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Chacun vit à sa manière
En un décor, selon son goût,
Ou ses coutumes communautés
Et plus encore, selon ses moyens :
La douceur de vivre tient au climat,
Le confort de vivre tient à l’habitat
La qualité de vie, à la tranquillité,
Le mode de vie, à la gastronomie.
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Ici, l’on vit comme ci, là-bas, on vit comme ça,
Ici vous êtes chez vous, là-bas, vous êtes perdu :
Ce sont nos modes de vie, les coutumes connues,
Qui font nos différences entre notre pays ici, et là.
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Six milliards de personnes qui s’agitent et pensent,
Six milliards de personnes produisent et dépensent :
Chacun selon ses goûts, et chacun, selon ses moyens,
La moitié d’entre d’eux se bornent à calmer leur faim.
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Qui ne donnerait volontiers, la moitié de tout son bien
Pour plus d’égalité : goutte d’eau dans l’océan…besoins,
Pour combien : devenir riche est bénédiction d’un dieu.
La preuve qu’il m’aime bien… que je fais de mon mieux.
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Bien des riches surconsomment, pour faire des envieux,
Et nombre de pauvres n’ont droit qu’à des enfers hideux,
Lieux prescrits et proscrits enlevant souci d’être heureux,
Respirant mauvais air, buvant mauvaise eau, et sans feux.
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Certains disposent, d’un air sain, et, même, très ensoleillé,
D’une terre fertile aussi, mais, trop souvent, mal exploitée,
Et d’une eau vitale aussi, mais trop souvent mal distribuée,
Et leurs feux, forts aussi, mais dans leurs yeux, trop brulés.
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Riche, pauvre : chacun file le train, quotidien, de son destin,
L’un se voit vivre bien, l’autre persiste à en rêver … sans fin,
L’un ne manque de rien, l’autre étouffe son espoir …chagrin,
Comment partager l’argent et l’humanité, entre tout, et rien.
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Vrai qu’argent n’est pas tout, vrai qu’humanité n’est pas rien.
L’argent, sans humanité ne constituerait jamais un vrai bien.
Dans notre Monde, cette idée a du mal à faire son… chemin :
Personne n’est responsable de rien, mais ce bien est le mien.
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Si, chacun continue à filer ainsi le train quotidien du destin,
Sans se soucier, le moins du monde, de ses proches voisins,
Nous serons bientôt une population où la moitié aura faim
Et finira par manger l’autre pour sa survie : ce sera la fin.
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Extensions
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Ici, l’on vit comme ci, et là-bas,
L’on vit comme ça : c’est un fait,
Et ce sera, toujours, comme cela,
Mais après tout … pourquoi pas !
Ça relativiserait toute civilisation
Qui prétendra être la meilleure.
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Des façons et des manières de vivre, dieu sait s’il y en a des tonnes
Bien qu’essentiel en humain : naître, vivre, se reproduire, travailler
Et quelques autres rites et coutumes acquis dès l’aube de l’humanité
Soient universels, il n’en reste pas moins qu’un nombre de variations
Se sont développés, telles les langues, les cultures et les civilisations
Et la Communauté Européenne, avec ses vingt-sept pays membres,
En est un bon exemple, pourtant loin du japon, de l’Inde, la Russie
C’est à la fois une richesse, contre l’uniformité, et une … faiblesse
Contre les autres blocs et continents qui sont mieux ordonnés.
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Modes de vie, ancestraux,
Traditionnels et modernes,
Se succèdent sans se ressembler
Avec, toutefois, un fond commun
En ce qui concerne les nourritures
Les vêtements, transports, loisirs,
Nécessité d’éducation, culture :
C’est bien plus sur la manière
Que sur fond qu’on observe
Les grands changements.
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Épilogue
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Combien de domaine de recherches
Et combien de spécialistes, patentés,
Se seront penchés sur diverses sociétés
Sans jamais épuiser leur façon d’exister.
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L’Europe est championne en comparaisons
Le plus souvent, se prenant pour références,
Inclurait, de ce fait, des biais d’observations,
Ce qui n’est pas acceptable pour une science.
***
On peut admettre que l’on vit différemment,
À cinq ou dix mille kilomètres de distance,
Surtout lors, dans le passé, sans … influences,
Mais avec la mondialisation, tout changerait.
***
La réponse n’est pas oui/non : est, ça dépend !
En surface irait de plus en plus se normalisant,
Mais en profondeur, bien tapie , au demeurant,
Au bout de deux ou trois générations, évoluant.
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Mais qu’importe après tout, la façon dont on vit,
C’est plus nouvelle richesse qu’appauvrissements,
Intégration consiste à respecter lois pays d’accueil
Et surtout à ne pas chercher à imposer les siennes !
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977 – Calligramme
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Chacun vit à sa manière
En un décor, selon son goût,
Ou ses coutumes communautés
Et plus encore, selon ses moyens :
La douceur de vivre tient au climat,
Le confort de vivre tient à l’habitat
La qualité de vie, à la tranquillité,
Le mode de vie, à la gastronomie.
ICI L’ON VIT COMME CI
Ici, l’on vit comme ci, là-bas, on vit comme ça,
Ici vous êtes chez vous, là-bas, vous êtes perdu :
Ce sont nos modes de vie, les coutumes connues,
Qui font nos différences entre notre pays ici, et là.
.
Six milliards de personnes qui s’agitent et pensent,
Six milliards de personnes produisent et dépensent :
Chacun selon ses goûts, et chacun, selon ses moyens,
La moitié d’entre d’eux se bornent à calmer leur faim.
.
Qui ne donnerait volontiers, la moitié de tout son bien
Pour plus d’égalité : goutte d’eau dans l’océan…besoins,
Pour combien : devenir riche est bénédiction d’un dieu.
La preuve qu’il m’aime bien… que je fais de mon mieux.
.
Bien des riches surconsomment, pour faire des envieux,
Et nombre de pauvres n’ont droit qu’à des enfers hideux,
Lieux prescrits et proscrits enlevant souci d’être heureux,
Respirant mauvais air, buvant mauvaise eau, et sans feux.
LÀ-BAS COMME ÇA
Certains disposent, d’un air sain, et, même, très ensoleillé,
D’une terre fertile aussi, mais, trop souvent, mal exploitée,
Et d’une eau vitale aussi, mais trop souvent mal distribuée,
Et leurs feux, forts aussi, mais dans leurs yeux, trop brulés.
.
Riche, pauvre : chacun file le train, quotidien, de son destin,
L’un se voit vivre bien, l’autre persiste à en rêver … sans fin,
L’un ne manque de rien, l’autre étouffe son espoir …chagrin,
Comment partager l’argent et l’humanité, entre tout, et rien.
.
Vrai qu’argent n’est pas tout, vrai qu’humanité n’est pas rien.
L’argent, sans humanité ne constituerait jamais un vrai bien.
Dans notre Monde, cette idée a du mal à faire son… chemin :
Personne n’est responsable de rien, mais ce bien est le mien.
.
Si, chacun continue à filer ainsi le train quotidien du destin,
Sans se soucier, le moins du monde, de ses proches voisins,
Nous serons bientôt une population où la moitié aura faim
Et finira par manger l’autre pour sa survie : ce sera la fin.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Silhouette massive d’un homme,
Vu de dos, bien impersonnelle,
Il n’a pas l’air d’être très riche
Probablement en pauvreté !
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(forme stylisée, rimes égales,
la forme s’accorde au fond)
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Chacun vit comme il veut, comme il peut,
Voire impersonnel :
L’égalité est une vue de l’esprit tant pour
La richesse que pauvreté !
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Symbolique
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Le réseau social
Passait pour le lieu
« Où l’on raconte sa vie »,
« Sa journée, sans intérêt ».
Des choses qui devaient même
Rester de l’ordre de l’intime car
Parfois trop personnelles comme
Sa religion, ses idées politiques,
Sa date de naissance, son lieu
De vie et même son statut
« Célibataire, en couple
Où c’est compliqué ».
Rapport réseau social
A également changé :
Utilisateurs se sont mis
Progressivement à écrire
De manière plus en plus en
Impersonnels ou pseudos.
lesechos.fr/2016/04/facebook
-de-plus-en-plus-impersonnel
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Fond
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Évocation
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Chacun vit comme il veut, comme il peut,
Ou impersonnel :
L’égalité est une vue de l’esprit tant pour
La richesse que pauvreté !
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Symbolique
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La misère n’est pas seulement
Matérielle mais symbolique,
Et chacun sait qu’une richesse
Matérielle peut être accompagnée
D’une misère symbolique.
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La misère matérielle ne doit pas
Être pensée indépendamment
De la misère symbolique,
Non seulement parce que
La pauvreté matérielle
Des uns semble la conséquence
Du sous-développement symbolique
Des autres, mais aussi parce que
La misère symbolique est ce qui
Transforme un pauvre en misérable.
De la pauvreté à la misère, il y a un pas
Qui ne concerne pas que niveau richesse.
Arsindustrialis.org/misere-symbolique
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Corrélations
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Fond/forme
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Le réseau social qui avait pour but premier
De créer davantage de liens interpersonnels
Aura fini par se substituer à notre vraie vie
Où l’on rencontre, physiquement, les amis,
Miroir aux alouettes car en cas de pépins :
La distance, cous comprenez, pas sur place
Je vais vous donner adresse d’association !
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Génial, si on est sur le point de se suicider :
Accrochez-vous aux branches, arbre tombe,
Et personne sur le réseau pour vous relever,
Et pourtant c’est devenu comme une drogue
Une dépendance dont on ne peut s’en passer.
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Contradiction interne, mais qu’en apparence
C’est pas l’outil qui est responsable, coupable
Mais l’homme, l’humain, en sa quête insensée
De besoin connexion permanente instantanée.
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Ici comme ci, là-bas comme ça
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Scénario
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Ici, on vit, on parle, on partage, dans la rue, chez soi, au travail.
Là, on vit, à l’intérieur et règle ses problèmes par formulaires.
Si plus rien ne va, le droit de grève et manifester prend le dessus.
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