979 – Choix d’ouverture et fermeture à l’autre

Visuels et textuels >>

.

^

À l’autre,

Une ouverture,

Ou fermeture à tous,

Choix dépendant de nous.

.

Personne ne me force

À fréquenter mes voisins !

Mais si je ne communique pas

Eux, aussi m’ignoreront !

.

À mon travail, je n’ai pas le choix

Obligé de collaborer.

En magasin, un bonjour ne gâte rien

Échanger fait du bien.

.

Que suis-je sans autre, rien du tout.

L’autre est être dangereux :

Il me fait des fois du mal ou du bien ;

L’autre devient un étranger :

S’il s’en va, il emporte la moitié de moi.

L’autre me serait indispensable !

.

Lors  à  certains, je  leur  dis « bonjour »,

Je leur souris aussitôt, je les oublie

D’autres me percutent, d’autres m’agacent,

Je les insulte, les remets à leur place.

.

Beaucoup de gens m’indifférent,

Je ne les connais pas : d’eux, je n’en ai rien à faire :

Suivent chemin, pas le mien,

Sauf  si  on me les impose en élèves, voisins, collègues,

Que je n’ai pas choisis.

.

Je m’accommode, de mon mieux, pour que la paix sociale

Soit plus tolérable :

Vie collective est basée sur règle commune pour se respecter,

Ne pas s’entretuer,

S’aimer est un grand mot : parlons de solidarité, convivialité,

Et voire d’amitié.

.

Ouverture

Est positif

Fermeture

Est négatif

Et la compassion

Ferait bonnes racines.

.

.

Extensions

.

Vivre ensemble

Est  une  nécessité,

Une  contrainte  autant

Qu’une joie et une solidarité.

Car le principe du «Moi d’abord

Et le reste du Monde » ne tient pas

Sur la durée, il conduit inévitablement

À une désocialisation, tout comme enfant

À l’école, qui refuse de communiquer finira

Seul  dans  son coin  tant  l’ouverture  expose,

C’est certain, quand  fermeture, elle, indispose :

L’ouverture modifie  et  enrichit  sa vie  intérieure

Par la confrontation  avec les autres, lors  fermeture

La fige, l’appauvrit par confrontation avec soi-même.

S’ouvrir aux autres commencera souvent par politesse

De reconnaissance de l’autre, quel qu’il soit, le saluant,

En lui disant «bonjour» et se prolonge  en demandant

De ses nouvelles  et se terminera  sur un « au-revoir »

Qui n’a rien d’un « adieu » mais d’un acquiescement

De la qualité de la rencontre, le «respect mutuel»

Comme on l’appelle, ne sera pas qu’une vertu

Morale, elle est le fondement social d’une

Communauté non raciste.

.

On peut écrire un livre entier sur la porte, tel Magda SZABO

Une écrivaine hongroise  dans son roman autobiographique :

Porte ouverte pour l’une des protagonistes, fermée pour l’autre.

Il y a souvent des secrets derrière une porte, des choses cachées

Mais il y a quelques degrés, entre les eux : entrouverte, a demi :

Il peut y avoir des heures d’ouverture et d’autres, de fermeture

Toute une organisation entre sa vie publique et sa vie privée.

Il peut y avoir un code qu’on s’échange entre amis, famille,

Il peut y avoir des pertes de clés, code, voire des scellés.

.

L’enfer, c’est les autres, dit Sartre

 Lors il n’y aura pas d’autre paradis

C’est bien la contradiction même,

Que sans cesse tenter de les éviter

Alors qu’ils sont en nous et autant

Que toujours en eux : point final !

.

Dans ces conditions, porte fermée

Ou ouverte serait prison ou liberté

On peut certes se nourrir de sa vie

Intérieure, pendant certain temps

Or elle a besoin de renouvellement

Pour se confronter à toute réalité.

.

.

979 – Calligramme

.

^

À l’autre,

Une ouverture,

Ou fermeture à tous,

Choix dépendant de nous.

CHOIX

Personne ne me force

À fréquenter mes voisins !

Mais si je ne communique pas

Eux, aussi m’ignoreront !

À mon travail, je n’ai pas le choix

Obligé de collaborer.

En magasin, un bonjour ne gâte rien

Échanger fait du bien.

D’OUVERTURE

Que suis-je sans autre, rien du tout.

L’autre est être dangereux :

Il me fait des fois du mal ou du bien ;

L’autre devient un étranger :

S’il s’en va, il emporte la moitié de moi.

L’autre me serait indispensable !

Lors  à  certains, je  leur  dis « bonjour »,

Je leur souris aussitôt, je les oublie

D’autres me percutent, d’autres m’agacent,

Je les insulte, les remets à leur place.

FERMETURE

Beaucoup de gens m’indifférent,

Je ne les connais pas : d’eux, je n’en ai rien à faire :

Suivent chemin, pas le mien,

Sauf  si  on me les impose en élèves, voisins, collègues,

Que je n’ai pas choisis.

Je m’accommode, de mon mieux, pour que la paix sociale

Soit plus tolérable :

Vie collective est basée sur règle commune pour se respecter,

Ne pas s’entretuer,

S’aimer est un grand mot : parlons de solidarité, convivialité,

Et voire d’amitié.

À L’AUTRE 

Ouverture

Est positif

Fermeture

Est négatif

Et la compassion

Ferait bonnes racines.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

979 4

.

Un arbre, c’est sûr,

Peut-être un sapin 

Sinon  un tout autre

En  quatre  saisons !

.

(forme stylisée, rimes libres,

la forme s’éloigne du fond)

.

Un sapin ne représente ni ouverture

ni fermeture : semblable à lui-même,

ni aucun autre arbre  feuillu d’ailleurs

si bien que forme et fond sont disjoints.

.

Le sapin, peut être très ouvert

Ou très ramassé sur lui-même :

Sapin ouvert donne l’impression

De rester même, quatre saisons.

.

Symbolique 

 .

Le symbolisme

Des arbres concerne

Leur capacité à désigner,

À signifier, voire à exercer

Une influence en tant que symbole

De l’homme,  du cosmos,    de la vie,

Chaque arbre est un symbole

Le chêne, la majesté ; l’aulne, l’humilité.

On dit que le sapin  empêchait la foudre

De tomber et conjurait les mauvais sorts.

En Allemagne, on flagellait autrefois

Les femmes durant le mardi gras, avec des

Branches de cet arbre, dans le but

De leur permettre

D’avoir des enfants.

wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_arbres

.

.

Fond

.

Évocatio

.

979 6

.

Le sapin, peut être très ouvert

Ou très ramassé sur lui-même :

Sapin ouvert donne l’impression

De rester même, quatre saisons.

.

Symbolique 

 .

La coutume

De décorer sapin

Serait d’origine païenne

Et ils y mettaient  des fruits.

Que représente pour nous le sapin.

L’hiver, la nature  le recouvre de neige,

Impression que   mort  triomphe sur la vie.

Toutefois, un seul arbre nous dit le contraire :

C’est le sapin qui garde ses aiguilles, nous dévoile

Que derrière la mort apparente, et  dans la nature

Y a toujours la vie : le symbole du sapin est donc

Un symbole  d’espoir et d’éternité, mais  aussi

De lumière. La lumière rend possible la vie.

Le sapin comme l’If, nous révèle que mort

Ne serait qu’une illusion :

Derrière  son apparence

Toujours se tient la vie. 

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le sapin est un arbre symbole, s’il en est

mais pas ouvert ou fermé, en été et hiver

le pin, qui est son cousin, par ses pommes

à trouver le moyen de déroger à sa nature

non pas pour s’ouvrir à autres pins, arbres,

mais à la température et à l’humidité météo.

 .

.

 Pomme de pin ouverte ! 

.

Scénario

.

Pour une ouverture, on peut dire qu’elle est franche et à l’infini,

alors que là, c’est porte fermée et à double tour et bien calée

tandis qu’ici, c’est alternatif : selon l’heure, selon l’humeur.

 .

Visuels et textuels >>


Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *