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Je ne perds pas la tête
C’est bien elle qui me perds
Dans ses dédales inextricables
Dont seule, elle en est capable,
Et ce jusqu’à en confondre
Le rêve et le délire,
Virtuel et réalité
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Rêves simulent autre réalité
Esprit a l’ascendant sur corps
Tout en lui procurant ce pouvoir
D’être léger, en un sens exacerbé.
Thème est, souvent … le voyage
Avec péripéties improbables
Avec une recherche d’altérité,
Apte, pour un vœu, à combler.
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Mon imagination étant au pouvoir
Pas de limites, pour, entendre, voir,
Ni pour se déplacer en lumière, noir
Car seule chose à éviter, cauchemar !
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En mes rêves, les plus fous, j’imagine,
Que mon esprit voyage sans mon corps,
Au-delà de l’horizon, et, plus loin encore,
Jusqu’à atteindre le fond de mes origines
.
Je vais par les monts et par les vallons,
Du bas vers le haut et, de large en long,
Les yeux au taquet oreilles aux aguets
Pour rechercher une âme qui m’aimerait.
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Je tombe dans le vide et je monte au ciel
Lors la Terre me parait gouffre plein de fiel
Plein d’êtres se battant et, pour de l’argent,
Mon rêve n’est pas d’or mais de firmament.
.
J’imagine lors que tous entendent, partagent
Même air, atmosphère, eaux, dans nuages
Que les riches, pauvres deviennent sages
Pour que vie soit rêve bonheur sans âge.
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À chaque fois, je ré-
Intègre prudemment
Mon corps de chair
Voire mon cher corps
Mais, en ses illusions,
Je joue de ses dix cors
Et je suis fatigué d’être
Mortel, en me réveillant.
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Extensions
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En mes rêves les plus fous,
J’imagine ce que je ne vis pas,
Ce que je ne suis pas, comme un
Acteur qui découvre le rôle qu’on
Lui dévoie, mais sans qu’auparavant,
Il s’aperçoive du piège qu’on lui tend.
Pastiche de sa vraie vie : pensez-vous !
Non, rien d’autre qu’une mise en scène
D’apparence lointaine de vous et chaotique
À souhait et qui pourtant reflète profondément
Votre état d’esprit du moment t voire la dernière
Chose que vous avez vue, pensée que vous avez eue !
Votre rêve n’étant pas tenu par le moindre interdit,
Vous pouvez vivre des choses qui ne vous sont pas permis :
Permis de voler, dans tous les sens du terme, permis de tuer,
Y compris sans immunité, sans impunité, d’aimer ou détester
Ou de vous venger de qui bon vous semble, sans justice ni morale
Car sans responsabilité ni culpabilité. Un autre monde, parallèle,
Parfois conflictuel, parfois sensuel et même parfois cruel :
Tous les scénarios se suivent et sans se ressembler
En apparence tout en racontant toujours
Un peu les mêmes histoires, celles
De nos frustrations non soldées.
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Qu’est-ce qu’un rêve fou, ne le sont-ils pas tous,
Lors l’irrationnel serait le lot de son inconscient.
Les barrières tombent et la gravité, en fait autant,
Et la toute-puissance du «moi» se fait son cinéma,
Son corps et même son esprit ne saurait … léviter,
Quel que soit l’endroit où il se trouve mais délivré
Du poids des conventions sociales voire morales.
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Ce n’est pas qu’on soit fou dans ses rêves
Il s’agit d’une autre logique, inconscience
Qui ne nous décodera point sa cohérence,
Et pourtant, disent les psys, elle en aura !
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Le rêve est une porte dont on n’a pas la clé,
Elle s’ouvre sur des couloirs autres réalités,
Nous fascinant ou nous effrayant à souhait,
Je suis un moi multiple qui parfois me plait
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Des rêves fournissent matières à l’imaginaire,
Concevant possibles… introduisant probables,
Il n’est plus qu’à les mettre en récits crédibles :
On aura au moins vécu en rêve, faute de réalité.
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Épilogue
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Rêves, parlons-en de leurs interprétations
Chacun y va de son couplet, non de refrain !
***
Je rêve d’avoir rêvé : je ne m’en souviens plus,
Au réveil, s’en vont au plafond si je ne note pas.
***
Quant à savoir ce qu’ils veulent vraiment me dire :
Personne n’est là pour m’aider, pour me contredire.
***
Il m’arrive, aussi, de rêver, en plein jour, bien éveillé,
Ce sont des rêveries construites et voire … récurrentes.
***
Rêves de voyages, actions, personnages, par procuration,
Où les rencontres sont parfois surprenantes, engageantes.
***
Du rêve à la réalité, il n’y aura qu’un pas, dit-on, si on veut,
Mais dans la grande majorité des cas, demeurent vœu pieu.
***
Certains vous diront qu’ils ne rêvent pas, ni le jour, ni la nuit,
La vie est trop triste tant leurs dernières illusions sont parties.
***
Selon moi, rêves les plus fous, demeurent aussi les plus beaux
Ils nous affranchissent de toutes les barrières et des interdits.
***
Ce n’est pas tant que je rêve d’être quelqu’un d’autre, ailleurs,
Que de profiter d’une liberté qui me donne accès au bonheur.
***
À vrai dire je ne sais pas si c’est j’ai rêvé d’être ce que je suis
Ou ce que je deviens qui est devenu ou deviendra mon rêve.
***
À chacun de savoir s’il a réalisé un, plusieurs de ses rêves,
S’il a rêvé d’être quelqu’un d’autre, n’étant pas lui-même.
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944 – Calligramme
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Je ne perds pas la tête
C’est bien elle qui me perds
Dans ses dédales inextricables
Dont seule, elle en est capable,
Et ce jusqu’à en confondre
Le rêve et le délire,
Virtuel et réalité
.
Rêves simulent autre réalité………………………
Esprit a l’ascendant sur corps ………………..
Tout en lui procurant ce pouvoir…………
D’être très léger, en un sens exacerbé.
Thème est, souvent … le voyage…..
Avec péripéties improbables …
Avec une recherche d’altérité,
Apte, pour un vœu, à combler.
.
Mon imagination étant au pouvoir
Pas de limites, pour, entendre, voir,
Ni pour se déplacer en lumière, noir
Car seule chose à éviter, cauchemar !
.
En mes rêves, les plus fous, j’imagine,
Que mon esprit voyage sans mon corps,
Au-delà de l’horizon, et, plus loin encore,
Jusqu’à atteindre le E fond P de mes origines
N L
Je vais par les monts * U et par les vallons,
Du bas vers le haut M S et de large en long,..
Les yeux au taquet E * oreilles aux aguets…….
Pour rechercher une S F âme qui m’aimerait…….
* O *
Je tombe dans le vide R U et je monte au ciel………..
Lors la Terre me parait Ê S gouffre plein de fiel…………
Plein d’êtres se battant V * et, pour de l’argent……….
Mon rêve n’est pas d’or E I mais de firmament………
S M
J’imagine lors que tous * A entendent, partagent…
Même air, atmosphère, L G eaux, dans nuages….
Que les riches, pauvres E I deviennent sages….
Pour que vie soit rêve S N bonheur sans âge.
E
…………… À chaque fois, je ré-
…….. Intègre prudemment
…… Mon corps de chair
….. Voire mon cher corps
…….. Mais, en ses illusions,
……. Je joue de ses dix cors
……. Et je suis fatigué d’être
….. Mortel, en me réveillant.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Un acrobate sur une jambe,
Un Pierrot, ou un fou,
Un clown, acteur
Qui est-ce ?
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(forme stylisée, rimes égales,
la forme s’approche du fond)
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Un personnage qui gesticule beaucoup
comme déséquilibré, danse comme fou
mais qui nous parait bien sympathique
Pierrot approcherait la forme du fond.
.
Le personnage de Pierrot le sage, plutôt ici,
De Pierrot le fou :
À même d’imaginer, d’interpréter, des scènes
Des plus décalées.
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Symbolique
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Le symbolisme est une partie
Essentielle d’un récit pour déployer
Une myriade d’émotions chez le lecteur,
Moyen de réveiller nombre d’intuitions ou
De représentations choisies et voire étudiées.
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Et si moi je trouve le symbolisme fascinant,
C’est parce que cela me permet de lier
Des scènes entre elles, d’approfondir
Les relations entre personnages
Sans les décrire explicitement,
Mais simplement avec un
Grand jeu de symboles.
leahendersen-auteur.fr/
les-symboles-dans-la-fiction
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Fond
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Évocation
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Le personnage de Pierrot le sage, plutôt ici,
De Pierrot le fou :
À même d’imaginer, d’interpréter, des scènes
Des plus décalées.
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Symbolique
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Pierrot, ou Pedrolino,
Serait un personnage de
L’ancienne comédie italienne,
Pierrot est candide, il est badin
Et a une certaine dose de bon sens.
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Son vêtement est blanc.
Il ne porte pas de masque
Et a le visage enfariné.
En Commedia dell’arte,
Il est le rival d’Arlequin
Et il deviendra amoureux
De Colombine la blanchisseuse
Dans certaines représentations.
Modifié, source : Wikipédia
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Corrélations
Fond/forme
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Des personnages un peu déjantés
Quoique volontairement, il y en a
Un certain nombre, théâtre, cour
On pense bien sûr au Fou du roi,
Seul à pouvoir se moquer de lui
Dans mes rêves, ce rôle me sied
Je dois dire, je prends mon pied,
Dans la réalité jamais je n’oserai.
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Fou quand même
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Scénario
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J’imagine mon corps qui lévite juste au-dessus de moi.
J’imagine que je suis en forêt, en cet état d’apesanteur.
J’imagine que je me suis téléportée jusqu’en Australie.
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