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Se croire quelqu’un de bien
N’est-ce pas péché d’orgueil,
Même avec tous … sacrements,
Manquerait, un peu, d’humilité.
Quand l’on demande aux gens,
De définir : quelqu’un de bien :
Ils disent, souvent : comme moi,
Ou différent, le contraire de moi.
Voilà qui révèle une subjectivité
Quelqu’un de bien peut être ici
Mal perçu, autre pays,
Autre religion, nation.
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L’on me croit quelqu’un de bien,
Me prends pour quelqu’un de bien
Je prends les autres pour gens pas bien,
Je crois que je définis, moi-même, le bien.
J’ai, longtemps cru, être quelqu’un de bien,
Pour un jour m’apercevoir qu’il n’en était rien,
Rien que simple élément de la chaine humaine
Se reproduisant sur Terre, et travaillant en vain.
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Enfin, quand même, il y a la famille, les enfants,
Sans compter les nombreux amis et les parents,
Ta femme … voire plusieurs, pour remplir ta vie,
Prenant soin de toi, et du moindre de tes soucis.
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À conjuguer jeunesse au passé, voire au présent
Maintenant, je me perçois : fantôme, habitant
Corps moins plaisant à regarder en ma carcasse,
Mes traits d’esprits lassent s’ils n’embarrassent !
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De temps à autre, ton corps te rappelle qu’il existe
Ton cou se tord, et lors le pied se cogne : dos pâtit,
De trop d’efforts pour t’activer lors tu … persistes,
Rester concentré, vigilant éveillé trop tard la nuit.
.
Je vais ici, je vais là, me promène, bouge, voyage,
Et, de lieux en lieux, de jours en jours, je partage
Mes impressions, mes sentiments, mes émotions
Avec les êtres que je croise en grande discussion
.
Et leur souvenir se tait, se tarit et puis on t’oublie,
Et personne ne songera plus à toi lors tu es parti,
Ne compatit aux affres douleurs … d’une existence,
Que tu mènes entre deux bonheurs ou malchances.
.
J’ai quatre enfants tous semblables, tous différents,
Me reconnais en chacun mais, en aucun, vraiment :
Voilà ce que c’est d’être et de reproduire éléments,
Et qui vont me survivre avec autres tempéraments,
.
Quand tu aimes, tu te dis que ce n’est pas toi, c’est lui,
Sais-tu seulement de quoi, pourquoi, tu vis aujourd’hui,
Je vais te dire, comme tout le monde, c’est pour le profit !
Je n’ai pas demandé à naitre même pas choisi mon paraître :
Mais je souhaiterais mieux me connaître avant de disparaître.
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Extensions
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Être quelqu’un de bien : difficile à dire !
Nous sommes tous des êtres ambivalents :
Avant l’on nous parlait des «bien-pensants »
Et quelque l’on soit, il y aura toujours à redire.
On finit par trouver crevasse, défaut de cuirasse.
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Quelqu’un de bien ou une bonne personne
Deux énoncés qui seront difficiles à cerner
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Sachant que l’on est « bien », ou « bonne »
Selon des critères de nature très subjective.
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L’enfant, n’est pas méchant, il a un bon fond
On n’est pas loin du bon sauvage de Rousseau
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Ce sont les aberrations, injustices, de la société
Qui le conditionne à devenir plus rustre, agressif.
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966 – Calligramme
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Se croire quelqu’un de bien
N’est-ce pas péché d’orgueil,
Même avec tous … sacrements,
Manquerait, un peu, d’humilité.
Quand l’on demande aux gens,
De définir : quelqu’un de bien :
Ils disent, souvent : comme moi,
Ou différent, le contraire de moi.
Voilà qui révèle une subjectivité
Quelqu’un de bien peut être ici
Mal perçu, autre pays,
Autre religion, nation.
.
L’on me croit J quelqu’un de bien,
Me prends pour ‘ quelqu’un de bien
Je prends les autres A pour gens pas bien,
Je crois que je définis, I moi-même, le bien.
J’ai, longtemps cru, être * quelqu’un de bien,
Pour un jour m’apercevoir L qu’il n’en était rien,
Rien que simple élément de O la chaine humaine
Se reproduisant sur Terre, et N travaillant en vain.
G
Enfin, quand même, il y a la famille T les enfants,
Sans compter les nombreux amis et E les parents,
Ta femme … voire plusieurs, pour rem M plir ta vie,
Prenant soin de toi, et, du moindre de P tes soucis.
S
À conjuguer jeunesse au passé, voire au * présent
Maintenant, je me perçois fantôme C habitant
Corps moins plaisant à regarder R en ma carcasse,
Mes traits d’esprits lassent s’ils U n’embarrassent !
De temps à autre, ton corps te * rappelle qu’il existe
Ton cou se tord, et lors le pied * se cogne : dos pâtit,
De trop d’efforts pour t’ac Ê tiver lors tu persistes,
Rester concentré, vigilant T éveillé trop tard la nuit.
R
Je vais ici, je vais là, me E promène, bouge, voyage,
Et de lieux en lieux, de * jours en jours je partage
Mes impressions, et Q sentiments, et émotions
Avec les êtres que je U croise en grande discussion
E ……
Et leur souvenir se tait, L se tarit et puis on t’oublie,
Et personne ne songera Q plus à toi lors tu es parti,
Ne compatit aux affres U douleurs d’une existence,
Que tu mènes entre deux ’ bonheurs ou malchances.
U ….
J’ai quatre enfants : tous N semblables, tous différents,
Me reconnais en chacun * mais, en aucun, vraiment :
Voilà ce que c’est d’être D et de reproduire éléments,
Et qui vont me survivre E avec autres tempéraments,
*
Quand tu aimes, tu te dis B que ce n’est pas toi, c’est lui,
Sais-tu seulement de quoi, I pourquoi, tu vis aujourd’hui,
Je vais te dire, comme tout E le monde, c’est pour le profit !
Je n’ai pas demandé à naitre N même pas choisi mon paraître :
Mais je souhaiterais mieux * me connaître avant de disparaître.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Silhouette d’une personne
En costume et en cravate
Et qui présente bien,
Mais qui n’est rien.
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(forme stylisée, rimes égales,
la forme s’accorde au fond)
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Quelqu’un de bien : faut-il encore définir
Ce qui est bien :
Ce sont les autres qui vous traite ou non
De «belle personne»
.
Symbolique
.
« Il y a dans ce compliment
Global quelque chose de l’ordre
De la position infantile : l’autre
Est fantasmé comme le “tout bon”,
En bloc, et c’est ainsi que l’enfant
Voit son parent, indique Korolitski.
La position adulte est à l’opposé :
Elle signifie avoir conscience des
Ambivalences intrinsèques de
L’autre, qui ne peut pas être
Qu’une belle personne ».
Source : Psychologies.com/
Moi/Moi-et-les-autres
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Fond
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Évocation
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Quelqu’un de bien : faut-il encore définir
Ce qui est bien :
Ce sont les autres qui vous traite ou non
De «belle personne»
.
Symbolique
.
« Il y a dans ce compliment
Global quelque chose de l’ordre
De la position infantile : l’autre
Est fantasmé comme le “tout bon”,
En bloc, et c’est ainsi que l’enfant
Voit son parent, indique Korolitski.
.
La position adulte est à l’opposé :
Elle signifie avoir conscience des
Ambivalences intrinsèques de
L’autre, qui ne peut pas être
Qu’une belle personne ».
Source : Psychologies.com/
Moi/Moi-et-les-autres
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Corrélations
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Fond/forme
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Qu’est-ce de c’est qu’être une personne
Et d’être traitée comme telle, respectée !
Si cela peut vous paraitre un minimum,
En certaines sociétés, ça ne va pas de soi.
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Alors qu’est-ce qu’être une belle personne,
Est-ce quelqu’un qui répond si on le sonne,
Quelqu’un qui aime la vie, toujours positif,
Quelqu’un que vous aimez pour ce qu’il est,
Auquel il faut ajouter bien, ou beau, ou bon,
Ou voire les trois à la fois et ça n’existe pas !
Bien évoque bienveillant, voire bienheureux,
Beau évoque qui me plait, voire qui m’attire,
Bon évoque cœur sur la main, voire, généreux
Je ne pense pas être dans aucun de ces trois cas
Mais c’est aux autres d’en décider subjectivement
Moi, je ne peux me voir tel que je suis, égoïstement.
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Le doute est dans le regard
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Scénario
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Un homme droit dans ses bottes et sous son chapeau, selon Folon,
et puis j’ai vu que certains me collaient un masque d’identité autre,
tant lorsque je m’exprime, ces derniers ne me comprennent en rien.
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