585 – Ce qui nous sépare peut aussi nous réunir !

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

Poème

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Que tout nous sépare

Et, que tout, nous réunisse,

Serait-ce dû, à  un grand hasard 

N’y aurait-il rien que l’on ne puisse

Changer, pour qu’il en soit autrement.

Vrai, que  des couples  que tout sépare,

Restent  solidaires  et, unis, pour la vie.

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Alors  que  des couples, que tout réunit,

Se séparent un jour au plus tôt ou tard.

Et, de se dire que  ce qui nous sépare,

Peut nous réunir,  en vue de l’esprit

Serait faire fi de franchir interdit

Bien qu’il s’avère plutôt rare !

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En première lecture, on découvre un miroir

Qui nous renvoie de belles images d’espoirs,

En seconde lecture, réalités de chaque soir,

Qui se répètent et nous noient dans le noir,

En troisième lecture, des histoires à tiroir,

En projet commun sans nous faire avoir.

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N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit,

Que ce que l’on doit au hasard

De partager tout et même, lit !

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Mais dès lors que plus rien ne se répare

Tout, entre nous, et, même plus, s’enfuit,

Bien que  ce dont on héritera, à l’arrivée,

Est manque cruel de l’autre, en rencart,

Qui fait le ciment invisible de notre vie

Jusqu’à ce que dernier meurt éploré.

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N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit :

Que ce que l’on doit, à ce bazar,

De partager tout et même, vie !

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L’autre jour, fait exprès mais fait rare,

Je me suis senti, comme un abandonné,

Je me suis dit : n’est-il pas déjà, trop tard,

Pour que je songe à nous  …  rabibocher !

Plutôt que de moraliser, la reconquérir,

M’est paru judicieux, risque à courir.

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N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit :

Que ce que l’on doit au bizarre

Fait de retrouver ce qu’on fuit !

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Ce qui nous sépare, aussi nous unit,

Tout et rien, de particulier…hormis

Habitude de vivre, se supporter,

Varier entre l’amour et amitié

Pour que, jour après jour,

Plaisir, reprenne tour.

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Extensions 

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Ce qui nous sépare peut

Tout aussi bien nous réunir :

Ça peut paraitre contradictoire :

Mais c’est le fait de nombre d’histoires.

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Valeurs fondamentales, fondatrices d’union

Viennent couper accord auparavant sur tout

Qui ne sont que prétextes à nous chamailler,

À nous  disputer, et  voire, à nous  éloigner.

Mais ce serait juste  une épreuve, à subir,

Afin d’être à même de nous reconquérir.

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Et pourquoi vous êtes-vous séparés ?

On se disputait trop sur oreiller !

Et vous ? On s’ennuyait trop

À ne jamais  se disputer,

Sans jamais un mot,

Un geste énervé !

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Couteau, ciseaux, rasoir : le repassoir,

Dit le rémouleur, le coiffeur, l’habilleur !

Instrument pratique et dont on ne saurait

S’en passer pour couper court aux verbiages

Des paroles inutiles… et qui nous encombrent,

Lors un couple ne se coupera pas, il se déchirera

Jusqu’à l’irréparable, pour qu’il ne se recolle pas !

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La première chose qui nous sépare est notre corps

Même quand on croit parvenir à une fusion totale.

Il n’en est rien, nous ne sommes jumeaux siamois,

Encore, ils ne pensent qu’à se séparer au plus tôt !

 

Séparés, nous le serons encore plus par notre mort.

Religion nous fait croire que ceux que Dieu a réuni,

La mort même ne peut les séparer : quelle histoire !

Je ne refuse pas d’y croire, mais je demande à voir !

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Fragments

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Ce qui sépare, se répare,

Avec amour ou diplomatie,

Ou c’est la guerre tôt ou tard :

Tout le monde perd aujourd’hui.

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Si l’on est fâché, en plein brouillard

On se reparlera, pour redevenir amis,

Sinon on se ferme, on prend du retard,

Ce sera plus dur quand ce serait permis.

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Couper un lien, qu’il soit solide ou fragile,

Nécessite d’avoir un couteau ou un ciseau,

Recoudre, recoller, n’est jamais  très facile,

Quel que soit fil/aiguille  ou colle/pinceau.

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Tromperie est coup de canif dans le contrat

Dira-t-on, oui mais combien en supportera,

On ne peut aimer, avec couteau dans le dos,

Prêt à frapper, en plein cœur, trouer peau !

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La peur de perdre quelqu’un n’empêche pas,

Qu’une séparation ait lieu comme la jalousie

N’empêche pas de la créer pour s’en justifier,

Elle ne peut être bénéfique que si elle réunit !

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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Calligramme 

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Que tout,    #   #    nous sépare

Et, que tout,      =   =       nous réunisse,

Serait-ce dû, à         #   #         un grand hasard 

N’y aurait-il rien       =   =         que l’on ne puisse

Changer, pour qu’        +   +         il en soit autrement.

Vrai, que des cou             #   #           ples que tout sépare,

Restent solidaires            =   =             et, unis, pour la vie,

Alors que des cou            +   +            ples, que tout réunit

Se séparent un jour       #   #           au plus tôt, ou tard.

Et, de se dire que        #   #          ce qui nous sépare

Peut nous réunir,     =   =         en vue de l’esprit

Serait faire fi de    +  +        franchir interdit

Bien qu’il s’avè   –   –       re plutôt rare !

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CE QUI NOUS

En première lecture, on découvre un miroir

Qui nous renvoie de belles images d’espoirs,

En seconde lecture, réalités de chaque soir,

Qui se répètent et nous noient dans le noir,

En troisième lecture, des histoires à tiroir,

En projet commun sans nous faire avoir.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit,

Que ce que l’on doit au hasard

De partager tout et même, lit !

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NOUS SÉPARE

Mais dès lors que plus rien ne se répare

Tout, entre nous, et, même plus, s’enfuit,

Bien que  ce dont on héritera, à l’arrivée,

Est manque cruel de l’autre, en rencart,

Qui fait le ciment invisible de notre vie

Jusqu’à ce que dernier meurt éploré.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit :

Que ce que l’on doit, à ce bazar,

De partager tout et même, vie !

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PEUT AUSSI

L’autre jour, fait exprès mais fait rare,

Je me suis senti, comme un abandonné,

Je me suis dit : n’est-il pas déjà, trop tard,

Pour que je songe à nous  …  rabibocher !

Plutôt que de moraliser, la reconquérir,

M’est paru judicieux, risque à courir.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit :

Que ce que l’on doit au bizarre

Fait de retrouver ce qu’on fuit !

.

NOUS RÉUNIR 

Ce qui nous sépare, aussi nous unit,

Tout et rien, de particulier…hormis

Habitude de vivre, se supporter,

Varier entre l’amour et amitié

Pour que, jour après jour,

Plaisir, reprenne tour.

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Forme

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Évocation

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Une pointe de quelque chose

Un clou, une vis, à enfoncer,

Ou  une  paire de ciseaux, 

Pour bien couper dans le vif.

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Une paire de ciseaux est un instrument

Utilisé pour couper :

Ou pour séparer morceaux de tissu,

Un amour, en deux.

La paire de ciseaux : faite pour couper

On le voit pour les contrats de mariage

Tant et si bien que  forme  épouse fond.

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Symbolique

 .

Les ciseaux               sont un symbole

De séparation,           de couper les liens,

Cela peut repré         senter réel   divorce,

Rupture,  chan        gement   de  situation

Implique, on se       sépare,  physiquement

Ou moralement      certaines     personnes,

Ont  la peur de      rompre tous nos liens.

Il y a aussi  une     notion de castration,

Être empêché de    faire quelque chose

Le sentiment d’ê   tre amputé d’une

Partie de soi notre caractère.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/ciseaux

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Fond

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Évocation 

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Une paire de ciseaux est un instrument

Utilisé pour couper :

Comme pour séparer un morceau de tissu,

Un amour, en deux.

 .

Symbolique 

 .

Les ciseaux, comme la lame,

Sont symboles   de séparation.

 

Chez les enfants,    c’est le divorce

Qui est le plus sou    vent symbolisé.

 

Ces lames doubles sont   faites pour couper,

Séparer en deux parties    de façon irréversible.

 

Par extension, les ci     seaux symbolisent

Une séparation de     son être intérieur

En deux parties,      dédoublement

Est ressenti com    me   profonde

Angoisse, dés      tructurante.

 

L’individu qui n’arrive pas à trouver

Et son  équilibre intérieur se sent menacé

C’est le thème de nombreux films d’angoisse

Où apparaissent des ciseaux évocateurs

De la schizophrénie (esprit coupé).

Tristan-moir.fr/ciseaux

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Fond/forme 

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Couper un lien, des liens, ou tous les liens

Avec quelqu’un, quelqu’un, couple, famille

De manière définitive, constitue un drame

Au vu des rapports antérieurs chaleureux.

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Dieu merci, il y aura nombre d’occasions,

Tels que, naissances, mariages décès, etc.

Qui permettent la rencontre de nouveau,

Et quelque fois de recoller les morceaux.

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Textuels et illustrations  >>   

 


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