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Rien
Mieux
Pour faire
Le vide en soi
Que d’abord : le
Faire autour de soi.
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Immensité des temps
Et immensité des océans
Sont vases communicants,
Vous aidant à prendre temps,
De préparer la suite de vos ans.
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Ils vous mènent vers ce qui luit,
En vous : à vous damner pour lui.
Dans l’urgence… à quoi pense-t-on
À résoudre un problème en l’action,
En l’obligeance … à quoi pense-t-on :
À appliquer vraie, standard, solution.
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Le repos, joint à trop de distances ici,
Vous déchargent d’insatiable énergie,
Des dix projets et qui vous accaparent
Dont la moitié, en avez presque marre.
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Tout votre corps, puis tout votre esprit,
Se mettent à éviter tous mortels ennuis,
En se faisant l’avocat du tout est permis,
Ne pas le considérer comme pire ennemi.
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Quoi de mieux, pour faire le plein, en soi,
Que de trier tout ce qui ne va pas … de soi,
Le grand déballage vaut le grand nettoyage
Quand on est parti, pour un grand voyage.
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Comme vous, la nature, a le vide en horreur,
Nous emplit d’autres choses que le quotidien
Fait de «je ne sais quoi» ou «presque rien».
Poésie, peinture, musiques photos, bonheurs.
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L’esprit vagabonde, et se recrée autre monde
Qui n’aura d’existence que poignée secondes,
Ou la brume vous mettrait en torpeur… molle
Peut-être même temps disparaitrait sous Éole.
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Extension
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Vie stressée est le quotidien
Lors vie passionnée est exception
Contrastes, paradoxes, contradictions
Sont entièrement constitutifs d’humains.
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Quand vous êtes seuls et coupés du monde,
En immensité qui respire et inspire la nature,
Seules deux solutions s’offrent à vous, à choisir :
Ou bien devenir admiratif de tel environnement
Fusionnel et d’en faire occasion un ressourcement
Ou bien devenir dépressif, d’un tel environnement,
Confusionnel à en faire la cause d’un ennui mortel.
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Sensations sont moindres et différentes que celles
De la vie urbaine, y compris, et, surtout, la nuit.
Ce manque suscite la concentration intérieure
Ou le vide sidéral, une angoisse qui fait peur.
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Naviguer est un art, d’autant plus en voilier et près des côtes
Il y a les vents, les courants, autres bateau, balises, et priorités,
Puis la navigation, c’est aussi tracer sa route, en surface et fond,
Mais c’est un vrai challenge, un vrai plaisir, de pouvoir dompter,
Un voilier qui obéit aux nouveaux réglages et file droit en sillage.
La principale vertu, d’une croisière en mer, serait la tranquillité
Pour autant il ne faut pas oublier, la sécurité et responsabilité,
Du moins celle du skipper mais en association avec équipiers
Si tout se passe bien, c’est l’exotisme à l’état pur, sans rival.
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La croisière en mer, sur petit ou grand bateau,
À la vertu particulière de profiter étendue mer
Sa vision s’élargit grandement, lors problèmes
S’évanouissent dès que l’on ne voit plus Terre.
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Changement point de vue c’est le cas de le dire
Prise de recul sur le quotidien, fatigue nerveuse
Pour un délassement qui occupe ailleurs l’esprit,
Un bain de jouvence, voire renouveau d’existence.
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Le changement de lieu, de situation, d’occupation,
Est toujours bénéfique, pour ne pas dire mirifique,
À l’enlisement dans un quotidien qui nous dépasse
Qui, peu à peu, par conditionnements, nous lasse !
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178 – Calligramme
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Rien
Mieux
Pour faire
Le vide en soi
Que d’abord : le
Faire autour de soi.
Immensité des temps
Et immensité des océans
Sont vases communicants,
Vous aidant, à prendre temps,
De préparer la suite de vos ans.
Ils vous mènent vers ce qui luit,
En vous : à vous damner pour lui.
Dans l’urgence…à quoi pense-t-on
À résoudre un problème en l’action,
En l’obligeance … à quoi pense-t-on :
À appliquer vraie, standard, solution.
.
Le repos, joint à trop de distances ici,
Vous déchargent de l’insatiable énergie
Des dix projets V qui vous accaparent
Dont moitié, en E avez presque marre.
Tout votre corps R puis tout votre esprit,
Se mettent à éviter T tous mortels ennuis,
En se faisant avocat U du «tout est permis»,
Ne pas le considérer S comme pire ennemi.
Quoi de mieux pour * faire le plein en soi,
Que, de trier, tout ce C qui ne va pas de soi
Le grand déballage vaut R le grand nettoyage
Quand on est parti, pour O un grand voyage.
Comme vous, la nature, a le I vide, en horreur,
Nous remplit d’autre chose que S notre quotidien
Fait de «je ne sais quoi» ou de I «presque rien».
Poésie, peinture, musiques È photos, bonheurs.
L’esprit vagabonde, et se R recrée autre monde
Qui n’aura d’existence E que poignée secondes,
Ou alors la brume vous mettrait en torpeur molle
Peut-être même temps disparaitrait sous Éole.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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En bas, une partie de coque de bateau
Une sorte de voile coupée par le milieu,
En haut une voile levée, bien étarquée,
Laissant libre cours à toute méditation
Le fasseyement d’une voile est propice
À l’imaginaire, et à toute méditation,
Ce qui serait moins le cas, au moteur.
Forme, ici, évoque donc bien le fond.
On n’aura pas grand-chose à faire
Quand l’allure et voiles : réglés,
On prend le temps de méditer
Conscience sur soi-même.
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Symbolique
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Mettre
Les voiles,
Est l’expression
Illustrant le symbole.
La voile se gonfle se lève,
Se tend, s’étarque, se réduit,
Se baisse, s’abat… se remplit,
Se vide, se courbe, flotte ou
Faseye au vent, amure devant.
Elle reflète le besoin du départ
Imaginé, l’invitation à quitter
Terre ferme vers élément liquide
Il faut se rappeler que l’on ne
Quitte pas port ou la marina
Sur un coup de tête, et qu’un
Voyage se prépare, prenant
En compte conditions météo.
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Descriptif
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178 – Vertus de la croisière en mer ?
Alignement central / Titre serpente / Thème bateau
Forme triangle / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : voiles / Symbole de fond : méditer
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Fond
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Évocation
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On n’a pas grand-chose à faire
Quand l’allure et voiles, réglés,
On prend le temps de méditer
Conscience sur soi-même.
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Symbolique
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Dans la méditation
Dite de «pleine conscience »,
Le méditant se repose silencieusement,
Centrant l’attention sur un objet ou un processus :
«En glissant librement d’une perception à une autre…
Aucune pensée, image, sensation, n’est considérée
Comme une intrusion, méditant, avec l’attitude
Vide de tout effort, est invité à explorer l’ici
Et maintenant, et en utilisant l’ouverture
Panoramique comme point d’ancrage»
Perez-De-Albéniz, Alberto ; Jeremy Holmes
(Mar 2000). Wikipédia
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Corrélations
Fond/forme
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Hisser les voiles, naviguer à la voile
Et mettre les voiles, en son sens figuré,
Évoquent la même impression d’évasion.
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La méditation qu’elle suscite en conscience
Nous ferait nous recentrer sur nous-mêmes
Au point d’oublier tout ce qui nous tenait
Occupé, inquiet, voire stressé, sur terre.
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En mer, on serait poisson dans l’eau,
Qui n’a pas d’autres préoccupations
Que nager librement et se nourrir.
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Un bonheur naturel !
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Scénario
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En mer, l’on apprend vite à mettre, à maitriser, et à régler les voiles,
et à l’aide des instruments de bord, à mieux maitriser sa navigation,
pour profiter à fond de sensation : d’allure, de vitesse et mouvement.
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