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Monde est plein d’objets
Inutiles,
De contradictions, et de sujets,
Futiles,
Combien d’acceptations et rejets
Je distille
Afin de m’affranchir de déchets
Mercantiles
Qui ne font qu’encombrer
Mon espace vital
Ou ma pensée.
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C’est pour aller
Droit à l’essentiel :
Les rencontres amicales
Qui me remplissent de joie,
Que rien d’autre, ne remplace,
Pour qui j’ai toujours de la place.
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Quand mon monde est plein, je le vide
Quand mon monde est vide, je le plains
Et, quand les gens autour de moi,
Ne font plus d’attentions, à moi :
C’est moi qui ne les voie plus :
Moi qui les ai rendus disparus.
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Je fréquente foule de solitudes,
Transforme individu en finitude,
Si fait tout monde autre, j’ignore,
Sort d’autre n’est pas sien, encore.
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Dans un monde, prétendu solidaire,
Capitaliste atteint sommet contraire,
En serait-il de même pour… l’amour,
Là où argent ne devrait pas compter.
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Et en serait-il de même pour l’amitié,
Là où la profession a le droit de cité.
Je crains que oui : c’est bien dommage.
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Sauf si, à force de rencontrer d’aller vers,
On crée un nouveau réseau nouvel univers
Le monde est, si vaste que pour l’entourer,
Faudrait des bras longs comme l’Humanité
Toute entière lors suffit de quelques milliers
Pour faire une autre politique… qu’exploiter !
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Extensions
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De quoi je me plains !
D’en avoir de trop, pas assez :
Trop de biens, de problèmes,
D’activités, d’envies
Ou que sais-je encore !
Je n’ai pas peur de m’ennuyer,
J’ai juste peur de ne pas y arriver !
Arriver où, est question qui me taraude
Car je ne le sais tant une chose terminée,
J’en entame une autre et ainsi de suite,
Tant et si bien qu’à la fin, je suis vidé,
Je n’ai plus d’énergie, je suis mort !
Un vrai paradoxe tout de même que
De se sentir vidé suite à un …trop plein !
Mais cela dit, l’inverse n’est guère mieux !
De quoi je me vide, quand je n’ai rien à faire,
À dire, à penser : de moi-même, alors que
Je souhaiterais faire le plein pour
Me sentir exister enfin.
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Mon monde est plein de choses essentielles
Et, tout autant, de choses…superflues,
Sans compter de choses… inutiles
Encombrant espace et cerveau
Arrive que trop, c’est trop
Et je dois faire le vide
Quoi garder, jeter,
Est une grave question
Bien posée et exigée, mais
Le plus souvent mal solutionnée.
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On a longtemps présenté nos apprentissages
Comme par entonnoir adapté qui ferait entrer
Les informations et les procédures, en cerveau :
Cette image est bien illustrative mais simpliste
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Si nous ne parvenons pas à établir et conserver
Des structures d’accueil, traitement, rétention,
Ce sera vite le bazar, capharnaüm dans sa tête :
Tête bien faite est meilleure que tête bien pleine.
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Mais remarquez que l’une n’empêche pas l’autre,
Bien au contraire, elles se prêteraient main forte,
Pour gérer intelligemment, le trop plein en vide,
Les redondances en concepts, voire associations.
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Épilogue
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Pour savoir si … mon monde
Demeure plus plein que vide,
Faut-il encore bien l’éclairer,
Sinon vide et noir confondus.
***
Mon monde, plein… je le vide ;
Mon monde vide, je me plains ;
En réalité, je ferai un grand tri :
Le vider, complétement : néant !
***
Je promène ma lampe … virgule,
J’identifie, je garde ou bien brûle,
Je n’ai ni de remords ni de regrets,
Faut faire place à ce qui arriverait !
***
Parfois trop c’est trop, rien ne rentre
Pas un problème mémoires : entrées,
Je ne suis pas calculateur, ordinateur,
On dit : trop d’informations, tue l’info.
***
Mais le pire est défaut de rangements,
Événements, images… s’additionnent,
Sans les restructurer intelligemment
On ne retrouve plus, bon moment.
***
Trop d’images ou trop de sons
En un même temps, espace
Produiront un bouchon
Qui me rend de glace.
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958 – Calligramme
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Monde est plein d’objets
Inutiles,
De contradictions, et de sujets,
Futiles,
Combien d’acceptations et rejets
Je distille
Afin de m’affranchir de déchets
Mercantiles
Qui ne font qu’encombrer
Mon espace vital
Ou ma pensée.
.
C’est pour aller
Droit à l’essentiel :
Les rencontres amicales
Qui me remplissent de joie,
Que rien d’autre, ne remplace,
Pour qui j’ai toujours de la place.
.
Quand mon monde est plein, je le M vide
Quand mon monde est vide O je le plains
Et, quand les gens N autour de moi,
Ne font plus d’at * tentions, à moi :
C’est moi qui M ne les voie plus :
Moi qui les ai O rendus disparus.
N ……….
Je fréquente D foule de solitudes,
Transforme E individu en finitude,
Si fait tout * monde autre, j’ignore,
Sort d’autre P n’est pas sien, encore.
Dans un monde L prétendu solidaire,
Capitaliste atteint E sommet contraire,
En serait-il de même I pour… l’amour,
Là où argent ne devrait N pas compter.
:
Et en serait-il de même pour J l’amitié,
Là où la profession a le droit E de cité.
Je crains que oui : c’est bien * dommage
Car on perd valeur d’usage et L de partage
Sauf si, à force de rencontrer E d’aller vers,
On crée un nouveau réseau * nouvel univers
Le monde est, si vaste que V pour l’entourer,
Faudrait des bras longs I comme l’Humanité
Toute entière, lors D suffit de quelques milliers
Pour faire une E autre politique… qu’exploiter !
.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Lampe à huile,
Probablement :
Lampe pigeon
Certainement !
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(forme stylisée, rimes égales,
la forme s’éloigne du fond)
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Une lampe ne représente pas mon monde,
même si cette dernière l’éclaire quelque peu
lumière et ombre ne font pas plein et vide,
la forme ne correspond en rien au fond.
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Faire le vide, le nettoyage, c’est
Comme brûler avec une lampe,
Brûler pour faire de la place ou
Se débarrasser d’infos obsolètes.
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Symbolique
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La lampe Pigeon,
C’est une star qui brûle de tous ses feux !
En termes de sécurité, et de coût,
Elle a représenté un progrès considérable.
«Tandis que l’usage du pétrole se répand de
Plus en plus pour des éclairages domestiques
Et tend à se substituer presque complètement
À celui des bougies et des huiles.
C’est le pétrole qui est de nos jours
Le plus communément répandu.
Il est souvent employé par le riche
Presque toujours par le bourgeois
Et totalement par tous les pauvres
lampe-a-petrole.com/A-propos/La-lampe-Pigeon
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Fond
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Évocation
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Faire le vide, le nettoyage, c’est
Comme brûler avec une lampe,
Brûler pour faire de la place ou
Se débarrasser d’infos obsolètes.
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Symbolique de fond
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La lampe, qu’elle soit électrique,
À huile, ou à pétrole, représenterait
Une lumière intérieure, et des énergies,
Des capacités, talents que nous maîtrisons.
Nous maîtrisons le feu et la lumière avec un
Certain pouvoir de les allumer et les éteindre.
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La lumière est le symbole de la connaissance
Pour en apprenant de jour en jour à mieux
Se connaître, évoluant avec informations.
Le symbolisme du feu de la lampe dont
L’huile brûle est double : il nous fait
Prendre conscience pour nous
Débarrasser du superflu.
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Corrélations
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Fond/forme
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La lampe consumera toute l’énergie
Contenue, disponible en son réservoir.
Lors ce dernier sera complètement vide
Il faudra le remplir, cette image physique
N’est pas transposable, telle que, à l’esprit
On ne peut vider le contenu d’un cerveau
On ne peut que le remplir de choses qui
Doivent y trouver place ou disparaitre
C’est bien plus une question de tri.
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Monde vide mais de quoi : de sens !
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Scénario
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Il n’y a plus du tout de place pour rien sur ce carré d’espace.
Il y a trop de gens à m’accaparer, alors je réduis mon réseau.
Quel bonheur que d’être, un moment seul, pour respirer la vie.
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