173 – Naviguer parfois envers tranquillité

Visuels et textuels  >>  

.

Vrai, notre voilier

Est un peu rouleur,

Et vrai aussi qu’il est

Lors avec vent de près

Est des plus tangueurs,

.

Dès que  le  vent  devient

De plus  en  plus   hurleur,

Ça devient  dur   d’avancer,

Lutter  contre  les  éléments,

À ce point,  lors  il s’en  vient,

Trop fort  voire  trop résistant,

Il faut, vite,  mettre le  moteur.

.

Le plus épuisant, en bateau, est

Sans  conteste ses mouvements,

Voilier,  ça bouge   tout le temps

Faut tout exécuter prudemment,

Sinon coup et bosse : inévitables,

Vous lassent ou rendent irritables

Une heure ou une journée, ça va !

.

Quatre jours,  cela  n’en finit pas.

On s’habitue,   même on s’adapte,

Mais, à chaque fois  qu’on se tape

Contre un meuble  ou  une cloison

On espère ça cessera : eh ben non !

.

Déjà qu’il faut avoir  le pied marin,

En plus le bateau réclame une main,

Vous devenez, unijambiste, manchot

Économisant déplacement puis mots.

Maso, les marins, instables à ce point,

La mer, le bateau, l’équipage : vilains.

Nenni,  autres espaces  de contraintes,

Autres degrés de libertés  sans craintes.

.

Si, endroit, vous confondez avec envers,

Vous attraperez nul doute le mal de mer

Si  horizon devient plus haut de plafond,

Paradis vous ouvrira ses portes et à fond.

Naviguer comporte  des joies, surprises

On sait quand on part pas, on arrive,

Il peut très bien se passer au large

N’importe quoi comme barge.

Naviguer …   tranquille,

Est vue de l’esprit

Ni paradis

Enfer

V

.

.

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Extension

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Le premier jour, en voilier,

L’on se sent comme contrarié,

On aimerait bien contrôler

Tous  ses  mouvements

Mais  c’est  le  bateau

Qui  vous  les impose !

.

Et inutile de poursuivre

Dans ce combat sans issue

C’est à vous de vous  adapter

À tous mouvements du voilier.

Mais dès votre deuxième journée,

Vous commencez à vous laisser aller.

.

Ça tangue, ça roule, dessoule… défoule.

À la troisième journée… vous commencez

À anticiper nombre mouvements du bateau,

Pour ne plus en être victime ni vous sentir gêné.

C’est alors que vous êtes complétement  amariné»,

Le bateau peut bien alors bouger, dans tous les sens,

Vous resterez droit, vertical comme si de rien n’était !

.

 « Naviguer en père peinard »

C’est sûr que c’est tranquille

Y a rien qui presse, ni stress,

La mer n’est, en rien, hostile

Sinon, parfois, ça bouge fort,

On a hâte de rentrer au port.

.

Ce ne sera pas sur une mer de tranquillité

Qu’on pourra juger  de ses amis, équipiers :

Pleine tempête si les uns paniquent, tanguent

Et si les autres vomissent, incapables de bouger

Vous voilà seul et bien à la peine pour naviguer :

Solution sera de vous mettre à la cape, attendre !

.

Pour  l’avoir vécu,  plusieurs fois,  avec  équipiers,

L’important, avant tout reste de ne pas paniquer,

Bien plus encore  de veiller  à la sécurité  de tous :

On ne peut pas, en même temps, être sur le pont,

À prendre un ris, en carré, à soigner les malades.

.

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173 – Calligramme

 .

Vrai, notre voilier

Est un peu rouleur,

Et vrai aussi qu’il est

Lors avec vent de près

Est des plus tangueurs,

.

Dès que  le  vent  devient

De plus  en  plus   hurleur,

Ça devient  dur   d’avancer,

Lutter  contre  les  éléments,

À ce point,  lors  il s’en  vient,

Trop fort  voire  trop résistant,

Il faut, vite,  mettre  le  moteur.

.

Le  plus  épuisant, en  bateau, est

Sans  N conteste ses mouvements,

Voilier   A     ça bouge tout le temps

Faut tout  V   exécuter prudemment,

Sinon coup   I    et bosse : inévitables,

Vous lassent   G   ou rendent irritables

Une heure ou     U  une journée,  ça va !

Quatre jours,        E    cela n’en finit pas.

On s’habitue,           R  même on s’adapte

Mais à chaque            *   fois qu’on se tape

Contre un meuble         E     ou une cloison

On espère ça cessera        N     eh ben non !

Déjà qu’il faut avoir le          *    pied marin,

En plus le bateau réclame       T    une main,

Vous devenez, unijambiste,        R   manchot

Économisant déplacement puis    A       mots.

Maso, les marins, instables à ce    N       point,

La mer, le bateau, l’équipage       Q      vilains !

Nenni, autres espaces de          U   contraintes,

Autres degrés de libertés      I     sans craintes.

Si endroit vous confon      L    dez avec envers,

Vous attraperez nul     L   doute le mal de mer

Si horizon devient    I    plus haut de plafond,

Paradis vous ouvrira T  ses portes, et à fond.

Naviguer comporte   É des joies, surprises

On sait quand on part  * pas, on arrive,

Il peut très bien se passer au large

N’importe quoi comme barge.

Naviguer …   tranquille,

Est vue de l’esprit

Ni paradis

Enfer

.

.

Forme

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Réduction

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173 4

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Évocation 

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Un pendentif, boucle d’oreille

Une goutte d’eau un peu étirée,

Une coque de vieux gréement

Mais avec des voiles modernes.

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De naviguer sur un «vieux gréement»

est une contrainte ou plaisir différent

du voilier moderne, voire automatisé,

bien que le fond rejoigne ici la forme !

Dans une coque de vieux gréement,

Comment faire autrement ?

 « Naviguer tranquille, en père peinard »,

Comme chante Brassens.

.

.

Symbolique 

.

Un vieux gréement désigne

Un navire à gréement traditionnel

Qu’il soit ancien ou une réplique moderne.

.

Le terme désigne à la fois les grands voiliers

Comme les deux,  trois, quatre mâts carrés

(Galions, frégates, vaisseaux, clippers)

Mais aussi les bricks et les goélettes

Et qui seraient leurs représentants

De grande tailles les plus connus,

Des embarcations plus modestes

(Pointu,  canot à misaine, yole).

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

173 – Naviguer parfois envers tranquillité

Alignement  central / Titre serpente / Thème croisière

Forme pointe  /   Rimes variées   / Fond accordé à forme

Symbole de forme : gréement / Symbole de fond : naviguer

.

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Fond

.

Évocation 

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173 6

.

«

Dans une coque de vieux gréement,

Comment faire autrement ?

 « Naviguer tranquille, en père peinard »,

Comme chante Brassens.

.

Symbolique 

.

Si

Les bateaux

Modernes ont ajouté

Un certain confort et si les

Instruments de navigation

Ont rendu les routes maritimes

Plus sûres, la vie en mer  aura

Longtemps été associée à  des

Conditions  spartiates  et des

Dangers  dits omniprésents,

La mer rappelant à homme

La supériorité de la nature.

Tant qu’il n’atteint pas une

Taille suffisante, un bateau

Reste un objet  soumis aux

Caprices du vent et vagues

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Quel que soit l’embarcation prise

Il y aura toujours quelque surprise,

Quelque chose qui ne tourne pas rond,

Mais au final, on s’adapte pour de bon !

Les amis ne sont plus là, on se débrouille :

Ce n’est plus notre souci,  plus d’embrouille.

Tranquillité en une tempête, ça n’existe pas.

 .

 .

Navire en détresse et panique à bord !

.

Scénario 

.

Si le vent faiblit ou adonne par risée, il faut surveiller, s’adapter,

plus de vent et pas de moteur, deux solutions : attendre ou ramer,

en furie : se mettre presque à sec de toile pour bien étaler la vague.

.

Visuels et textuels  >> 


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