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Vrai que
Pour un poisson
De haute mer, Canaries,
Coryphène est bien joli nom !
Deux coryphènes gisent là, mortes,
L’une contre l’autre les yeux vitreux,
Étaient-elles sœurs, amis, ou voisines.
Les voici en chairs, qui nous apportent,
Notre menu en deux repas au quotidien
Et ce, pour les quatre jours, prochains.
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Famille coryphène désormais chagrine
Contre deux marins des plus heureux.
L’on peut passer…des heures entières,
À regarder coryphènes nager en mer.
Ils nagent par banc, ou parfois isolés,
Je rêve, poisson : de leur ressembler.
La vraie coryphène, vous connaissez,
C’est une dorade de mer, caméléon !
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Bonne si sous la dent vous la mettez,
Dont le mâle ressemble bonite-thon
En voilà bien un poisson qui frétille,
Se bat et se débat dès qu’on le titille
Au bout de votre canne, de votre fil,
Qu’un leurre, attrape, lorsqu’il file.
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Coryphène, doucement, ramassée
Prenant temps de voir scintiller :
Couleurs, jaune-brune-blanche
Et nacrée, au reflet pervenche,
Un pur joyau que son ballet
Dans l’eau, lors de prise,
Hors du sillage bateau
Par un marin, pleine
Encore soubresaut
Dernier swing,
Ou dernière
Valse tango
Elle finira,
Au fond d’un cockpit,
Danse macabre, ses nerfs à vif,
Avant coup de grâce décisif,
Abrégeant son agonie, palpite.
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Extension
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Nous avons là, tableau fort palpitant,
Haut en couleurs, montrant que la pêche
Est un art, sans pitié, quand on la fait,
Sans états d’âme pour la consommer.
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Coryphène ne rime avec rien,
Rien qu’avec elle-même :
C’est un poisson unique
Qui a une défense exceptionnelle
Offre des sauts spectaculaires hors d’eau.
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Poisson caméléon changeant de couleurs,
Passant du jaune brun au bleu, puis blanc,
Puis pigmentations rouges, bleues, noires.
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Nous avons pris des femelles, fines de tête
Alors que pour le mâle, tête plus carrée.
Nous la préparons en filets, dégustons
Avec du riz ou des pommes de terre
Avec un vin blanc : « vino verde »
Un vrai régal, chair si délicate.
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Il y a plusieurs tailles de dorades coryphènes comme les thons.
Elle a une chair délicate, et, bien cuisiné : tout, en elle, est bon !
En pêcher une, sera presque un miracle, pour apprenti pêcheur,
Que je suis et je n’en reviens pas encore de ma chance ce jour-là.
J’en connais d’autres, ayant pris des grosses : plus futés que moi.
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C’est pas le tout de pêcher des poissons
D’abord il faudra se limiter en quantité,
Au-delà de trois, on ne sait les conserver,
Ensuite il faudra savoir bien les cuisiner !
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Cela dit, ce sera un vrai plaisir d’en gouter,,
Accompagné d’un bon vin blanc, bien frais !
La dorade, en particulier, est poisson préféré,
On n’a laissera pas une miette en notre assiette.
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Épilogue
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Daurade coryphène est symphonie des couleurs :
Du gris, du jaune, une touche de vert : étincelant,
Dans l’eau en évoquant une sorte de petite sirène
Qui perdra ses éclats et couleurs, sortie des eaux.
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Un tel changement, radical, me crée de la peine :
Son halo de lumière s’étant comme envolé en air
Elle perd sa belle danse frétillante et scintillante,
Elle n’est plus qu’un tas de chairs à consommer.
***
Il faut dire qu’on s’en régale à qui mieux mieux,
Pas besoin de sauces, herbes, épices, exhausteur,
Sa chair s’avère d’une tendre et délicieuse saveur
On ne la pêche qu’en mer chaude, c’est heureux !
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Sa nageoire dorsale en forme de peigne très fin
Avec ses petites nageoires, latérales et caudales,
Participe de tenue de ballet, sa tête, plongeante,
Fait qu’elle porte comme un casque, coryphène.
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198 – Calligramme
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Vrai que
Pour un poisson
De haute mer, Canaries,
Coryphène est bien joli nom !
Deux coryphènes gisent là, mortes,
L’une contre l’autre les yeux vitreux,
Étaient-elles sœurs, amis, ou voisines.
Les voici en chairs, qui nous apportent,
Notre menu en deux repas au quotidien
Et ce, pour les quatre jours, prochains.
MA PÊCHE
Famille coryphène désormais chagrine
Contre deux marins des plus heureux.
L’on peut passer…des heures entières,
À regarder coryphènes nager en mer.
Ils nagent par banc, ou parfois isolés,
Je rêve, poisson : de leur ressembler.
La vraie coryphène, vous connaissez,
C’est une dorade de mer, caméléon !
DORADE-CORYPHÈNE
Bonne si sous la dent vous la mettez,
Dont le mâle ressemble bonite-thon
En voilà bien un poisson qui frétille,
Se bat et se débat dès qu’on le titille
Au bout de votre canne, de votre fil,
Qu’un leurre, attrape, lorsqu’il file.
EN HAUTE MER
Coryphène, doucement, ramassée
Prenant temps de voir scintiller :
Couleurs, jaune-brune-blanche
Et nacrée, au reflet pervenche,
Un pur joyau que son ballet
Dans l’eau, lors de prise,
Hors du sillage bateau
Par un marin, pleine
Encore soubresaut
Dernier swing,
Ou dernière
Valse tango
Elle finira,
Au fond d’un cockpit,
Danse macabre, ses nerfs à vif,
Avant coup de grâce décisif,
Abrégeant son agonie, palpite.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un support pour affiche, informations,
Forme manchot n’étant pas empereur,
Tête plus large, daurade coryphène
Poisson ne ressemble pas au thon,
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Un poisson des mers du sud, plus chaudes
avec une grosse tête et des plus arrondies
il n’a ni les couleurs ni les gouts du thon
pour sûr, fond et forme convergent ici.
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Une daurade coryphène,
Qui change de couleur hors d’eau
Et dont la chair est si tendre
Que c’est un des meilleurs poissons
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Symbolique
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La daurade coryphène, pélagique
Aux couleurs bleues jaunes et vertes
Effectuant des rushs à plus de 80 km/h
Est assurément un des plus beaux poissons
Qu’un pêcheur sportif puisse espérer prendre.
Son corps est fusiforme mais de faible section.
Les males ont un front bombé reconnaissable.
L’œil est en position assez basse, et se situe
Presque au niveau d’une gueule ouverte.
Le nom de ce poisson estimé est issu
Du provençal daurada, dorée.
top-fishing.fr /poisson/52/1
/daurade-coryphene
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Descriptif
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198 – Pêche dorade-coryphène, haute mer
Alignement central / Titre absent / Thème pêche
Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : daurade / Symbole de fond : poisson
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Fond
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Évocation
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Une daurade coryphène,
Qui change de couleur hors d’eau
Et dont la chair est si tendre
Que c’est un des meilleurs poissons
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Symbolique
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Les alevins de poissons
Sont transparents et la pigmentation
Apparaît au cours de leur développement.
Toute la diversité de poissons ne tient qu’à
Un tout petit nombre de pigments colorés :
La mélanine, la xanthine et l’érythrine
Respectivement noir, jaune, et rouge.
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Ils sont contenus dans des cellules
Spécialisées du derme et épiderme.
Sous contrôle nerveux ou hormonal,
Ces cellules se dilatent, se contractent.
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Les pigments s’étalent ou se concentrent
Modifiant alors la couleur de l’animal.
Ces magnifiques couleurs ne servent
Pas que d’ornement, ils sont utiles !
aquarium-larochelle.com/le-blog-scientifique/
couleurs-et-motifs-des-animaux-marins
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Corrélations
Fond/forme
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Dorade ou daurade, les deux s’écrivent,
On ne pourra la confondre avec un thon
Tant sa peau, aux couleurs chatoyantes
Lors nageant dans l’eau et à sa surface,
Se rendent de nature très changeantes,
Devenant pâlissantes, dès hors de l’eau,
Exhausse saveur de sa chair succulente
Dorade, sans doute, parce que… doré
Coryphène, sans doute, car… adoré
Pêcheurs sportifs, fins gourmets
Car en déguster une, me plait.
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Ligne de pêche à la traine
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Scénario
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Belles impressions en l’eau en admirant ses couleurs chatoyantes,
sortie de l’eau, la daurade les perd pour une robe grise et verte :
n’importe quel pêcheur se dirait fier d’avoir fait une telle prise !
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