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Vrai, notre voilier
Est un peu rouleur,
Et vrai aussi qu’il est
Lors avec vent de près
Est des plus tangueurs,
.
Dès que le vent devient
De plus en plus hurleur,
Ça devient dur d’avancer,
Lutter contre les éléments,
À ce point, lors il s’en vient,
Trop fort voire trop résistant,
Il faut, vite, mettre le moteur.
.
Le plus épuisant, en bateau, est
Sans conteste ses mouvements,
Voilier, ça bouge tout le temps
Faut tout exécuter prudemment,
Sinon coup et bosse : inévitables,
Vous lassent ou rendent irritables
Une heure ou une journée, ça va !
.
Quatre jours, cela n’en finit pas.
On s’habitue, même on s’adapte,
Mais, à chaque fois qu’on se tape
Contre un meuble ou une cloison
On espère ça cessera : eh ben non !
.
Déjà qu’il faut avoir le pied marin,
En plus le bateau réclame une main,
Vous devenez, unijambiste, manchot
Économisant déplacement puis mots.
Maso, les marins, instables à ce point,
La mer, le bateau, l’équipage : vilains.
Nenni, autres espaces de contraintes,
Autres degrés de libertés sans craintes.
.
Si, endroit, vous confondez avec envers,
Vous attraperez nul doute le mal de mer
Si horizon devient plus haut de plafond,
Paradis vous ouvrira ses portes et à fond.
Naviguer comporte des joies, surprises
On sait quand on part pas, on arrive,
Il peut très bien se passer au large
N’importe quoi comme barge.
Naviguer … tranquille,
Est vue de l’esprit
Ni paradis
Enfer
V
.
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Extension
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Le premier jour, en voilier,
L’on se sent comme contrarié,
On aimerait bien contrôler
Tous ses mouvements
Mais c’est le bateau
Qui vous les impose !
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Et inutile de poursuivre
Dans ce combat sans issue
C’est à vous de vous adapter
À tous mouvements du voilier.
Mais dès votre deuxième journée,
Vous commencez à vous laisser aller.
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Ça tangue, ça roule, dessoule… défoule.
À la troisième journée… vous commencez
À anticiper nombre mouvements du bateau,
Pour ne plus en être victime ni vous sentir gêné.
C’est alors que vous êtes complétement amariné»,
Le bateau peut bien alors bouger, dans tous les sens,
Vous resterez droit, vertical comme si de rien n’était !
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« Naviguer en père peinard »
C’est sûr que c’est tranquille
Y a rien qui presse, ni stress,
La mer n’est, en rien, hostile
Sinon, parfois, ça bouge fort,
On a hâte de rentrer au port.
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Ce ne sera pas sur une mer de tranquillité
Qu’on pourra juger de ses amis, équipiers :
Pleine tempête si les uns paniquent, tanguent
Et si les autres vomissent, incapables de bouger
Vous voilà seul et bien à la peine pour naviguer :
Solution sera de vous mettre à la cape, attendre !
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Pour l’avoir vécu, plusieurs fois, avec équipiers,
L’important, avant tout reste de ne pas paniquer,
Bien plus encore de veiller à la sécurité de tous :
On ne peut pas, en même temps, être sur le pont,
À prendre un ris, en carré, à soigner les malades.
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173 – Calligramme
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Vrai, notre voilier
Est un peu rouleur,
Et vrai aussi qu’il est
Lors avec vent de près
Est des plus tangueurs,
.
Dès que le vent devient
De plus en plus hurleur,
Ça devient dur d’avancer,
Lutter contre les éléments,
À ce point, lors il s’en vient,
Trop fort voire trop résistant,
Il faut, vite, mettre le moteur.
.
Le plus épuisant, en bateau, est
Sans N conteste ses mouvements,
Voilier A ça bouge tout le temps
Faut tout V exécuter prudemment,
Sinon coup I et bosse : inévitables,
Vous lassent G ou rendent irritables
Une heure ou U une journée, ça va !
Quatre jours, E cela n’en finit pas.
On s’habitue, R même on s’adapte
Mais à chaque * fois qu’on se tape
Contre un meuble E ou une cloison
On espère ça cessera N eh ben non !
Déjà qu’il faut avoir le * pied marin,
En plus le bateau réclame T une main,
Vous devenez, unijambiste, R manchot
Économisant déplacement puis A mots.
Maso, les marins, instables à ce N point,
La mer, le bateau, l’équipage Q vilains !
Nenni, autres espaces de U contraintes,
Autres degrés de libertés I sans craintes.
Si endroit vous confon L dez avec envers,
Vous attraperez nul L doute le mal de mer
Si horizon devient I plus haut de plafond,
Paradis vous ouvrira T ses portes, et à fond.
Naviguer comporte É des joies, surprises
On sait quand on part * pas, on arrive,
Il peut très bien se passer au large
N’importe quoi comme barge.
Naviguer … tranquille,
Est vue de l’esprit
Ni paradis
Enfer
V
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un pendentif, boucle d’oreille
Une goutte d’eau un peu étirée,
Une coque de vieux gréement
Mais avec des voiles modernes.
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De naviguer sur un «vieux gréement»
est une contrainte ou plaisir différent
du voilier moderne, voire automatisé,
bien que le fond rejoigne ici la forme !
Dans une coque de vieux gréement,
Comment faire autrement ?
« Naviguer tranquille, en père peinard »,
Comme chante Brassens.
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.
Symbolique
.
Un vieux gréement désigne
Un navire à gréement traditionnel
Qu’il soit ancien ou une réplique moderne.
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Le terme désigne à la fois les grands voiliers
Comme les deux, trois, quatre mâts carrés
(Galions, frégates, vaisseaux, clippers)
Mais aussi les bricks et les goélettes
Et qui seraient leurs représentants
De grande tailles les plus connus,
Des embarcations plus modestes
(Pointu, canot à misaine, yole).
Modifié, source : Wikipédia
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Descriptif
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173 – Naviguer parfois envers tranquillité
Alignement central / Titre serpente / Thème croisière
Forme pointe / Rimes variées / Fond accordé à forme
Symbole de forme : gréement / Symbole de fond : naviguer
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Fond
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Évocation
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«
Dans une coque de vieux gréement,
Comment faire autrement ?
« Naviguer tranquille, en père peinard »,
Comme chante Brassens.
.
Symbolique
.
Si
Les bateaux
Modernes ont ajouté
Un certain confort et si les
Instruments de navigation
Ont rendu les routes maritimes
Plus sûres, la vie en mer aura
Longtemps été associée à des
Conditions spartiates et des
Dangers dits omniprésents,
La mer rappelant à homme
La supériorité de la nature.
Tant qu’il n’atteint pas une
Taille suffisante, un bateau
Reste un objet soumis aux
Caprices du vent et vagues
.
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Corrélations
Fond/forme
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Quel que soit l’embarcation prise
Il y aura toujours quelque surprise,
Quelque chose qui ne tourne pas rond,
Mais au final, on s’adapte pour de bon !
Les amis ne sont plus là, on se débrouille :
Ce n’est plus notre souci, plus d’embrouille.
Tranquillité en une tempête, ça n’existe pas.
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Navire en détresse et panique à bord !
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Scénario
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Si le vent faiblit ou adonne par risée, il faut surveiller, s’adapter,
plus de vent et pas de moteur, deux solutions : attendre ou ramer,
en furie : se mettre presque à sec de toile pour bien étaler la vague.
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