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Au
Fil du
Voyage,
Des heures,
Au fil de jours
Et, des distances,
Et des occupations,
En croisières, en mer,
Au large, arrivé au loin,
Nos soucis du quotidien,
S’en vont, et jusqu’au fond,
Jusqu’à disparaître, un à un,
Comme s’ils étaient disjoints.
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Tant est vrai, navigantes activités,
Vous entreprennent, vous prennent,
Vos meilleurs moments, votre temps,
Vos meilleurs crédits, votre énergie,
Au point de ne plus penser demain.
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Devenu prisonnier de votre esprit
Vous ayant vidé de tous soucis,
Vous oubliez votre maison,
Vous oubliez votre travail,
Votre famille, vos amis,
Qui sont restés là-bas
Et ne seront pas ici.
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À croire qu’on renait là où l’on est,
Que la distance éloigne de ce qu’on fait
Au point que plus rien n’a d’importance,
Que ce que l’on découvre, lors on avance.
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Un futur proche, efface un passé, présent,
À tout le moins, le réduit à… presque rien,
Il nous faut partir, très loin, ou longtemps
Pour apprécier retour, un tel grand besoin.
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Besoin attache, territoire, besoin d’histoires
Dont la famille et les amis sont les témoins,
Pour avoir autres choses à raconter, le soir,
Que souci quotidien que l’on connaît bien.
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Le quotidien est, pour le moins, chamboulé,
On dore, on dine, à n’importe quelle heure,
Le seul rythme respecté est celui du quart
Et de la pèche après dix-sept heures le soir.
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Moralité : s’évader, de soi-même, chez soi,
Est utile pour se renouveler, rapprocher,
Au plus près des siens et les apprécier,
Parler de tout, rien plutôt que de soi.
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Extension
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Une partie du quotidien subsiste en croisière,
Au port, bien sûr mais y compris en pleine mer :
Les repas, la toilette, le rangement, les quarts, etc.
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S’agit quand même ici d’un quotidien exceptionnel
Faire la même chose, ailleurs en conditions extrêmes,
N’a plus ce rythme de répétition du même au quotidien,
Tout comme le menu du dimanche n’est pas de la semaine.
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Bien que dimanche revienne cinquante-deux fois en l’année,
Il y a souvent des invités ou, parfois, c’est nous qui le sommes,
Nous avons du temps libre à dépenser pour activité plus variée.
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C’est vrai même pour retraités n’ayant rien à faire de leur journée :
Mais ils ressentent, eux aussi, un fort besoin de prendre des congés
Quelle meilleure rupture qu’aventure avec un bateau pour naviguer.
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Des activités quotidiennes durant les loisirs, ne disparaissent.
Faut pas confondre vivre sur voilier à quatre/cinq et paresse !
Il reste bien sûr, la cuisine, vaisselle, le ménage et le rangement
Avec, en voilier, en différentiel, navigation à tracer, à surveiller,
Sans parler faire sa toilette, en espace réduit, et à tour de rôle.
En somme, presque tout est presque pareil, et tout est différent.
Ah oui, j’en oubliais l’essentiel : de régler la mature, les voiles,
Et si le temps et la vitesse le permettent, de pécher à la traine,
Bien qu’il ne faut pas compter dessus pour le prochain repas.
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Le quotidien représente ici les soucis de problèmes
À traiter, la plupart du temps, en urgence, priorité.
Autre quotidien s’instaure en voilier taille moyenne,
On ne peut traiter de problèmes de gestion familiale
Ni entrepreneuriale, ni sociale, et même conviviale !
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Le quotidien se résume à peu de choses, répétitives,
Comme faire à manger, ranger, réparer ce qui casse
Et le reste du temps, on peut laisser son esprit flotter
Au gré du vent, et voire des progrès de la navigation,
Faut être préparé, armé pour ça ou bonjour angoisse.
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177 – Calligramme
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Au……………….
Fil du…………….
Voyage…………
Des heures,…..
Au fil de jours….
Et, des distances,
Et des occupations,
En croisières, en mer,
Au large, arrivé au loin,
Nos soucis du quotidien,
S‘en vont, et jusqu’au fond,
Jusqu’à disparaître, un à un,
Comme s’ils étaient disjoints.
Tant est vrai, navigantes activités,
Vous entreprennent, vous prennent,
Vos meilleurs moments, votre temps,
Vos meilleurs crédits, votre énergie,
Au point de ne plus penser demain.
Devenu prisonnier de votre esprit
Vous ayant vidé de tous soucis,
Vous oubliez votre maison,
Vous oubliez votre travail,
Votre famille, vos amis,
Qui sont restés là-bas
Et ne seront pas ici.
.
À croire qu’on renait là Q où l’on est,
Que distance éloigne U de ce qu’on fait
Au point plus rien O n’a d’importance,
Que ce que l’on dé T couvre lors on avance.
Un futur proche, I efface un passé, présent,
À tout le moins, le D réduit à presque rien,
Il nous faut partir, très I loin ou longtemps
Pour apprécier retour, un E tel grand besoin.
Besoin d’attache, territoire N besoin d’histoires
Dont la famille et amis en * sont les témoins,
Pour avoir autres choses S à raconter, le soir,
Que souci quotidien ‘ que l’on connaît bien.
Le quotidien est É pour le moins chamboulé,
On dort et on dine à V n’importe quelle heure,
Le seul rythme respecté A est celui du quart
Et de la pèche après dix-sept N heures le soir.
Moralité : s’évader, de soi O même, chez soi,
Est utile pour se renou U veler, rapprocher,
Au plus près des siens I mieux les apprécier
Parler de tout, rien T plutôt que de soi.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une bouée marine avec un fanion
Une sorte de voile, coupée au milieu,
En haut, une voile levée, bien étarquée,
En bas, une partie de coque de bateau !
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Il n’est question ici que de bateau
tant quant au fond qu’à la forme
si bien que les deux convergent.
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Un bateau, c’est petit, en l’immensité,
Et lors, sans nouvelles :
Tout ce que l’on fait et quotidiennement
Chez soi disparait peu à peu.
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Symbolique
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Le bateau,
De manière générale
Tous les véhicules capables
De circuler sur et dans l’eau,
Représentent potentiel affectif,
La façon d’avancer, se comporter
Sur le plan purement émotionnel.
L’état du véhicule et voire sa taille,
Sa capacité, mais aussi sa forme,
Sa couleur, son mode d’avancement
Motorisation, usage que l’on en fait,
Seront autant de facteurs à analyser
Pour déterminer l’état de conscience
Et le niveau de stabilité émotionnelle
De personnes présentes qui l’utilisent
Individuellement ou collectivement.
ucm.ca/fr/symbole-bateau
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Descriptif
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177 – Le quotidien s’évanouit en mer
Alignement central / Titre serpente / Thème bateau
Forme triangle / Rimes variées / Fond accordé à forme
Symbole de forme : bateau / Symbole de fond : bateau
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Fond
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Évocation
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Un bateau, c’est petit, en l’immensité,
Et lors, sans nouvelles :
Tout ce que l’on fait et quotidiennement
Chez soi disparait peu à peu.
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Symbolique
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Si les
Bateaux
Modernes ont
Ajouté un certain
Confort et instruments
De navigation ont rendu les
Routes maritimes plus sûres,
La vie en mer aura, longtemps,
Été associée à nombre conditions
Spartiates et nombre de dangers
Omniprésents, la mer rappelant
Homme, supériorité de la nature.
Tant qu’il n’aura pas atteint pas
une taille suffisante, un bateau
Restera un objet soumis aux
Caprices du vent et vagues
La vie à bord reste alors
Une lutte constante contre l’humidité,
Les mouvements brusques ou le mal de mer.
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Corrélations
Fond/forme
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Chaque moyen de déplacement
Procure sensations, émotions
Différentes, et cela d’autant
Que les milieux ambiants,
Subissent des évolutions,
Non maitrisées, parées
Si voiture bouchonne
L’avion lui s’envole
Train cartonne
Bateau isole.
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Ménage, entretien, réparation
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Scénario
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Il ne reste du quotidien que la cuisine, la vaisselle et le rangement,
le matin, de pouvoir prendre son petit déjeuner au lit en sa couchette
et la navigation et la voile y rajoute tout son piment et son plaisir !
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