174 – Pourquoi quitter son île pour autre !

Visuels et textuels  >> 

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Quitter son île

Pour une autre,

C’est  très  bien !

Quitter sa femme,

Pour  toute  autre :

C’est moins  certain.

Et même,  si amours

Sont un peu îles aussi,

Où la femme ne  vous

Laissera tranquille.

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Mais je ne quitte rien,

Cours vie emporte tout,

Tout, dans ma petite tête,

En bagages  mais c’est fou,

Et lors, tous mes souvenirs,

Vont chanter tous en chœur,

Que le temps  de ces voyages

Sera rythmé de temps morts

Et le moindre déplacement,

Cadencé par temps forts

Me retrou ve parfois

Très seul   avec moi,

Alors qu’autour

Foule s’agite.

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Partant vers même endroit

Pour vivre, instants de vie,

Revenons avec une histoire

À raconter, et qui fera le sel

De vos jours … réenchantés.

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Entre soi, autres et le monde

Et tous vos nouveaux  rapports,

S’installeront pour tout à la ronde

Quitter son île, avec son petit bateau,

Pour de port en port aller sur les eaux,

C’est quitter  son rocher pour une bulle,

Voir  une nouvelle vie chouette, ou  nulle.

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Si, certes : la vie est, déjà, un voyage, en soi

Et vous laissera plus de possibilités de choix,

Tout voyage intérieur  et tout voyage extérieur

Se nourriront bien,  tous deux, de leur meilleur.

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Ça fait partie de ces  aventures qui vous guettent

Et  qui créent, vite en  vous, une nouvelle fenêtre,

Afin de sortir des murs de la prison, où vous êtes,

Pour que notre liberté, à nouveau, vous fasse fête.

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Tout  ce qui est nouveau, toute nouvelle conquête,

Fera que toutes vos journées sembleront parfaites

Vous vous direz, alors, que : vous étiez  bien bête,

De rester scotché, sur votre ile, jusqu’à perpette.

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Extension

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Le paradoxe du voyage est que l’on part

Pour fuir le quotidien, les autres, le monde

Et l’on se retrouve, avec soi, problèmes, soucis.

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Comme la nourriture, le voyage ne modifie rien

À notre travail, à notre réseau, notre quotidien,

Mais il les épice, et, par là, il nous fait  du bien.

Toute distance physique entrainerait, toujours,

Une distance psychique,  même  pour amours :

«Loin des yeux … loin du cœur» dit un proverbe.

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En voyage, êtes ouverts  à tout ce qui se passe,

Chez vous, fermés à tout  ce qui vous  distrait,

Vous parait inutile, inintéressant, vous freine,

Vous retarde en votre programme d’activité,

La liste des tâches à faire dans la journée.

En voyage, une seule tâche, et aucune,

Ça fait de l’eau à couler devant vous.

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D’une ile à l’autre et vogue la galère,

Galère au sens de bateau … galérien,

Quoique, parfois, vrai au sens figuré,

Figurez-vous,  j’y ai moi-même gouté

Pas dans mon ile mais d’une à l’autre

Mon ile, je l’ai quitté  pour… d’autres,

 Mais dans ma tête, la seule en fidélité.

Je sais, vous ne me croirez : pourtant,

C’est la seule ile vers laquelle, reviens.

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D’un repère ou d’un repaire à l’autre,

Chacun organise sa vie comme il veut

Que ce soit  une ile, un port d’attache,

Il faudra avoir un lieu  de prédilection

Où l’on revient  toujours se ressourcer,

Quand fatigue d’exister se refait sentir.

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On dit que toutes les iles se ressemblent

Plus ou moins : la mienne  m’est unique,

Je ne quitterai jamais l’ile pour une autre

J’y ai laissé toute mon histoire, mon âme,

Je ne saurais plus les déménager  ailleurs,

Sans perdre mes repères, sans tel repaire.

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Épilogue

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Chacun sait que les iles se ressemblent

Mais qu’aucune ne pourra être jumelle :

Si un bon nombre sont attirantes et belles,

Au sein même archipel, elles sont différentes

***

On peut toujours croire trouver mieux ailleurs,

Publicités vous vantent sans cesse les meilleures,

Mais dès qu’on s’attachera à une, définitivement,

Les autres exciteront moins votre cœur … battant.

***

J’ai trouvé mon ile où j’ai pris racine sur sa pierre

Ou alors c’est peut-être elle qui m’aura accueillie :

Qu’importe, toutes les complicités s’étant établies

J’y resterai très fidèle aujourd’hui autant qu’hier.

***

Quand, en voyage, je la quitte … momentanément,

Son image, parfum m’accompagnent tout le temps

***

Il me sera, parfois, arrivé de l’ignorer, de la snober,

Et de me rappeler qu’elle est en moi pour l’éternité.

***

L’éternité de son cimetière marin … bien aménagé,

D’où je continuerai à nourrir âme, devenue éthérée.

***

Pour finir, il faut bien choisir d’être de quelque part

Sinon, on risque de n’être personne et de nulle part.

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174 – Calligramme

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Quitter son île

Pour une autre,

C’est  très  bien !

Quitter sa femme,

Pour  toute  autre :

C’est moins  certain.

Et même,    Q  si amours

 Sont un peu  U   îles  aussi,

Femme           I          ne  vous

Laissera          T        tranquille.

Mais je ne        T       quitte   rien,

Cours vie          E       emporte tout,

Tout, dans        R       ma petite tête,

En bagages        *         mais c’est fou,

Et lors, tous       S         mes souvenirs,

Vont chanter     O        tous en chœur,

Que le temps    N       de ces voyages

Sera rythmé     *    de temps mort

Et le moindre  I   déplacement,

Cadencé par  L  temps forts

Me retrou    E  ve parfois

Très seul   avec moi,

Alors qu’autour

Foule s’agite.

.

Partant vers même endroit

Pour vivre, instants de vie,

Revenons avec une histoire

À raconter, et qui fera le sel

De vos jours … réenchantés.

Entre soi, autres et le monde

Et tous vos nouveaux  rapports,

S’installeront pour tout à la ronde

Quitter son île, avec son petit   bateau,

Pour de port en port aller sur    les eaux,

C’est quitter  son rocher  P  pour une bulle,

Voir  une nouvelle vie  O   chouette, ou  nulle.

Si, certes : la vie est,   U   déjà, un voyage, en soi

Et vous laissera plus    R      de possibilités de choix,

Tout voyage intérieur   *         et tout voyage extérieur

Se nourriront bien,        U     tous deux, de leur meilleur.

Ça fait partie de ces         N      aventures qui vous guettent

Et  qui créent, vite, en        E          vous, une nouvelle fenêtre,

Afin de sortir des murs           *           de la prison, où vous êtes,

Pour que notre liberté,               A         à nouveau, vous fasse fête.

Tout  ce qui est nouveau,               U           toute nouvelle conquête,

Fera que toutes vos journées               T              sembleront parfaites

Vous vous direz, alors, que : vous              R                étiez  bien bête,

De rester scotché, sur votre ile, jusqu’à          E                       perpette.

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Forme

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Réduction

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174 4

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Évocation  

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Une éolienne à pales torsadées

Un  piédestal  avec  sculpture,

Une base,  un tube, et  un feu,

 Une balise marine : repère !

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Quand on s’approchera d’une balise

la plupart du temps, de la côte aussi

Autour de mon ile, il y en a plusieurs

ainsi la forme converge vers le fond.

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Une ile est comme balise marine

Lors on s’y attache :

Elle flotte, et toujours, dans sa tête,

Comme son repaire de vie.

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Symbolique 

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On ne laisse pas une balise

À voyant  cylindrique, à tribord

En entrant au port, on est pas chenal.

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Le balisage maritime est pour navigation.

Tant la parfaite connaissance des balises

Et de leurs significations est une des

Conditions  de la sécurité  en mer.

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Jour et nuit, en croisière côtière,

Pas un seul mille parcouru sans

Que l’on n’ait besoin d’identifier

Une petite marque de balisage.

voilesetvoiliers.ouest-france.fr/

équipement-entretien/balise-marine

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Descriptif

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174 – Pourquoi quitter son île pour une autre !

Alignement  central / Titre courbe / Thème croisière

Forme conique / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : repère

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Fond

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Évocation 

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174 6

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Une ile est comme balise marine

Lors on s’y attache :

Elle flotte, et toujours, dans sa tête,

Comme son repère de vie.

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Symbolique 

 .

« J’ai vu le renard retourner

Dans son repaire,

Laissé sur l’arbre un repère

Afin de l’identifier. »

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Il n’est pas rare de confondre

Le sens  de  deux  homophones

En français. Voici un exemple :

Quelle est la différence

Entre « repaire » et « repère » ?

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On écrit « repaire » pour désigner

Le lieu, l’abri qui sert de refuge

Aux     animaux     sauvages.

Ensuite, par métonymie,

Le mot désigne maison,

Ou  bien l’habitation.

lalanguefrancaise.com/

orthographe/repaire-ou-repere

 .

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Corrélations

Fond/forme

 .

Une ile au singulier n’a qu’un visage,

Au pluriel, en a mille, tous différents

Elles n’auront en commun que d’être

Entourées d’eau, et donc bien isolées

D’un continent le plus proche et voir

En plein milieu de nulle part, océan.

 .

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D’une ile à l’autre : ici, Ile d’Aval

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Scénario

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Le port pittoresque de l’Ile Grande en son environnement quotidien,

vaut bien certaines plages exotiques aux palmiers couchés et soleil

ou ports de pécheurs le long des côtes marocaines, canariennes !

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