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La chimie, l’alchimie
Des corps, sexes, cœurs,
Se conjuguent, se marient,
Où échappent au bonheur.
Lors, attentes, sont fortes,
On ne forcera ses portes,
Soupirer, ne sert à rien,
Tous nos efforts, vains.
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Vain de croire qu’on puisse
Satisfaire chacun entre cuisses,
Pénétrations, concaves, convexes
Ne feront que renforcer complexes
Ah, il resterait l’étonnant fantasme
De changer maitresse en pure déesse
Laquelle n’est plus concernée, orgasme,
En devenant sa muse sinon sa prêtresse.
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J’ai soupiré, j’ai espéré hélas … en vain
Te faire craquer, te croquer … en pain
Je me suis perdu morfondu… en rien
Pour que tu signes consignes en main
En moi bien jointe conjointe au sexe
Qui te bute, qui te culbute, convexe
En ton ventre, ton antre qui te gave
De tant soupirs tant plaisirs suaves
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J’ai espéré, j’ai tenté en vain,
De t’exciter, ressusciter entrain
Et je m’y suis appliqué … en reins
Pour synchroniser, syntoniser à plein,
Ton sexe, insensible, impassible, moi,
Là où je m’accule, où j’éjacule, en toi
Si je ne me contiens, ne me retiens,
Je n’aurai pas soupiré … en vain.
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J’ai espéré, ai imaginé comme un chat,
Etre un amant chevauchant une belle souris
Féline, que je câline et encline jusqu’en jouir
Jusqu’à sourciller à en vaciller en pleine ivresse.
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J’ai espéré, ai désespéré comme une maitresse
Tu deviennes tu parviennes à être déesse
Ce sera pour autre fois, si, cela revient
Je me tiens, contiens, me retiens
N’aurai pas soupiré … en vain
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Extension
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Ah muse ment
Quand elle ne se rend
Pas conforme à ses attentes
En devenant objet de désir
Ordinaire et non sublime.
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On attend d’elle qu’elle jouisse
Non seulement de sa pensée,
De sa présence mais de son acte
Et voici que ce dernier s’enfonce
Dans un vide de son plaisir,
Vacuité de son être tout entier.
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Va cuiter ailleurs, vous dit-elle,
Ce sera toujours autant de gagner
Pour toi, comme pour moi
Et ainsi soit-il et ainsi soit-elle !
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La chimie des corps ne suffit pas
Il faut un brin d’alchimie venu d’ailleurs,
D’on ne sait où, indétectable au microscope !
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Alchimie pour une autre chimie,
Alchimie pour autre chose que la pure
Et simple chimie et qui nous échappe encore !
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L’homme attend de la femme une attitude ouverte et non fermée,
Quand il en rencontre avec une posture froide, il ne la comprend
Une femme qui n’entre pas en le modèle qu’il s’est fixé, surprend
Il n’empêche qu’air de musique secret peut égayer son intérieur
Si ce n’est un feu brumant que seul percevrait son futur amant.
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Ce qui est vrai pour la femme,
L’est tout autant pour l’homme,
Bien qu’il cachera sa déception,
La traduira d’une autre manière.
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Mais il y a déception transitoire
Entrainant la rupture passagère
Et déception si forte, inattendue
Qu’elle déclenche rupture totale.
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Il y a aussi séparation dans l’air
Des deux côtés, et reste à savoir
Qui vient la déclarer en premier
Avec sentiment d’avoir dominé.
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Et quand il n’ y aura que le sexe,
Qui est partagé sans cœur, âme,
Rupture ne provoque déchirure,
Juste blessure d’amour-propre.
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573 – Calligramme
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La chimie, l’alchimie
Des corps, sexes, cœurs,
Se conjuguent, se marient,
Où échappent au bonheur.
Lors, attentes, sont fortes,
On ne forcera ses portes,
Soupirer, ne sert à rien,
Tous nos efforts, vains.
.
Vain de croire qu’on puisse
Satisfaire chacun entre cuisses,
Pénétrations, concaves, convexes …
Ne feront que renforcer complexes ……….
Ah, il resterait l’étonnant fantasme …..….……..
De changer maitresse en pure déesse ………….……
Laquelle n’est plus concernée, orgasme ……….…..…..…………
En devenant sa muse A sinon sa prêtresse ……….…….………………
J’ai soupiré, j’ai I espéré hélas en vain …….…….…………….
Te faire craquer * te croquer en pain ..…….…………….
Je me suis perdu E morfondu, en rien ..…….….
Pour que tu signes S consignes en main ……………
En moi bien jointe P conjointe au sexe ………
Qui te bute, qui te É culbute, convexe ….….
En ton ventre et ton R antre qui te gave ……..
De tant soupirs tant É plaisirs suaves ……
A …………..….
J’ai espéré I j’ai tenté en vain,
De t’exciter * ressusciter entrain
Et je m’y suis S appliqué, en reins
Pour synchroniser O syntoniser à plein,
Ton sexe, insensible U impassible, moi,
Là où je m’accule où P j’éjacule en toi
Si je ne me contiens si I ne me retiens,
Je n’aurai pas soupiré R en vain.
É
J’ai espéré, A ai imaginé * comme un chat,
Etre un amant I chevauchant * une belle souris
Féline, que je * câline et encline E jusqu’en jouir
Jusqu’à sour E ciller à en vaciller N pleine ivresse.
J’ai espéré, ai S désespéré comme * une maitresse …
Tu deviennes P tu parviennes V à être déesse ….
Ce sera pour É autre fois, si, A cela revient …..
Je me tiens, R contiens, I me retiens …….
N’aurai pas É soupiré N en vain ……….
.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Silhouette de femme solitaire
Assise, immobile, imperturbable
Comme en prière, méditation,
Dans une position de repli.
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Déception met parfois une femme à genoux
ici, c’est bien les cas, en repli, comme anéantie,
c’est ainsi que la forme recouvrirait bien le fond.
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Silhouette de femme solitaire
Peu encline à bouger, à changer.
N’est pas une posture de repli
Semblant murée voire statique,
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Symbolique
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Faut faire la différence
Entre un repli sur soi,
Et une femme solitaire.
Le premier fait référence à
«Action de s’isoler des autres».
Lors le second est tout simplement
Le désir de rester seul pour se ressourcer.
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En réalité, choisir quelques fois de consacrer
Un peu de temps pour soi peut
Vous apporter divers avantages
Psychologiques, émotionnels, sociaux.
De privilégier votre propre compagnie
De temps à autre peut même vous aider
À renforcer toute votre force… mentale.
Penser-et-agir.fr/repli-sur-soi
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Descriptif
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573 – J’ai soupiré, j’ai espéré, mais en vain
Alignement central / Titre oblique / Thème liberté
Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : femme seule / Symbole de fond : repli
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Fond
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Évocation
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Silhouette de femme solitaire
Peu encline à bouger, à changer
N’est pas une posture de repli
Semblant murée voire statique,
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Symbolique
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Si vous demandez aux hommes
Que vous connaissez quel type de
Femme peut, le plus, les repousser,
Bon nombre d’entre eux répondront:
Celles qui ne seraient pas avenantes,
Femmes en repli difficiles à séduire,
Soit parce qu’elles font des manières,
Soit parce que rien ne va jamais,
Soit parce qu’elles ne montrent
Pas assez leurs sentiments.
Si l’échange est compliqué
C’est parfois dû aux hommes
Ne sachant pas comment s’y prendre
Si ce n’est l’inverse, par trop de timidité.
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Corrélations
Fond/forme
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Soupiré, attendu, espéré : tout cela, en vain.
Tu n’as rien vu, rien compris, n’est pas venu.
La déception est grande du fait que je t’aimais,
va falloir que je travaille sur mon renoncement.
Je me sens solitaire, je suis repliée sur moi-même,
je ne sais combien de temps, ma déprime va durer
toi seul pourrais me guérir … mais tu t’es évaporé !
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Statue femme, Rodin
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Scénario
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À l’intérieur des mains, une chaleur se concentre en creux divin,
tandis que soupir musical déclenche respiration appelée buccale,
avant que les feux n’embrasent les deux flambeaux dans leurs vases.
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