958- Quand mon monde est plein, je le vide

 Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Monde est plein d’objets

Inutiles,

De contradictions, et de sujets,

Futiles,

Combien d’acceptations et rejets

Je distille

Afin de m’affranchir de déchets

Mercantiles

Qui ne font qu’encombrer

Mon espace vital

Ou ma pensée.

.

C’est pour aller

Droit à l’essentiel :

Les rencontres amicales

Qui me remplissent de joie,

Que rien d’autre, ne remplace,

Pour qui j’ai toujours de la place.

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Quand mon monde est plein, je le  vide

Quand mon monde est vide, je le plains

Et, quand les gens autour de moi,

Ne font plus  d’attentions, à moi :

C’est moi qui ne les voie plus :

Moi qui les ai rendus disparus.

.

Je fréquente foule de solitudes,

Transforme individu en finitude,

Si fait tout monde autre, j’ignore,

Sort d’autre n’est pas sien, encore.

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Dans un monde, prétendu solidaire,

Capitaliste atteint sommet contraire,

En serait-il de même  pour… l’amour,

Là où argent ne devrait pas compter.

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Et en serait-il de même pour l’amitié,

Là où  la profession  a  le droit de cité.

Je crains que oui : c’est bien dommage.

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Sauf si, à force de rencontrer  d’aller vers,

On crée un nouveau réseau nouvel univers

Le monde est, si vaste que  pour l’entourer,

Faudrait des bras longs  comme l’Humanité

Toute entière lors  suffit de quelques milliers

Pour faire une  autre politique… qu’exploiter !

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Extensions

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De quoi je me plains !

D’en avoir de trop, pas assez :

Trop de biens, de problèmes,

D’activités, d’envies

Ou que sais-je encore !

Je n’ai pas peur de m’ennuyer,

J’ai juste peur de ne pas y arriver !

Arriver où, est question qui me taraude

Car je ne le sais tant une chose terminée,

J’en entame une autre et ainsi de suite,

Tant et si bien qu’à la fin, je suis vidé,

Je n’ai plus d’énergie, je suis mort !

Un vrai paradoxe tout de même  que

De se sentir vidé suite à un …trop plein !

Mais cela dit, l’inverse n’est guère mieux !

De quoi je me vide, quand je n’ai rien à faire,

À dire, à penser : de moi-même, alors que

Je souhaiterais faire le plein pour

Me sentir exister enfin.

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Mon monde est plein de choses essentielles

Et, tout autant, de choses…superflues,

Sans compter de choses… inutiles

Encombrant espace et cerveau

Arrive que trop, c’est trop

Et je dois faire le vide

Quoi garder, jeter,

Est une grave question

Bien posée et exigée, mais

Le plus souvent mal solutionnée.

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On a longtemps présenté nos apprentissages

Comme par entonnoir adapté qui ferait entrer

Les informations et les procédures, en cerveau :

Cette image est bien illustrative mais simpliste

.

Si nous ne parvenons pas  à établir  et conserver

Des structures  d’accueil,  traitement,  rétention,

Ce sera vite le bazar, capharnaüm  dans  sa tête :

Tête bien faite est meilleure que tête bien pleine.

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Mais remarquez que l’une n’empêche pas l’autre,

Bien au contraire, elles se prêteraient main forte,

Pour gérer intelligemment, le trop plein  en vide,

Les redondances en concepts, voire associations.

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Fragments 

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Pour savoir si … mon monde

Demeure plus plein que vide,

Faut-il encore  bien l’éclairer,

Sinon vide et noir confondus.

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Mon monde, plein… je le vide ;

Mon monde vide, je me plains ;

En réalité, je ferai un grand tri :

Le vider, complétement : néant !

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Je promène ma lampe … virgule,

J’identifie, je garde ou bien brûle,

Je n’ai ni de remords ni de regrets,

Faut faire place à ce qui arriverait !

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Parfois trop c’est trop, rien ne rentre

Pas un problème mémoires : entrées,

Je ne suis pas calculateur, ordinateur,

On dit : trop d’informations, tue l’info.

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Mais le pire est défaut de rangements,

Événements, images… s’additionnent,

Sans les restructurer intelligemment

On ne retrouve plus, bon moment.

Trop d’images ou trop de sons

En un même temps, espace

Produiront  un bouchon

Qui me rend de glace.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

 .

Monde est plein d’objets

Inutiles,

De contradictions, et de sujets,

Futiles,

Combien d’acceptations et rejets

Je distille

Afin de m’affranchir de déchets

Mercantiles

Qui ne font qu’encombrer

Mon espace vital

Ou ma pensée.

.

C’est pour aller

Droit à l’essentiel :

Les rencontres amicales

Qui me remplissent de joie,

Que rien d’autre, ne remplace,

Pour qui j’ai toujours de la place.

.

Quand mon monde est plein, je le    M   vide

Quand mon monde est vide    O   je le plains

Et, quand les gens           N  autour de moi,

Ne font plus  d’at        *     tentions, à moi :

C’est moi qui            M      ne les voie plus :

Moi qui les ai        O         rendus disparus.

N ……….

Je fréquente      D            foule de solitudes,

Transforme      E         individu en finitude,

Si fait tout       *       monde autre, j’ignore,

Sort d’autre      P      n’est pas sien, encore.

Dans un monde    L       prétendu solidaire,

Capitaliste atteint     E   sommet contraire,

En serait-il de même     I    pour… l’amour,

Là où argent ne devrait      N  pas compter.

                                  :

Et en serait-il de même pour     J     l’amitié,

Là où la profession a le droit      E      de cité.

Je crains que  oui : c’est bien      *  dommage

Car on perd valeur d’usage et      L  de partage

Sauf si, à force de rencontrer      E  d’aller vers,

On crée un nouveau réseau      *  nouvel univers

Le monde est, si vaste que      V   pour l’entourer,

Faudrait des bras longs      I     comme l’Humanité

Toute entière, lors       D    suffit de quelques milliers

Pour faire une      E     autre politique… qu’exploiter !

.

Forme

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Évocation 

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Lampe à huile,

 Proba-ble-ment :

Lampe Pigeon 

Cer-taine-ment !

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Faire  le  vide, le nettoyage, c’est

 Comme brûler  avec une lampe,

Brûler pour faire de la place  ou

 Se débarrasser d’infos obsolètes.

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 Symbolique 

 .

La lampe Pigeon, reste une

Star qui brûle de tous ses feux

En termes de sécurité,  coût,

Elle a représenté un progrès considérable.

«Tandis  que  l’usage  du pétrole  se répand de

Plus en plus pour des éclairages domestiques

Tend à se substituer presque complètement

À  celui  des  bougies  et  des  huiles.

 

C’est le pétrole qui est de nos jours

Le  plus  communément  répandu.

Il est souvent employé par le riche

Presque toujours par le bourgeois

Et totalement par tous les pauvres.

lampe-a-petrole.com/A-propos/La-lampe-Pigeon

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Fond

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Évocation 

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Faire le vide, le nettoyage, c’est

 Comme brûler  avec une lampe,

Brûler pour faire de la place  ou

 Se débarrasser d’infos obsolètes.

 .

Symbolique de fond

 .

La lampe, qu’elle soit électrique,

À huile, ou  à pétrole, représenterait

Une  lumière intérieure, et des énergies,

Des capacités, talents que nous maîtrisons.

Nous maîtrisons le feu et la lumière avec un

Certain pouvoir de les allumer et les éteindre.

.

La lumière est le symbole de la connaissance

Pour en apprenant de jour en jour à mieux

Se connaître, évoluant avec informations.

Le symbolisme du feu de la lampe dont

L’huile brûle est double : il nous fait

Prendre conscience  pour nous

Débarrasser du superflu.

 .

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Fond/forme 

 .

 

La lampe consumera toute l’énergie

Contenue, disponible en son réservoir.

 

Lors ce dernier sera complètement vide,

Il faudra le remplir, cette image physique

N’est pas transposable, telle que, à l’esprit.

 

On ne peut vider le contenu d’un cerveau

On ne peut que le remplir de choses qui

Doivent y trouver place ou disparaitre

C’est bien  plus une question de tri.

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