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Les bateaux se tossent, entre eux,
Cognent : c’est alors que le vent,
Dans les drisses et les haubans,
Se met à siffler, comme un fou,
Sans, une seule seconde, s’arrêter,
Parfois les ports sont comme immobiles,
Pas un voilier ne bouge, tout est tranquille.
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Parfois les ports sont agités d’un fort courant,
Et quand ils sont, en plus, frappés par le vent,
Les pontons et pannes se mettent à danser,
Les amarres, cordages : à grincer, tirer.
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Battements, claquements,
Tout comme les autres bruits,
Deviennent plus qu’embêtants,
Deviennent plus … qu’énervants !
Le remède est connu, mais oublié,
Des tendeurs, en boots les tendant
Suffisent à supprimer vibrations
Et s’assurer le calme, la nuit.
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Quand il y aura trop de vent,
Arrive qu’on se désole, désarme,
D’attendre, espérer que vent tombe
Et qu’une douce houle, enfin s’étale.
Lors tempête transforme certains
Ports de bateaux en vrai vacarme
Assourdissant ce jusqu’au point
Que vos oreilles vous font très mal.
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Cling, cling, cling, cling, cling, clang !
Cling, clang, clong, cling, clang, clong !
Glong, glong, gling, glong, glong, glang!
Glong, glong, glong, glong, glong, glong!
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J’en ai rêvé la nuit … n’en ai pas dormi.
Aussi, au vent, je ne lui dit pas … merci :
Le cauchemar s’enfile dans mes oreilles,
Et il s’engouffre dans mes yeux, aussi.
.
J’en ai marre de cet orchestre qui peine,
À s’accorder et sans parvenir à y arriver,
Vents dans les drisses, parviendront-ils,
À accorder violons et voix de faussets.
Vous avez la réponse, je suis preneur.
.
Mais, méfiez-vous d’un vent siffleur,
J’ai souvenir de vent dans serrure
En cheminée de tel emmerdeur,
Qui insiste, même qui persiste,
Qui siffle et même persiffle,
Ne vous lâchera l’oreille
Si vous ne fermez pas
Toutes vos écoutilles
À double tour : aie !
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Extensions
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Qui ne connait le tintamarre
Des drisses et des haubans,
Dans les ports, marinas et
Et qui n’en finirait pas,
De nuit comme de jour,
À vous corner aux oreilles
Marteau ou sifflet sur cordes !
J’ai ouï-dire, des marins amateurs
Ne s’y faisait pas, allaient dormir à l’hôtel
Ces nuits de fureur là. Enchanteur, emmerdeur,
Est, tour à tour, un vent qui pourtant n’a aucune
Intention à votre égard, dans un sens ou l’autre !
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Une tempête dans une marina,
C’est, en principe, un abri, sûr.
Un voilier souqué à un ponton,
Rien ne pourra plus lui arriver.
Eh bien, non, cela va dépendre,
De qualité, amarres, et pannes,
De la force, motrice, des vents,
Et de l’exposition aux courants
Des autres bateaux, en dérives.
Lors priez Dieu que ça n’arrive.
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Cacophonie bien plus que symphonie
Les instruments sont là, coques, boots
Drisses, haubans, filins et même mâts.
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Mais il manquera un chef d’orchestre,
Si ce n’est un vent fort, voire fou à lier,
N’ayant cure votre oreille, ventre, pied.
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Pourtant les bateaux sont bien amarrés
Leurs cordages d’attache … bien souqués,
Le vent parvient à faire trembler ponton,
Désordre mouvement ajoute celui du son
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Au plus fort des bourrasques, le sifflement
Produit bon nombre longs cris de stupeur,
Des craquements se font jour comme pour
Provoquer, accompagner naufrage bateau.
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J’arrête là, sinon l’on va croire que je délire,
Que ma couchette prend l’eau comme radeau
De survie. Peut être que seule ration de whisky
Calmerait mes nerfs et endormirait sensations !
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188 – Calligramme
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Les bateaux se tossent, entre eux,
Cognent : c’est alors que le vent,
Dans les drisses et les haubans,
Se met à siffler, comme un fou,
Sans, une seule seconde, s’arrêter,
Parfois les ports sont comme immobiles,
Pas un voilier ne bouge, tout est tranquille.
.
Parfois les ports sont agités d’un fort courant,
Et quand ils sont, en plus, frappés par le vent,
Les pontons et pannes se mettent à danser,
Les amarres, cordages : à grincer, tirer.
.
Battements, claquements,
Tout comme les autres bruits,
Deviennent plus qu’embêtants,
Deviennent plus … qu’énervants !
Le remède est connu, mais oublié,
Des tendeurs, en boots les tendant
Suffisent à supprimer vibrations
Et s’assurer le calme, la nuit.
.
Quand il y aura trop de vent,
Arrive qu’on se désole, désarme,
D’attendre, espérer que vent tombe
Et qu’une douce houle, enfin … s’étale.
Lors tempête trans V * E forme certains
Ports de bateaux O N en vrai vacarme
Assourdissant I * ce jusqu’au point
Que vos oreilles L P vous font très mal.
I L .
Cling, cling, cling E E cling, cling, clang !
Cling, clang, clong R I cling, clang, clong !
Glong, glong, gling * N glong, glong, glang!
Glong, glong, glong A S glong, glong, glong!
U *
J’en ai rêvé la nuit * V n’en ai pas dormi.
Aussi, au vent, je ne P E lui dit pas merci :
Un cauchemar s’enfile O N en mes oreilles,
Et il s’engouffre dans R T mes yeux, aussi.
T * S
J’en ai marre d’un tel orchestre qui peine,
À s’accorder et sans parvenir à y … arriver,
Vents dans les drisses, parviendront-ils,
À accorder, violons, voix de faussets.
Vous avez réponse, je suis preneur.
.
Mais méfiez-vous vent siffleur,
J’ai souvenir vent dans serrure
En cheminée de tel emmerdeur,
Qui insiste, même qui persiste,
Qui siffle et même persiffle,
Ne vous lâchera l’oreille
Si vous ne fermez pas
Toutes vos écoutilles
À double tour : aie !
.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une forme très étrange, s’il en est,
Verre de lampe en pâte de verre
Ou lampe à pétrole avec rabat
Ou que sais-je encore, d’insolite !
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Pâte de verre et lampe à pétrole,
à supposer qu’ils aillent ensemble,
ont peu de liens avec voiliers et vent
si bien que : fond et forme divergent.
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Le verre est déformé, boursoufflé
Et de plus il est en pâte de verre,
Générant une lumière plutôt diffuse
Comme lampe à pétrole avec rabat.
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Symbolique
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Depuis Pline l’Ancien,
La légende prête la recette
D’un verre malléable à froid.
La pâte de verre est l’une des
Plus anciennes techniques de verre,
Récemment redécouverte fin xix siècle,
À travers le mouvement art nouveau.
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Pour une ambiance chaleureuse,
Feutrée, lampe en pâte de verre
Est un must qui a la faculté
De prendre la lumière,
Avec un aspect mat,
Cireux, atypique.
Source : Wikipédia
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Descriptif
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188 – Voilier au port, en pleins vents
Alignement central / Titre dédoublé / Thème météo
Forme en courbe / Rimes variées /Fond éloigné de forme
Symbole de forme : pâte-verre / Symbole de fond : lampe
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Fond
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Évocation
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Le verre est déformé, boursoufflé
Et, de plus, il est en pâte de verre,
Générant une lumière plutôt diffuse
Comme lampe à pétrole avec rabat.
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Symbolique
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Qu’il s’agisse d’une
Lampe à huile, à pétrole
Ou bien d’une lampe moderne,
Électrique, elle symbolise l’énergie
Que nous contrôlons, maîtrisons.
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C’est la lumière intérieure,
Rassurante et simple,
Une connaissance transmise
Par notre environnement,
Celle que chacun reçoit
En naissant et dont il a besoin.
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En certains rêves son symbolisme
Est proche de celui de la bougie.
tristan-moir.fr/lampe
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Corrélations
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Fond/forme
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La lampe de veille,
Faite en pâte de verre,
Accrochée au roof dans le carré
N’en finit pas de se balancer
Comme boule, en dancing,
Heurtant parfois l’étambot,
Toujours prête à se fracasser,
Ses morceaux de verre éclatant
Dans un grand plus balancement
De nos rêves et de nos tourments,
Ponctués des cris dans les drisses !
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Voilier amarré à son ponton
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Scénario
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En début de tempête, il y a intérêt à souquer les amarres au ponton ;
en milieu de tempête, il n’y a plus personne sur le pont, sur ponton ;
après la tempête, il y a, parfois, des dégâts mineurs, ou majeurs !
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