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Originaux : poème, extensions, fragments
Poème
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On ne peut pas vivre en dormant
Mais on ne peut pas vivre sans dormir
Le tout se traduit par recherche d’équilibre
Si l’on perd sa santé, l’on ne sera plus libre.
Le sommeil est un moment où l’on recharge
Ses batteries
La nuit bien sûr, mais y compris le jour,
Par une sieste.
Il n’y aura que le sommeil paradoxal
Qui serait utile
Un quart d’heure par deux heures :
À quoi sert le reste
Sans doute, comme en l’amour,
Des préliminaires,
Tant décharges de nos rêves
Nous… orgasment !
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On ne peut vivre sans sommeil
Même ne peut vivre sans rêves,
Et si l’on peut vivre sans réveil,
Essentiel d’une journée : l’éveil.
À quoi sert le sommeil … sinon
À bien récupérer, sinon restaurer
Sa force de travail, voire sa santé,
Qui sinon nous feront faux bonds.
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Mais le sommeil n’est pas inaction,
Il s’en passe des choses, dans ce cas
Un rêve par ci, un cauchemar par-là,
Chacun règle son problème à sa façon.
Le rêve apparaît en sommeil paradoxal
Comme une phase de décharge normale :
Il évacue nos peurs nos angoisses et désirs,
Comme si l’on poussait de profonds soupirs.
.
Quand le réveil nous sonne en nous il résonne
Autre monde où l’on s’est projeté comme absent
De tous décors, voire de toute réalité du moment,
Débarquer d’un voyage aux antipodes, désarçonne.
Pour autant, sommeil n’est pas l’envers de la réalité
Mais son complément, permettant autres altérités,
Si on le perd, le détraque, le casse : il se vengera :
Dès lors l’insomnie chaque nuit nous guettera.
.
Le sommeil ne repose qu’en dernière phase,
Pour autant le reste n’a rien de superflu,
Il trie, hiérarchise et classe nos idées
Sinon leur souvenir serait effacé.
Sans sommeil : pas de trêve ;
Lors une journée chargée,
Sans éveil, pas de rêve,
Pour l’accompagner
Le point…sur le i
Point détaché ;
En endormi.
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Extensions
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Un point sur un i,
Et un point détaché,
Un point fermé comme
Un enfant endormi, l’air ravi,
Un point qui nous réveillera ici
Content de vivre après une nuit
Dans son lit.
On ne peut vivre sans sommeil,
Parce que le corps le réclame,
Parce que le cerveau le clame
Pour temps de réorganisation
Pour temps de compilation
De tous les événements
De la journée passée !
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Bailler ne signifie pas
Qu’il est l’heure de dormir,
Ou, trop tôt, pour se réveiller :
S’il est vrai que ce réflexe archaïque
Reste associé à notre état de vigilance,
Il prédira plutôt un changement d‘activité
Ou peut-être début d’appétit, hypoglycémie !
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Il y en a qui dorment dix heures par jour
D’autres qui n’ont besoins que cinq heures :
Nous ne sommes pas égaux en cela, non plus,
Mais beaucoup d’heures ne sont que surplus.
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Seule phase qui compte, qui repose vraiment,
Est celle que l’on appelle : phase paradoxale :
Sur huit heures de sommeil : représente deux.
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Le dormeur plonge dans un état où son cerveau
Est plus insensible aux stimulations extérieures,
Plus court, et plus réparateur, pour l’organisme.
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Et cela ne fonctionne que si l’on se couche tôt :
Chaque nuit, quatre à cinq cycles de sommeil
De 90 minutes, en moyenne, sont effectués
Les plus réparateurs sont avant minuit.
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Fragments
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Quand on baille aux corneilles,
On prétendra qu’on a sommeil,
Mais aussi quand l’on s’ennuie,
Parfois aussi quand on a faim.
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L’état de somnolence déclenche
Bâillement, on bâille parfois le soir
Avant de s’endormir, matin au réveil,
La journée avant ou après une sieste.
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Si l’on baillera, souvent, sans raison,
Ce ne serait pas aura d’une épilepsie
Et si l’on peut, en cas d’impossibilité
De s’endormir : retarder ou différer
Naturellement, voire à l’aide de café,
Son sommeil, sûr qu’au fil des heures,
Créant dette accumulée et lutter contre
Ne suffit, devient dangereux pour santé.
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L’évocation d’une amphore couchée
Pour le sommeil, tiendrait, surtout, à
Sa bouche toute ronde, ventre affaissé,
Tant comme on dit, elle ne tiendra pas
Debout toute seule, sans parler qu’elle
Semble dormir sur les deux oreilles !
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Pour finir, peut-être, mais qui le sait,
Pour l’essentiel, en dehors du repos
Des muscles et des autres organes,
Le cerveau en profiterait pour faire
Le ménage de la journée, parfois
Surcroit de stress, infos conduit
Au burn-out s’il ne le fait plus.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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On ne peut pas vivre en dormant
Mais on ne peut pas vivre sans dormir
Le tout se traduit par recherche d’équilibre
Si l’on perd sa santé, l’on ne sera plus libre.
Le sommeil est un moment où l’on recharge
Ses batteries
La nuit bien sûr, mais y compris le jour,
Par une sieste.
Il n’y aura que le sommeil paradoxal
Qui serait utile
Un quart d’heure par deux heures :
À quoi sert le reste
Sans doute, comme en l’amour,
Des préliminaires,
Tant décharges de nos rêves
Nous… orgasment !
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On ne peut vivre sans sommeil
Même ne peut vivre sans rêves,
Et si l’on peut vivre sans réveil,
Essentiel d’une journée : l’éveil.
À quoi sert le sommeil … sinon
À bien récupérer, sinon restaurer
Sa force de tra O vail voire sa santé
Qui sinon nous N feront faux bonds.
* …..
Mais le sommeil N S n’est pas inaction,
Il s’en passe des E A choses, dans ce cas
Un rêve par ci, P N cauchemar par-là,
Chacun règle son E S problème à sa façon.
Le rêve apparaît U * en sommeil paradoxal
Comme une phase T S de décharge normale :
Il évacue nos peurs * O nos angoisses et désirs,
Comme si l’on pous V M sait de profonds soupirs.
Quand le réveil nous I M sonne en nous il résonne
Autre monde où l’on V E s’est projeté comme absent
De tous décors, voire R I de toute réalité du moment,
Débarquer d’un voyage E L aux antipodes, désarçonne.
Pour autant sommeil n’ * est pas envers de la réalité
Mais son complément, permettant d’autres altérités,
Si on le perd, le détraque, le casse : il se vengera :
Dès lors l’insomnie chaque nuit nous guettera.
Le sommeil ne repose qu’en dernière phase,
Pour autant le reste n’a rien de superflu,
Il trie, hiérarchise et classe nos idées
Sinon leur souvenir serait effacé.
Sans sommeil : pas de trêve ;
Lors une journée chargée,
Sans éveil, pas de rêve,
Pour l’accompagner
Le point…sur le i
Point détaché ;
En endormi.
.
Forme
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Évocation
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Une pointe de quelque chose,
D’une plume ou d’un stylo
Ou alors d’une amphore
Avec sa bouche ronde ?
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Amphore pleine se tient sur sa pointe,
Comme nous, le jour
Vide, on la couche, ensuite on la remplit
Par sa bouche ronde.
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Symbolique
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Ô toi, née
Avec moi
Sous le
Consulat de Manlius
Grosse de lamentations
Ou bien de plaisanteries, de
De dispute et de fol amour ou
Précieuse amphore, de sommeil
Propice, tu soumets à une douce
Torture esprits normalement
Insensibles, tu dévoiles
Des sages, les soucis
Et le secret de
La pensée,
Les jeux de
Horace,
Lyæus
fonsbandusiae.fr
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Fond
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Évocation
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Amphore pleine se tient sur sa pointe,
Comme nous, le jour
Vide, on la couche, ensuite on la remplit
Par sa bouche ronde.
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Symbolique
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La bouche
Est l’ouverture par où
Passent le souffle, la parole,
La nourriture, symbole de la puissance
Très créatrice et de l’insufflation de l’âme.
Est représentée dans l’iconographie universelle,
Par la gueule du monstre, lèvres de l’ange ;
Porte de l’enfer, paradis. Loi du secret
Pour fermeture de la bouche.
La bouche et le feu sont
Souvent associés
Langue de feu, dragons, lyre d’Apollon
Symbole des contraires : mensonge et vérité.
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Fond/forme
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Le sommeil est comparable à une amphore,
À n’importe quel, pot, vase, récipient, fermé.
Il capte l’agitation, événement de la journée,
Et les met de côté, au secret : transformation.
S’il n’y avait ce processus de repos, en dehors,
De la vie diurne, notre vie serait insoutenable
Tout ce que l’on fait et voire tout ce qu’on sait
Se percuterait en un cerveau qui exploserait.
Temps fort, temps mort, tel est rythme de vie.
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