942 – Il arrive parfois que je divague !

Visuels et textuels >>

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De divaguer, on en parle plus,

À propos d’un animal qui erre,

D’un humain  qui ne sait   plus

Ce qu’il dit, ce qu’il fait, sur Terre !

Eh bien, la nuit et très justement plus

De Terre, non plus de repères ni d’air,

Le réel fait qu’on existe  mais : foutus.

On décroche, tombe en  plein mystère.

Penser le jour lors en    pleine activité

Et  penser la nuit  et  en plein repos,

Ne sont pas semblable en qualité :

Jour, pas le temps ; nuit, de trop.

 .

Il arrive, parfois, que je divague,

Ma pensée flotte, sur un courant,

Se transformant souvent en vague

Quand ce n’est pas en fort torrent.

Une vague qui déferle en …  mots

Qui se pressent en mon… cerveau,

En torrent qui cascade des … flots

Qui chutent sur moi de… là-haut !

.

Il arrive, parfois, que je drague,

Le fond de mes pensées …  noires,

Remontant, mais non sans blagues,

Mes prédictions des grands… soirs.

Toutes blagues ne me font pas rire,

Empreintes d’humour noir, satire

Les soirs où je me vois … mourir,

Un vrai cauchemar, sans dormir.

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Il arrive, parfois, que zigzague,

Sur la route de mes  tourments,

Un vrai démon qui me drague,

Mon ange gardien, déroutant.

Démon qui surgit vers minuit

Même si je ne lui ai rien dit :

Ange, protège ma conscience

Afin qu’elle médite : silence.

.

Il arrive, parfois, que j’élague

Lors j’essaye de ne plus penser

Tant j’ai pris peur de m’ennuyer,

Car quand j’hallucine, je  dessine

Idées  qui  sauvent, m’assassinent.

Le blues est mon meilleur ennemi,

Il m’est  fondé, juré, fidèle, intime,

En torrents ou vagues  … il produit

Blagues pour bourreaux, victimes.

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Ma tête lourde, penche d’un côté,

Sûr, je divague…je vais tomber :

Aidez-moi d’urgence à me lever,

Sinon je sens, je vais disjoncter.

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Extensions

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Disjoncter,

Un courant trop fort

Passe d’un hémisphère

À l’autre de mon cerveau

En surchauffant les circuits

Qui les rattachent et faisant

Que mon cerveau se retrouve

Dans le noir.

Noir, sans autre

Repère que celui du ventre de

Ma mère où je vivais en monde

Étanche à toute sensation externe,

Ou qu’elles me parvenaient bien

Ou bien déformées.

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Vague, divague, divagation nocturne

Contre  organisation, contrôlée, diurne,

La nuit je me relâche en un laisser-aller,

Je refais des visites  des lieux merveilleux

Je   voyage, dans  transports,  audacieux,

Ou j’invente  nombre tableaux  déjantés.

De donner libre cours  à son imaginaire

Me repose de toutes contraintes d’hier.

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Selon de bons dictionnaires, divaguer est

Au sens propre : errer çà et là, partout,

Au sens  figuré : dire n’importe quoi,

Ou ne pas raisonner correctement.

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Vous voilà  informé : dites-moi

Si c’est le cas ici, que je cesse

Écrit n’ayant pas lieu d’être,

Étant fait que de peut-être.

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Il faut savoir  raison garder

Dit un proverbe … populaire,

Ne pas dire de paroles  en l’air,

Ne pas dire tout et son contraire.

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942 – Calligramme   

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De divaguer, on en parle plus,

À   propos   d’un  animal   qui   erre,

D’un humain    A     qui ne sait     J         plus

Ce qu’il dit,     R    ce qu’il fait,  sur  E    Terre !

Eh bien, la     R    nuit et  très juste   *  ment plus

De Terre,        I    non plus de repè   D  res ni d’air,

Le réel fait     V      qu’on  existe      I   mais foutus.

On décroche,   E     tombe en      V  plein mystère.

Penser le jour    *   lors en        A   pleine activité

Et penser la nuit    Q            G   en plein repos,

Ne sont pas semb   U    U  lable en qualité.

Jour, pas le temps  E      nuit de trop.

 .

Il arrive, parfois, que je divague,

     Ma pensée flotte, sur un courant,

               Se transformant souvent en vague

                     Quand ce n’est pas en fort torrent.

                             Une vague qui déferle en …  mots

                                   Qui se pressent en mon… cerveau,

                                      En torrent qui cascade des … flots

                                    Qui chutent sur moi de… là-haut !

.

                                  Il arrive, parfois, que je drague,

                                Le fond de mes pensées …  noires,

                           Remontant, mais non sans blagues,

                   Mes prédictions des grands… soirs.

             Toutes blagues ne me font pas rire,

       Empreintes d’humour noir, satire

   Les soirs où je me vois … mourir,

 Un vrai cauchemar, sans dormir.

.

Il arrive, parfois, que zigzague,

  Sur la route de mes  tourments,

       Un vrai démon qui me drague,

           Mon ange gardien, déroutant.

                   Démon qui surgit vers minuit

                      Même si je ne lui ai rien dit :

                          Ange, protège ma conscience

                         Afin qu’elle médite : silence.

.

                            Il arrive, parfois, que j’élague

                           Lors j’essaye de ne plus penser

                           Tant j’ai pris peur de m’ennuyer,

                       Car quand j’hallucine, je  dessine

                      Idées  qui  sauvent, m’assassinent.

                  Le blues est mon meilleur ennemi,

              Il m’est  fondé, juré, fidèle, intime,

          En torrents ou vagues  … il produit

      Blagues pour bourreaux, victimes.

.

  Ma tête lourde, penche d’un côté,

Sûr, je divague…je vais tomber :

Aidez-moi d’urgence à me lever,

Sinon je sens, je vais disjoncter.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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Ça divague d’un coté

Ou ça zigzague de l’autre

Tout ça relève du délire

Sinon de la fantaisie.

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(forme pleine, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

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Divaguer, délirer, draguer, zigzaguer

Et que sais-je encore :

Il suffit de laisser ses pieds, ou sa tête,

 Batifoler, en fantaisie !

 .

Symbolique 

 .

Je me répète sans cesse la première

Phrase d’un poème d’Éluard.

« La courbe de tes yeux

Fait le tour de mon cœur ».

Pour une raison inconnue,

Due à la répétition qui disperse

Le sens des mots, ce vers

Me semble chaotique,

Au sens bergsonien, il y règne

Non pas un désordre,

Mais un ordre supérieur, incompréhensible,

Une divagation qui m’échappe totalement.

Source : amour-couple.aufeminin.com/

forum/divagation-nocturne

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Fond

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Évocation

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Divaguer, délirer, draguer, zigzaguer

Et que sais-je encore :

Il suffit de laisser ses pieds, ou sa tête,

 Batifoler, en fantaisie !

 .

Symbolique

 .

Un délire du latin delirium

« Délire, transport au cerveau »

Ou idée délirante est, dans le

Domaine de la psychologie,

Une  perturbation  globale,

Parfois  aiguë ou réversible,

Mais parfois  aussi chronique,

Du fonctionnement de la pensée.

En tant que pathologie, il se distingue

D’une croyance fondée sur une information

Fausse ou voire incomplète, ou voire un dogme,

Faible mémoire, illusion ou autres effets de perception.

wikipedia.org/wiki/Délire

 .

..

Corrélations

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Fond/forme 

Qu’un écrivain divague, quoi de plus commun,

Ce n’est que le fruit d’un délire, d’imagination,

Qui déborde  et qui l’inspire  et qu’il transpire,

Dans des mots, des phrases, qui se succèdent,

Sans lien réel entre eux dans le cas de poèmes

Et qui pourtant disent autre chose que les mots

Entre les lignes par métaphores ou métonymies

Pour sûr, la moitié  de  mes poèmes, m’auront  été

Sinon écrits, partiellement construits en pleine nuit.

 .

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Si les chiens s’y mettent aussi

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Scénario 

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Je divague un peu, comme par jeu, comme merveilleux.

Je divague beaucoup de voyages, de rencontres, paysages.

Je divague à la folie, de couleurs et formes qui se relient.

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