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La nuit est un Monde endormi,
Au dehors bien plus qu’au-dedans
De mon cerveau qui est sans repos.
La journée, lors je m’agite de trop :
J’ai du mal à trouver mon sommeil.
Trois fois dans la nuit, me réveille :
Mes pensées, émotions, actions,
Me tracassent et sommeil casse
Au matin je me sens exténué.
Toutefois, mes rêves blancs
M’ont donné de l’espoir
Que le jour sera léger.
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La nuit comme monde endormi,
Où les chats et chiens sont gris,
Les corps et les esprits assoupis,
Jusqu’au petit matin évanouis.
Évanouis y a plus rien qui aille
Cerveau ne connaît pas de repos
Pendant que je dors, lui, travaille
Il solutionne soucis sur mon dos.
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Sur mon dos, ventre de face, côté
Chaque fois que je bouge soupire,
Mon cerveau, de son côté respire,
Retisse les toiles de mes journées.
Journées se passent pour penser,
Traiter ma souffrance pour panser
Accorder mon humeur avec la raison
Les mettant au diapason de l’émotion.
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Émotion inconsciente, et, aussi fertile
Que mes imaginations de jour, futiles,
Mais, si la nuit, je rêve le jour, je vis,
Parfois, le contraire, à ce qu’on me dit.
On me dit : t’as pas fermé l’œil, la nuit,
Tu comptes les moutons sur un plafond
Car si l’inconscient ne tourne plus rond,
Son ressort se casse, il perd son énergie.
.
Énergie qui fait qu’après chaque nuit
Quand je m’installe devant page blanche,
Mon esprit reposé, rarement ne flanche,
Car il aura travaillé pour moi toute la nuit
Nuit n’est pas que le dedans du dehors,
Pas plus ne serait que l’envers du décor,
La nuit est partie essentielle de nos heures
Si l’on empêche un chat, de rêver, il meurt.
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Il meurt de ne rien entendre, sentir, ni voir :
Ça ne prouve pas que je m’arrête de cogiter,
À l’intérieur, mon cerveau s’occupe à ranger,
Les événements, informations de la journée.
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Extensions
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Un jour peut paraitre
Semblable au précédent,
Et comme un «jour sans fin»,
Si je ne fais rien ou même chose,
Pourtant, elle il ne me donnera pas
Le même rêve, ni même cauchemar.
Cauchemar que d’avoir peur de ne pas
Dormir la nuit où le monde semble tout
Endormi, mais, pas en moi, où il se
Retransforme, se reconforme ou
Se re-déforme et à l’infini.
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Endormie, la ville aux milles lumières brillant dans la nuit,
Endormie, la moitié de la Planète Terre, à l’ombre du Soleil,
Endormie, la mer, étale, se reflétant comme miroir d’éclats.
Et pendant ce temps, je dors,
Pendant ce temps, je rêve
J’échafaude histoires,
Me repose encore
De mes efforts
D’un jour
Noir
V
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La nuit, on croit que tout dort, au dehors :
Il est vrai que plus de lumière, plus un bruit
Mais sous sa calotte crinière, point de repos
Il fait du tri, du ménage, lors sa lumière luit.
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Parfois, je ne dors plus, je pense… je rumine :
Cent idées me viennent, à la fois, dont pas une
Ne me laisse en repos, rempli par une angoisse
De ne pas réussir ma vie comme je le voudrais !
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Aucune Lune ne serait garant de mon sommeil
Bien qu’on lui attribue des vertus soporifiques,
Il en est même pour croire ses effets, magiques,
Parfois contraire au point de devenir lunatique.
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935 – Calligramme
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La nuit est un Monde endormi,
Au dehors bien plus qu’au-dedans
De mon cerveau qui est sans repos.
La journée, lors je m’agite de trop :
J’ai du mal à trouver mon sommeil.
Trois fois dans la nuit, me réveille :
Mes pensées, émotions, actions,
Me tracassent et sommeil casse
Au matin je me sens exténué.
Toutefois, mes rêves blancs
M’ont donné de l’espoir
Que le jour sera léger.
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La nuit comme monde N endormi,
Où les chats et chiens U sont gris,
Les corps et les esprits I assoupis,
Jusqu’au petit matin T évanouis.
Évanouis y a plus rien * qui aille
Le cerveau ne connaît E pas de repos
Pendant que je dors, S lui, travaille
Il solutionne soucis T sur son dos.
Sur mon dos, ventre * de face, côté
Chaque fois que je C bouge soupire,
Mon cerveau, de son O côté respire,
Retisse les toiles de M mes journées.
Journées se passent M pour penser,
Traiter ma souffrance E pour panser
Accorder mon humeur * avec la raison
Les mettant au diapason U de l’émotion.
Émotion inconsciente, et, N aussi fertile
Que mes imaginations de * jour, futiles,
Mais, si la nuit, je rêve le M jour, je vis
Parfois le contraire, à ce O qu’on me dit.
On me dit t’as pas fermé N l’œil, la nuit,
Tu comptes les moutons D sur un plafond,
Car si l’inconscient ne E tourne plus rond,
Son ressort se casse, * il perd son énergie.
Énergie qui fait E qu’après chaque nuit
Quand je m’installe N devant page blanche,
Mon esprit reposé, D rarement ne flanche,
Car il aura travaillé O pour moi toute la nuit
Nuit n’est pas que R le dedans du dehors,
Pas plus ne serait M que l’envers du décor,
La nuit est partie I essentielle de nos heures
Si l’on empêche * un chat, de rêver, il meurt.
Il meurt de ne rien entendre, sentir, ni voir :
Ça ne prouve pas que je m’arrête de cogiter,
À l’intérieur, mon cerveau s’occupe à ranger,
Les événements, informations de la journée.
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Forme
Réduction
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Évocation
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C’était dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni, la Lune
Comme un point sur un i.
Nous déclame A. Musset.
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Une lune qui pourra paraitre bien sombre,
propice fantasmes, cauchemars en nombre
tant est si bien que forme converge au fond,
éclairée quelque peu par poème de Musset !
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La Lune, la nuit, le sommeil,
Quand on ne dort pas la nuit,
On trouve le temps très long :
On a passé une nuit blanche :
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Symbolique
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La lune
Est aussi la frontière
Entre le soleil et l’obscurité
Et est associée à ce qui sépare
La conscience et l’inconscience.
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Elle est liée à l’idée de romantisme,
Dès que l’on pense à la «lune de miel»,
Au clair de lune propice aux déclarations
Amoureuses si ce n’est pas aux… vampires!
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Plus effrayants encore, serait la pleine lune
Qui déclenche la transformation loup-garou,
Et devenue d’ailleurs indissociable de tout bon
Film d’horreur pour mettre un peu d’ambiance.
europe1.fr/societe/La-lune-tout-un-symbole
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Fond
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Évocation
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La Lune, la nuit, le sommeil,
Quand on ne dort pas la nuit,
On trouve le temps très long :
On a passé une nuit blanche :
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Symbolique
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La nuit est identifiée à la peur,
À l’insécurité, et, aux démons;
Mais les poètes romantiques
L’ont aussi chantée et exaltée
Pour son pouvoir onirique.
Et son ciel étoilé invite à une
Spiritualité empreinte de sérénité.
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Sommeil, de même, apaise, inquiète.
Temps bien mérité de la relaxation,
Qui nous permet d’échapper
Pour un moment, à toutes
Les angoisses quotidiennes
Et de retrouver le contact
Physique, avec l’être aimé,
Il est aussi une petite mort
Qui nous livre sans défense
Aux dangers de la nuit,
Avec ses cauchemars.
mythanalyse.blogspot.com/
2014/09/symbolique-de-la-nuit
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Corrélations
Fond/forme
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Si la nuit, tous les chats sont gris,
La perte des couleurs vous ennuient
Vos rêves pourront tous être colorés,
Par vos désirs et fantasmes, projetés,
Plus qu’angoisses ou cauchemars nés.
Il n’y a rien qui bouge, fasse du bruit,
L’atmosphère restera douce et ouatée,
Je dors à poings fermés sur l’oreiller,
Je prends grande décision à minuit,
Ce nouveau jour sera de tous, béni,
M’apportera l’amour tant désiré.
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Endormi ou en plein rêve
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Scénario
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Toutes les villes dorment, bien qu’éclairée une bonne partie de la nui.
Planète Terre en fait de même en tournant sur elle-même et au soleil.
On distingue à peine, Tour Vauban, église de Rocamadour, mais où ?
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