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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Que tout nous sépare
Et, que tout, nous réunisse,
Serait-ce dû, à un grand hasard
N’y aurait-il rien que l’on ne puisse
Changer, pour qu’il en soit autrement.
Vrai, que des couples que tout sépare,
Restent solidaires et, unis, pour la vie.
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Alors que des couples, que tout réunit,
Se séparent un jour au plus tôt ou tard.
Et, de se dire que ce qui nous sépare,
Peut nous réunir, en vue de l’esprit
Serait faire fi de franchir interdit
Bien qu’il s’avère plutôt rare !
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En première lecture, on découvre un miroir
Qui nous renvoie de belles images d’espoirs,
En seconde lecture, réalités de chaque soir,
Qui se répètent et nous noient dans le noir,
En troisième lecture, des histoires à tiroir,
En projet commun sans nous faire avoir.
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N’y a-t-il rien qui nous sépare,
Et n’y a-t-il rien qui nous unit,
Que ce que l’on doit au hasard
De partager tout et même, lit !
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Mais dès lors que plus rien ne se répare
Tout, entre nous, et, même plus, s’enfuit,
Bien que ce dont on héritera, à l’arrivée,
Est manque cruel de l’autre, en rencart,
Qui fait le ciment invisible de notre vie
Jusqu’à ce que dernier meurt éploré.
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N’y a-t-il rien qui nous sépare,
Et n’y a-t-il rien qui nous unit :
Que ce que l’on doit, à ce bazar,
De partager tout et même, vie !
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L’autre jour, fait exprès mais fait rare,
Je me suis senti, comme un abandonné,
Je me suis dit : n’est-il pas déjà, trop tard,
Pour que je songe à nous … rabibocher !
Plutôt que de moraliser, la reconquérir,
M’est paru judicieux, risque à courir.
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N’y a-t-il rien qui nous sépare,
Et n’y a-t-il rien qui nous unit :
Que ce que l’on doit au bizarre
Fait de retrouver ce qu’on fuit !
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Ce qui nous sépare, aussi nous unit,
Tout et rien, de particulier…hormis
Habitude de vivre, se supporter,
Varier entre l’amour et amitié
Pour que, jour après jour,
Plaisir, reprenne tour.
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Extensions
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Ce qui nous sépare peut
Tout aussi bien nous réunir :
Ça peut paraitre contradictoire :
Mais c’est le fait de nombre d’histoires.
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Valeurs fondamentales, fondatrices d’union
Viennent couper accord auparavant sur tout
Qui ne sont que prétextes à nous chamailler,
À nous disputer, et voire, à nous éloigner.
Mais ce serait juste une épreuve, à subir,
Afin d’être à même de nous reconquérir.
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Et pourquoi vous êtes-vous séparés ?
On se disputait trop sur oreiller !
Et vous ? On s’ennuyait trop
À ne jamais se disputer,
Sans jamais un mot,
Un geste énervé !
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Couteau, ciseaux, rasoir : le repassoir,
Dit le rémouleur, le coiffeur, l’habilleur !
Instrument pratique et dont on ne saurait
S’en passer pour couper court aux verbiages
Des paroles inutiles… et qui nous encombrent,
Lors un couple ne se coupera pas, il se déchirera
Jusqu’à l’irréparable, pour qu’il ne se recolle pas !
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La première chose qui nous sépare est notre corps
Même quand on croit parvenir à une fusion totale.
Il n’en est rien, nous ne sommes jumeaux siamois,
Encore, ils ne pensent qu’à se séparer au plus tôt !
Séparés, nous le serons encore plus par notre mort.
Religion nous fait croire que ceux que Dieu a réuni,
La mort même ne peut les séparer : quelle histoire !
Je ne refuse pas d’y croire, mais je demande à voir !
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Fragments
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Ce qui sépare, se répare,
Avec amour ou diplomatie,
Ou c’est la guerre tôt ou tard :
Tout le monde perd aujourd’hui.
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Si l’on est fâché, en plein brouillard
On se reparlera, pour redevenir amis,
Sinon on se ferme, on prend du retard,
Ce sera plus dur quand ce serait permis.
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Couper un lien, qu’il soit solide ou fragile,
Nécessite d’avoir un couteau ou un ciseau,
Recoudre, recoller, n’est jamais très facile,
Quel que soit fil/aiguille ou colle/pinceau.
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Tromperie est coup de canif dans le contrat
Dira-t-on, oui mais combien en supportera,
On ne peut aimer, avec couteau dans le dos,
Prêt à frapper, en plein cœur, trouer peau !
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La peur de perdre quelqu’un n’empêche pas,
Qu’une séparation ait lieu comme la jalousie
N’empêche pas de la créer pour s’en justifier,
Elle ne peut être bénéfique que si elle réunit !
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Que tout, # # nous sépare
Et, que tout, = = nous réunisse,
Serait-ce dû, à # # un grand hasard
N’y aurait-il rien = = que l’on ne puisse
Changer, pour qu’ + + il en soit autrement.
Vrai, que des cou # # ples que tout sépare,
Restent solidaires = = et, unis, pour la vie,
Alors que des cou + + ples, que tout réunit
Se séparent un jour # # au plus tôt, ou tard.
Et, de se dire que # # ce qui nous sépare
Peut nous réunir, = = en vue de l’esprit
Serait faire fi de + + franchir interdit
Bien qu’il s’avè – – re plutôt rare !
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CE QUI NOUS
En première lecture, on découvre un miroir
Qui nous renvoie de belles images d’espoirs,
En seconde lecture, réalités de chaque soir,
Qui se répètent et nous noient dans le noir,
En troisième lecture, des histoires à tiroir,
En projet commun sans nous faire avoir.
N’y a-t-il rien qui nous sépare,
Et n’y a-t-il rien qui nous unit,
Que ce que l’on doit au hasard
De partager tout et même, lit !
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NOUS SÉPARE
Mais dès lors que plus rien ne se répare
Tout, entre nous, et, même plus, s’enfuit,
Bien que ce dont on héritera, à l’arrivée,
Est manque cruel de l’autre, en rencart,
Qui fait le ciment invisible de notre vie
Jusqu’à ce que dernier meurt éploré.
N’y a-t-il rien qui nous sépare,
Et n’y a-t-il rien qui nous unit :
Que ce que l’on doit, à ce bazar,
De partager tout et même, vie !
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PEUT AUSSI
L’autre jour, fait exprès mais fait rare,
Je me suis senti, comme un abandonné,
Je me suis dit : n’est-il pas déjà, trop tard,
Pour que je songe à nous … rabibocher !
Plutôt que de moraliser, la reconquérir,
M’est paru judicieux, risque à courir.
N’y a-t-il rien qui nous sépare,
Et n’y a-t-il rien qui nous unit :
Que ce que l’on doit au bizarre
Fait de retrouver ce qu’on fuit !
.
NOUS RÉUNIR
Ce qui nous sépare, aussi nous unit,
Tout et rien, de particulier…hormis
Habitude de vivre, se supporter,
Varier entre l’amour et amitié
Pour que, jour après jour,
Plaisir, reprenne tour.
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Forme
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Évocation
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Une pointe de quelque chose
Un clou, une vis, à enfoncer,
Ou une paire de ciseaux,
Pour bien couper dans le vif.
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Une paire de ciseaux est un instrument
Utilisé pour couper :
Ou pour séparer morceaux de tissu,
Un amour, en deux.
La paire de ciseaux : faite pour couper
On le voit pour les contrats de mariage
Tant et si bien que forme épouse fond.
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Symbolique
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Les ciseaux sont un symbole
De séparation, de couper les liens,
Cela peut repré senter réel divorce,
Rupture, chan gement de situation
Implique, on se sépare, physiquement
Ou moralement certaines personnes,
Ont la peur de rompre tous nos liens.
Il y a aussi une notion de castration,
Être empêché de faire quelque chose
Le sentiment d’ê tre amputé d’une
Partie de soi notre caractère.
psycho2rue.fr/dictionnaire-
des-symboles-de-reve/ciseaux
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Fond
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Évocation
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Une paire de ciseaux est un instrument
Utilisé pour couper :
Comme pour séparer un morceau de tissu,
Un amour, en deux.
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Symbolique
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Les ciseaux, comme la lame,
Sont symboles de séparation.
Chez les enfants, c’est le divorce
Qui est le plus sou vent symbolisé.
Ces lames doubles sont faites pour couper,
Séparer en deux parties de façon irréversible.
Par extension, les ci seaux symbolisent
Une séparation de son être intérieur
En deux parties, dédoublement
Est ressenti com me profonde
Angoisse, dés tructurante.
L’individu qui n’arrive pas à trouver
Et son équilibre intérieur se sent menacé
C’est le thème de nombreux films d’angoisse
Où apparaissent des ciseaux évocateurs
De la schizophrénie (esprit coupé).
Tristan-moir.fr/ciseaux
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Fond/forme
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Couper un lien, des liens, ou tous les liens
Avec quelqu’un, quelqu’un, couple, famille
De manière définitive, constitue un drame
Au vu des rapports antérieurs chaleureux.
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Dieu merci, il y aura nombre d’occasions,
Tels que, naissances, mariages décès, etc.
Qui permettent la rencontre de nouveau,
Et quelque fois de recoller les morceaux.
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