966 – J’ai longtemps cru j’étais quelqu’un de bien

Visuels et textuels  >>

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Se croire quelqu’un de bien

N’est-ce pas    péché   d’orgueil,

Même    avec   tous … sacrements,

Manquerait,   un   peu,   d’humilité.

Quand  l’on    demande      aux  gens,

De   définir : quelqu’un    de     bien :

Ils   disent,  souvent : comme   moi,

Ou différent,  le contraire  de moi.

Voilà qui révèle  une  subjectivité

Quelqu’un de bien peut être ici

Mal perçu, autre pays,

Autre religion, nation.

.

L’on me croit quelqu’un de bien,

Me prends pour  quelqu’un de bien

Je prends les autres pour gens pas bien,

Je crois que je définis,  moi-même, le bien.

J’ai, longtemps cru, être  quelqu’un  de  bien,

Pour un jour m’apercevoir qu’il n’en était rien,

Rien que simple élément de la chaine humaine

Se reproduisant sur Terre, et  travaillant en vain.

.

Enfin, quand même, il y a la famille, les enfants,

Sans compter les nombreux  amis  et  les parents,

Ta femme … voire plusieurs, pour remplir ta vie,

Prenant soin de toi, et du moindre de tes  soucis.

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À conjuguer jeunesse au passé, voire au présent

Maintenant,  je me perçois : fantôme,  habitant

Corps moins plaisant à regarder en ma carcasse,

Mes traits d’esprits lassent s’ils n’embarrassent !

.

De temps à autre, ton corps te rappelle qu’il existe

Ton cou se tord, et lors le pied se cogne : dos pâtit,

De trop d’efforts pour t’activer lors tu …  persistes,

Rester concentré, vigilant éveillé trop tard la nuit.

.

Je vais ici, je vais là, me promène, bouge, voyage,

Et, de lieux en lieux, de jours en jours, je partage

Mes impressions, mes sentiments, mes émotions

Avec les êtres  que  je croise en grande discussion

 .

Et leur souvenir se tait, se tarit et puis on t’oublie,

Et personne ne songera plus à toi lors tu es parti,

Ne compatit aux affres douleurs … d’une existence,

Que tu mènes entre deux bonheurs  ou malchances.

.

J’ai quatre enfants tous semblables, tous différents,

Me reconnais en chacun mais, en aucun, vraiment :

Voilà ce que  c’est d’être et de reproduire éléments,

Et qui vont me survivre avec autres tempéraments,

.

Quand tu aimes, tu te dis que ce n’est pas toi, c’est lui,

Sais-tu seulement de quoi, pourquoi, tu vis aujourd’hui,

Je vais te dire, comme tout le monde, c’est pour le profit !

Je n’ai pas demandé à naitre même pas choisi mon paraître :

Mais je souhaiterais mieux me connaître avant de disparaître.

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Extensions

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Être quelqu’un de bien : difficile à dire !

Nous sommes tous des êtres ambivalents :

Avant l’on nous parlait des «bien-pensants »

Et quelque l’on soit, il y aura toujours à redire.

On finit par trouver crevasse, défaut de cuirasse.

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Quelqu’un de bien ou une bonne personne

Deux énoncés qui seront difficiles à cerner

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Sachant que l’on est « bien », ou « bonne »

Selon des critères de nature très subjective.

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L’enfant, n’est pas méchant, il a un bon fond

On n’est pas loin du bon sauvage de Rousseau

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Ce sont les aberrations, injustices, de la société

Qui le conditionne à devenir plus rustre, agressif.

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966 – Calligramme

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Se croire quelqu’un de bien

N’est-ce pas    péché   d’orgueil,

Même    avec   tous … sacrements,

Manquerait,   un   peu,   d’humilité.

Quand  l’on    demande      aux  gens,

De   définir : quelqu’un    de     bien :

Ils   disent,  souvent : comme   moi,

Ou différent,  le contraire  de moi.

Voilà qui révèle  une  subjectivité

Quelqu’un de bien peut être ici

Mal perçu, autre pays,

Autre religion, nation.

.

L’on me croit  J  quelqu’un de bien,

Me prends pour   ‘      quelqu’un de bien

Je prends les autres   A    pour gens pas bien,

Je crois que je définis,   I     moi-même, le bien.

J’ai, longtemps cru, être   *     quelqu’un  de  bien,

Pour un jour m’apercevoir    L   qu’il n’en était rien,

Rien que simple élément de     O    la chaine humaine

Se reproduisant sur Terre, et       N  travaillant en vain.

                                G

Enfin, quand même, il y a la famille   T         les enfants,

Sans compter les nombreux  amis  et     E    les parents,

Ta femme … voire plusieurs, pour rem    M     plir ta vie,

Prenant soin de toi, et,  du moindre de       P   tes  soucis.

                                                          S

À conjuguer jeunesse au passé, voire au     *          présent

Maintenant, je me perçois  fantôme       C            habitant

Corps moins plaisant à regarder        R     en ma carcasse,

Mes traits d’esprits lassent s’ils      U      n’embarrassent !

De temps à autre, ton corps te    *    rappelle qu’il existe

Ton cou se tord, et lors le pied   *     se cogne : dos pâtit,

De trop d’efforts pour t’ac      Ê   tiver lors tu persistes,

Rester concentré, vigilant   T  éveillé trop tard la nuit.

R

Je vais ici, je vais là, me    E     promène, bouge, voyage,

Et de lieux en lieux, de      *       jours en jours je partage

Mes impressions, et         Q        sentiments, et émotions

Avec les êtres  que  je       U  croise en grande discussion

E ……

Et leur souvenir se tait,  L      se tarit et puis on t’oublie,

Et personne ne songera  Q       plus à toi lors tu es parti,

Ne compatit aux affres    U       douleurs d’une existence,

Que tu mènes entre deux           bonheurs ou malchances.

  U ….

J’ai quatre enfants : tous     N  semblables, tous différents,

Me reconnais en chacun       *     mais, en aucun, vraiment :

Voilà ce que  c’est d’être       D     et de reproduire éléments,

Et qui vont me survivre         E     avec autres tempéraments,

*

Quand tu aimes, tu te dis       B    que ce n’est pas toi, c’est lui,

Sais-tu seulement de quoi,     I    pourquoi, tu vis aujourd’hui,

Je vais te dire, comme tout     E    le monde, c’est pour le profit !

Je n’ai pas demandé à naitre   N   même pas choisi mon paraître :

Mais je souhaiterais mieux     *  me connaître avant de disparaître.

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Forme

Réduction

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Évocation

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Silhouette d’une personne

En costume et en cravate

Et qui présente bien,

Mais qui n’est rien.

 .

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

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Quelqu’un de bien : faut-il encore définir

Ce qui est bien :

Ce sont les autres  qui vous traite ou non

De «belle personne»

 .

Symbolique 

 .

« Il y a dans ce compliment

Global quelque chose de l’ordre

De  la  position  infantile : l’autre

Est fantasmé comme le “tout bon”,

En  bloc, et  c’est  ainsi  que  l’enfant

Voit son parent, indique  Korolitski.

La position adulte  est  à l’opposé :

Elle signifie avoir conscience des

Ambivalences intrinsèques de

L’autre, qui ne peut pas être

Qu’une belle personne ».

Source : Psychologies.com/

Moi/Moi-et-les-autres

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Fond

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Évocation 

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Quelqu’un de bien : faut-il encore définir

Ce qui est bien :

Ce sont les autres  qui vous traite ou non

De «belle personne»

 .

 Symbolique 

 .

« Il y a dans ce compliment

Global quelque chose de l’ordre

De  la  position  infantile : l’autre

Est fantasmé comme le “tout bon”,

En  bloc, et  c’est  ainsi  que  l’enfant

Voit son parent, indique  Korolitski.

.

La position adulte  est  à l’opposé :

Elle signifie avoir conscience des

Ambivalences intrinsèques de

L’autre, qui ne peut pas être

Qu’une belle personne ».

Source : Psychologies.com/

Moi/Moi-et-les-autres

 .

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Corrélations

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Fond/forme

 .

Qu’est-ce de c’est qu’être une personne

Et d’être traitée comme telle, respectée !

Si cela peut vous paraitre  un minimum,

En certaines sociétés, ça ne va pas de soi.

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Alors qu’est-ce qu’être une belle personne,

Est-ce quelqu’un qui répond si on le sonne,

Quelqu’un qui aime la vie, toujours positif,

Quelqu’un que vous aimez  pour ce qu’il est,

Auquel il faut ajouter bien, ou beau, ou bon,

Ou voire les trois à la fois et ça n’existe pas !

Bien évoque bienveillant, voire bienheureux,

Beau évoque  qui me plait, voire qui m’attire,

Bon évoque cœur sur la main, voire, généreux

Je ne pense pas être dans aucun de ces trois cas

Mais c’est aux autres d’en décider subjectivement

Moi, je ne peux me voir tel que je suis, égoïstement.

 .

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Le doute est dans le regard

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Scénario

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Un homme droit dans ses bottes et sous son chapeau, selon Folon,

et puis j’ai vu que certains me collaient un masque d’identité autre,

tant lorsque je m’exprime, ces derniers ne me comprennent en rien.

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Visuels et textuels  >>


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