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Qu’y a-t-il donc entre
Tous les animaux et nous,
C’est juste une question distance,
Ajouter d’une question point de vue.
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Nous naissons d’une mère, tous nus,
Parfois notre raison nous rend fous,
Qui nous pousse à connaitre tout.
.
Tandis que l’on sait que
L’on n’ira pas jusqu’au bout,
Connaissance, et ignorance,
Et naissance, sont infinies,
Tout comme cet Univers
Dont homme se divertit.
.
Si je ne suis qu’un animal sophistiqué,
Mon intelligence, machine à calculer,
Mon choix de partenaire, une chimie,
Mon imagination passagère maladie,
Ma liberté valeur illusoire arbitraire,
Mes amis sont réseaux congénères !
.
Que me restera-t-il de mon mystère !
Moi qui me croyais le roi de la Terre
Je ne suis qu’un élément du dessus,
Cerise sur le gâteau et rien de plus.
Ça vous étonne ou ça vous amuse,
Je trouve que science, nous abuse !
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Nos mythes ne nous sauveront pas
Nos religions, âmes, et consciences,
Mais, notre croyance, en la Science,
Est aussi sujette aux erreurs ici-bas,
Du fait que c’est nous qui élaborons
Ses vérités sur le principe de raison.
.
Raison seule ne suffit pas, loin de là
À expliquer l’origine et la fin de tout,
Ni à croire que l’on atteindra le bout.
Lucide, faut l’être mais, à genoux, pas !
Ce serait le contrat moral pour humain,
D’être libre de for ger son propre destin.
.
Nombre de mythes, croyances, religions, cosmogonies
Viennent à notre secours pour combler nos lacunes,
Mais ils ne feraient que générer encore plus de doute.
Sommes-nous nés par l’évolution ou par incarnation ?
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Extensions
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L’animal n’a pas de destin,
Pourquoi l’homme en aurait-il un,
Sinon celui qu’il s’est forgé lui-même
En se créant un dieu à sa démesure
Et en voulant lui ressembler, voire
Le rejoindre pour se fondre en lui.
Personne ne pourrait l’en blâmer :
Disposer d’une telle intelligence
Et que cela ne lui serve à rien.
Comme mortel il est à disparaitre,
Individuellement, autant collectivement !
Ce n’est ni tolérable, ni acceptable, ni désirable.
Entre l’animal et nous il y a quatre-vingt-dix-neuf
Pour cent de commun : d’où vient le un pour cent
Différent, à quoi nous sert-il : si notre intelligence
Ne parvient pas à résoudre ce profond dilemme :
Nous sommes animal jusqu’au bout des ongles
Et complétement différent par le simple
Agencement de quelques neurones
Supplémentaires, comme si nous
Avions l’âme nous garantissant
Notre survie, ailleurs, mais où !
.
L’homme est un animal comme les autres,
L’homme est différent des autres animaux :
On en fait quoi, avec une telle contradiction,
Qui à la fois nous distingue, et nous confond !
Mais la conscience demeure avec l’inventivité,
Deux éléments délimitant comme une frontière
Entre eux et nous mais pourquoi nous, pas eux !
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Sommes animal comme les autres
Ou un animal pas comme les autres,
La question resterait en délibération,
Lors celle d’être très proche de l’animal
Ne sera plus comme sujet de controverse
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Cela admis, sommes-nous plus avancés :
Dieu ne nous a pas façonnés, choisis, élus :
Nous sommes en même lignée depuis zéro,
Et la vie, comme l’humain tient d’un miracle
Ne s’étant produit qu’une fois, apparemment.
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Épilogue
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Sommes-nous des animaux :
Un peu, et parfois même, beaucoup !
***
Sommes-nous mieux qu’eux :
Un peu, et parfois même, beaucoup !
***
Sommes-nous pires qu’eux :
Un peu, et parfois même, beaucoup !
***
Qu’est-ce qui nous distinguent d’eux ?
Nous sommes plus habiles ;
***
Plus conceptuel et voire plus sensuels,
Compliqués et sophistiqués.
***
Qui est plus solitaire avec son prochain
C’est nous, par redistribution.
***
Qui est plus brutal ou est plus criminel
C’est nous, et par nos guerres.
***
Nous sommes plus inventifs, industrieux
Et beaucoup plus cumulatifs
***
Nous respectons et la Nature et l’animal,
Tout autant que les détruisons.
***
Nous pratiquons religion et cultivons arts,
Fidèle en une, critique en autre.
***
Au final, y a tant et si peu qui nous séparent
Qu’on s’interroge sur supériorité.
***
Toujours est-il, qu’au lieu de bien cohabiter,
Espèces animales disparaissent.
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962 – Calligramme
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Qu’y a-t-il entre
Tous les animaux et nous,
C’est juste une question distance,
Ajouter d’une question point de vue.
Naissons Ô d’une // mère Ô tous nus
Parfois notre // raison nous rend fous
Qui nous // pousse à connaitre tout,
Tandis que ====l’on sait que
L’on n’ira pas jusqu’au bout,
Connaissance, ignorance,
Naissance, sont infinies,
Tout comme l’Univers
Dont homme se divertit.
.
Si je ne suis qu’un animal sophistiqué,
Mon intelligence, machine à calculer,
Mon choix de partenaire, une chimie,
Mon imagination passagère maladie,
Ma liberté valeur illusoire arbitraire,
Mes amis sont réseaux congénères !
.
Que me restera-t-il * de mon mystère !
Moi qui me croyais J le roi de la terre
Je ne suis qu’un élé E ment du dessus,
Cerise sur le gâteau * et rien de plus.
Ça vous étonne ou S ça vous amuse,
Je trouve que scien U ce, nous abuse !
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Nos mythes ne S nous sauveront pas
Nos religions, â ‘ mes, et consciences,
Mais, notre croy A ance, en la Science,
Est aussi sujette N aux erreurs ici-bas,
Du fait que c’est I nous qui élaborons
Ses vérités sur le M principe de raison.
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Raison seule ne L suffit pas, loin de là
À expliquer l’ori * gine et la fin de tout,
Ni à croire que l’ S on atteindra le bout.
Lucide, faut l’être O mais, à genoux, pas !
Ce serait le contrat P moral pour l’humain,
D’être libre de for H ger son propre destin.
I
Nombre de mythes, croyan S ces, religions, cosmogonies
Viennent à notre secours T pour combler nos lacunes,
Mais ils ne feraient que gé I nérer encore plus de doute.
Sommes-nous nés par l’ QUÉ évolution, incarnation ?
.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Un animal, genre rongeur
Mais qui se tient debout
Sur ses pattes arrières
Guettant l’ennemi.
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(forme stylisée, rimes égales,
la forme s’approche du fond)
.
Nous ne sommes pas les seuls bipèdes
seuls à nous tenir droits sur nos pieds
ici forme s’accorde au fond d’animal.
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Rongeur qui se lève que ses deux pattes,
Et qui se tient debout :
Y en a pas beaucoup, pour autant nous
Ne sommes pas les seuls !
.
Symbolique
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Dans beaucoup de livres et ouvrages
De vulgarisation et de manuels scolaires,
Pour certains et jusqu’à la fin du xxe siècle,
Était encore représenté le scénario de la linéarité
D’un redressement de plus en plus graduel du corps,
Selon une marche du progrès qui correspondait
À une bipédie dite de plus en plus humaine.
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Ce scénario obsolète est désormais
Infirmé par de nombreuses
Données paléontologiques.
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La Suricate, rongeur,
En est l’illustration déjà,
Avec les singes, en ce qui
Concerne la station debout.
Modifié, source : Wikipédia
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Fond
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Évocation
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Rongeur qui se lève que ses deux pattes,
Et qui se tient debout :
Y en a pas beaucoup, pour autant nous
Ne sommes pas les seuls !
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Symbolique
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La dernière acquisition
Physiologique de l’Homme
A commencé il y a plus de
6 millions d’années, celle qui
Nous a conduits à être bipède
Avec la posture droite érigée.
Cette dernière acquisition
A été rendue possible par
L’élaboration du système
Postural dont le but
Fondamental est de
Nous empêcher de chuter
Alors que notre équilibre
Bipède est devenu instable
Par rapport aux quadrupèdes.
L’évolution de l’Homme à l’heure actuelle
Reset en cours puisque la taille et la pointure
Des individus ne cessent de progresser.
cairn.info/revue-hegel-2016-2-page-181.htm
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Corrélations
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Fond/forme
Se lever, le cheval le peut aussi
À moins d’être entrainé par cirque,
Il marche et court sur ses quatre pieds,
Un caniche dressé pourra faire de même.
Un chat pourra le faire mais pour grimer
Un signe est, il est vrai, plus près de nous
Les suricates font comme les marmottes,
Se dresser sur leur séant pour observer
Y a que les humains, en permanence,
Y a que humains qui ainsi dansent.
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Chat ou homme ?
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Scénario
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Un singe savant qui se gratte la tête pour résoudre son problème,
Mi-homme, mi animal, le regard fauve et les oreilles aux aguets,
La conscience de soi est âme en abyme pour survivre à sa mort.
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