172 – Mais que sont nos amis devenus !

Visuels et textuels >> 

.

Pour trois saisons,  suis parti heureux,

Au loin : Canaries,  Madères…Portugal.

Depuis : je n’ai aucu  ne  nouvelle  d’eux !

Et, réciproquement  m’est-ce bien égal !

Pour sûr ce ne sera  qu’une parenthèse.

Deux mois sur douze ne fait pas foutaise.

De quoi parlions-nous, que de se distraire.

Qu’importe, tout en mer  devient spéculaire.

Solitude spéculaire, coupé de toutes racines

Vivons  à quatre, sur un voilier, jour et nuit !

Sans téléphone, ni courrier, ni messagerie,

Le monde se restreint à ce qu’on  hallucine.

.

Il reste la famille, comme  dernier, ultime lien,

Faits de partages  retours,  avec tous les siens

D’entendre d’autres récits, dans d’autres lieux

Vous fera, déjà, entrevoir vos prochains cieux.

La communication, qui ne sera que différée

À son retour, ne pourra être qu’intensifiée

Les amis seront devenus votre priorité

Avant, après, le voyage, pour relier.

Relier des fils, s’étant distendus,

Au point d’être devenus ténus

Tant pis si on vous a oublié

Voyage pas à regretter

.

Tant   le fil   de  la  vie,

Tissé,    s’enrichit

De  rencontres

À l’encontre

De l’ennui

Et carré,

D’amis

Isolés,

Ajou-te

Expérience,

Parfois déroute,

Vers vies plus denses

Qu’habitudes, casanières,

Vous creusent telles ornières.

Si les amis d’avant restent le socle

De son identité, et de sa permanence,

Tous les nouveaux apportent leur touche

De fraicheur, exotisme, surprise, aventure !

.

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Extension

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Partir en mer n’est pas tourner le dos à  ses amis,

Fuir tout le monde, la vie de dingue qu’on mène

Ce sera juste une parenthèse pour renouveler,

Voire augmenter, le plaisir de les… retrouver.

.

C’est de s’apercevoir que l’on ne vit pas seul,

Qu’on a besoin d’eux, tout autant d’une

Respiration solidaire que solitaire.

Coupé, isolé, débranché :

Plus de radio, plus de réseau,

Plus de famille, communication

Une retraite  dans un pays lointain

Est toujours bénéfique pour faire le point.

.

La vie passe si vite qu’on ressemble parfois

À ces vaches qui regardent passer les trains,

Ou les habitants  allant, chaque jour, au port,

Ou encore regarder les bateaux partir et arriver

En se disant  qu’ils prendraient bien  le prochain,

Demain sachant qu’ils n’en prendront jamais aucun.

.

Faire mousser les bons moments avec les amis

À trois sur le voilier, les autres sont … absents !

Là n’est pas la question,  ce souvenir marquant,

Nous revient  en mémoire, à chaque fois qu’ici,

Nous ouvrons  une bière, pour fêter  l’instant !

Que l’on soit à eux, à trois ou plus nombreux

Chaque partage est un événement heureux,

Si le cœur y est et l’esprit, le considérant,

Comme une mousse,  symbole pétillant.

.

Pour autant que l’on est seul depuis longtemps,

En plein océan, le monde ne cesse pas d’exister !

.

Il est juste mis entre parenthèses avant d’aborder

À nouveau port et terre, qu’importe ile, continent.

.

Il est très important,  voir essentiel  même, de dire

À sa famille, ses amis, où on va, voire où on en est !

.

Si l’on ne peut bénéficier  communication par voix,

On peut toujours envoyer un texto comme message.

.

Il est bien normal que familles, amis, s’inquiéteront

Si la croisière ne respecte pas prévisions calendrier.

.

Et de même les jours de tempête sur site du bateau,

D’avoir la moindre nouvelle que tout se passe bien !

.

.

172 – Calligramme

 .

Pour trois saisons,    Q   suis parti heureux,

Au loin : Canaries,     U  Madères…Portugal.

Depuis : je n’ai aucu  E   ne  nouvelle  d’eux !

Et, réciproquement     *    m’est-ce bien égal !

Pour sûr ce ne sera       S    qu’une parenthèse.

Deux mois sur douze     O   ne fait pas foutaise.

De quoi parlions-nous    N   que de se distraire.

Qu’importe, tout en mer  T    devient spéculaire.

Solitude spéculaire, cou    *   pé de toutes racines

Vivons  à quatre, sur un    N  voilier, jour et nuit !

Sans téléphone, ni cour     O    rier, ni messagerie,

Le monde se restreint à      S    ce qu’on  hallucine.

.

Il reste la famille, comme   A    dernier, ultime lien,

Faits de partages  retour,   M      avec tous les siens

D’entendre autres récits     I      dans d’autres lieux

Vous fera, déjà, entrevoir  S  vos prochains cieux.

Lors communication qui *  ne sera que différée

À son retour ne pourra  D  être qu’intensifiée

Les amis seront deve   E  nus votre priorité

Avant, après, le voy  V  age, pour relier.

Relier des fils, s’é  E  tant distendus,

Au point d’être  N  devenus ténus

Tant pis si on U  vous a oublié

Voyage pas S   à regretter

.

Tant   le fil   de  la  vie,

Tissé,    s’enrichit

De  rencontres

À l’encontre

De l’ennui

Et carré,

D’amis

Isolés,

Ajou-te

Expérience,

Parfois déroute,

Vers vies plus denses

Qu’habitudes, casanières,

Vous creusent telles ornières.

Si les amis d’avant restent le socle

De son identité, et de sa permanence,

Tous les nouveaux apportent leur touche

De fraicheur, exotisme, surprise, aventure !

.

.

Forme

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Réduction

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172 4

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Évocation 

.

Un trophée compétition sportive

Ou un calice pour un vin de messe

Un grand verre  de bière, rempli,

Avec une part de mousse, en haut !

.

Amis, et verre de bière  s’accordent

pour faire mousser de bons moments

tant au sens propre qu’au sens figuré,

et ainsi le fond et la forme convergent.

Un verre de bière, ça se boit entre amis,

Afin de faire mousser

Les bons moments car seul, il n’aurait pas

Tout à fait le même gout.

.

Symbolique 

.

Avec cette émouvante candeur,

Que notre bière ou cervoise fut

Le fruit de l’imagination de nos

Ancêtres gaulois en opposition

Au jus de treille des romains.

.

Sans décevoir, son origine,

Plus ancienne remonte à

La plus haute antiquité,

Il y a environ 8000 ans.

Avec la fleur du houblon,

Aux  propriétés désinfectantes,

Elle était plus digeste, parfumée.

.

On parle de « dentelle » de la bière

Pour définir les traces de mousse

Laissées sur les parois du verre.

Modifié, source : ledifice.net/7507-1

.

Descriptif

 .

172 – Que sont, nos amis, devenus !

Alignement  central / Titre courbe / Thème amitié

Forme ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bière / Symbole de fond : mousse

.

.

Fond

.

Évocation

.

172 6

.

Un verre de bière, ça se boit entre amis,

Afin de faire mousser

Les bons moments car seul, il n’aurait pas

Tout à fait le même gout.

.

Symbolique

 .

L’usage de servir de la bière

Avec un collet de mousse plait

À nombre néophytes par la

Simple beauté du produit

Qui leur sera bien  servi.

Que de fois avons-nous

Entendu des  «ooohs 

Et des   « aaaaahs »

À la vue d’une pinte

Décorée de mousse

Provenant de gens

Qui ne seront pas

Nécessairement

Passionnés de bière!

Lescoureursdesboires.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il n’y a pas que la bière qui mousse

Tout ce qui pétille et même de l’eau :

On peut lui préférer le champagne,

Pour grandes occasions, seulement.

.

Lors on est  en pleine mer,  au large

Depuis près  la semaine,  forcément

On y pense à sa famille, et ses amis

Qui continuent en leurs cent tâches

À réguler diverses vies de terriens.

 .

 .

Que font-ils, où sont-ils, pensent-ils à nous ?

.

Scénario

.

Une troupe d’une dizaine d’amis batifolant sur une plage ;

ou trois amis, admirant, de concert, un coucher  de soleil ;

ou deux amis, contemplant, seuls,  l’immensité de la mer !

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