espérances, O de vos rêves, brisés,
Qui s’échouent, s’envasent, I en hauts de cœurs,
Lors, cabotant, d’un port à S autre à s’amariner.
.
La haute mer procure une im * pression de grandeur,
Lors vous êtes seuls, au milieu E d’immensité déserte,
Et, à l’inverse, de petitesse, mi N nuscules à faire peur
Quand jours et semaines, s’écoulent sur la mer inerte.
.
Cap devant, sillage derrière et M voiles toutes dessus,
Oiseaux, dauphins, poissons E vous accompagnent :
Marins avez, pour un temps R autres compagnes,
Que coque qui vous materne et vous mène, en sus.
.
Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, mois complets,
Vous attendez impatients, cela même vous plait
Jusqu’à présent, même charme, encore, opère,
Matelot subit flot, berce en eaux, chérit mer.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Bouteille avec vis et bouchon,
Bouée maritime, signalisation
En bas, la coque d’un voilier ;
En haut les voiles prêtes à lever.
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La coque d’un voilier et ses voiles :
il ne manquera plus que son mât,
pour les lever, pour les étarquer
forme et fond se confondent.
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Deux mois d’accord, mais non sans escale
C’est long à la voile,
Même avec un bon voilier, bon pêcheur,
Réserves s’épuisent !
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Symbolique
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Le voilier
Symboliserait les
Changements de décors,
Les déplacements, découvertes
D’orientation, grandes aventures,
Les pensées alertes, la vision intuitive,
La maîtrise de son destin, les décisions
Les changements de cap, les buts visés.
Dans son ensemble, la carte du voilier
Exprime toujours une transformation
De notre orientation afin de pouvoir
Arriver à bon port en bonne santé.
communicationvisionnaire.com/
cartes_intuition
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Descriptif
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170 – De passer deux mois en mer !
Alignement central / Titre droit / Thème mer
Forme ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : voilier / Symbole de fond : voile
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Fond
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Évocation
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Deux mois d’accord, mais non sans escale
C’est long à la voile,
Même avec un bon voilier, bon pêcheur,
Réserves s’épuisent !
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Symbolique
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Mettre les voiles, est l’expression
Illustrant, parfaitement, le symbole.
La voile se gonfle puis se lève, se tend,
S’étarque, se réduit, se baisse, s’abat…
Se remplit, se vide, se courbe,
Flotte ou faseye au vent.
Elle reflète le besoin d’un départ imaginé,
L’invitation à quitter terre ferme pour élément liquide
Elle rappelle : on ne quitte pas le port ou la marina
Sur un coup de tête, et qu’un voyage se prépare
En prenant en compte les conditions météo.
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Corrélations
Fond/forme
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Que n’ai-je caressé, désir, espoir, envie,
De me ressourcer chaque année de vie,
En mettant, cap au sud, toutes voiles,
Plongeant ma vue … dans les étoiles,
Le temps ne s’arrête pas … il s’étire,
Il se contracte en de purs délires,
Laissant libre cours à conscience,
Passer, couler, s’activer, dormir.
Rien ne se produit ou tout arrive
À celui mort d’ennui, en rêverie !
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Deux mois avec la mer comme horizon
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Scénario
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Y a toujours quelque chose à faire, réparer, améliorer sur un voilier,
ou l’on se prendra à pêcher un thon, une dorade ou un autre poisson,
ou on en profite pour échanger, prendre le temps d’exister, partager.
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