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Aimer l’autre
Ou aimer l’amour
Ou s’aimer soi-même
Est sorte trilogie autour
De nos relations humaines
Quoique, en toute bonne foi,
C’est souvent, parait-il, les trois.
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Selon, grammaire, syntaxe, langue.
Le sujet et le verbe et le complément
Ont-ils une relation à tel sentiment !
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Le comble, s’aimer à travers l’autre.
Je m’aime beaucoup, si tu m’aimes.
Cette procuration envers soi-même
Est comme une déviation extrême.
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Amour, désincarné, désintéressé :
Où peut-il, humainement, exister :
Il faudrait bien être le fils de Dieu,
Pour pouvoir satisfaire de tels enjeux.
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Et alors je ne sais plus trop si c’est toi
Que j’aime, ou si c’est cet amour, que j’ai
De toi ou bien que tu provoqueras en moi,
Ou bien amour, de moi-même, à travers toi.
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De ces quatre amours, tous, bien différents,
Parfois même contraire où je reste hésitant,
Le tien ne peut s’y confondre et d’autant
Que tu n’es pas moi ni double persistant.
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Qu’est-ce que cela veut dire, instamment,
Je t’aime, tu m’aimes : nous voilà amants,
Tant nous sommes l’un à l’autre, penchant
Par nombre attraits nous ayant fait aimants.
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Quelque part entre toi et moi, il y a un nous,
Nul ne le voit on le sait mais il nous rend fou,
Au point de tomber l’un face à l’autre à genoux
Jusqu’à ce que l’on se soit fondu, en un seul tout.
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Qu’est-ce que ce nous ce tout et qui nous échappe,
Si chaque fois qu’on les tient ou qu’on les attrape,
Ils glissent, ils se retirent notre belle union sapent,
Amour ne reste, pour nous, provisoire, nous happe.
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Extension
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Panne d’amour nous remet en cause :
Aurions-nous fait le mauvais choix,
Diverger, au point que, le contrat
De départ ne tient plus du tout,
Qu’il faut et vite le renouveler,
L’abandonner, le dénoncer.
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Je ne sais trop si c’est toi
Que j’aime ou l’idée que
Je me fais, de toi, en me
Projetant et en superposant
Une autre image que la tienne,
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Sans tenir compte de ta réalité,
De tes limites et de tes aspirations
Et, réciproquement, tant, moi aussi
Je peux t’apparaitre comme différent
De celui que tu as connu auparavant !
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Le rouge est connu pour être la couleur de l’amour,
Du sang, des roses aussi ainsi que de la chine maoïste
Et pourtant les mariées s’habillent d’une robe blanche,
Sans savoir si c’est leur mari qu’elles aiment ou l’amour
Que l’on offre un diamant, comme anneau de mariage,
Ou beau bouquet de roses, ne changera rien à l’amour,
Il est de nature éphémère, même arrosé tous les jours.
Pour durer il doit évoluer, se transformer, reproduire,
L’amour est l’énergie commune dont l’on se nourrit.
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Aimer l’amour : comment est-ce possible,
Dès lors qu’il s’agit de concept désincarné !
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On a du mal à le qualifier, même à le saisir :
Lors on en est atteint, on le traite de maladie.
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Donner tout y compris se donner l’un à l’autre,
Seront une complète concrétisation de l’amour.
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Ce don est à ne pas confondre avec la possession :
Se donner n’est pas prendre, réclamer même chose
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S’appartenir est à pendre comme un abus de langage :
On ne peut appartenir à personne, rien qu’à soi-même.
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L’amour ne se gagne pas, il se partage, chacun à sa manière
Certains cherchent fusion, compréhension, commune passion.
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D’autres, une présence en qui ils ont confiance, qui les rassurent,
Non de façon transitoire : par un attachement constant, durable.
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584 – Calligramme
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Aimer …………………… E ….…………..………… l’autre
Ou aimer ……………… S .….……….………. l’amour
Ou s’aimer …………… T …….….……… soi-même
Est sorte tri ………….. * ..…..…….. logie autour
De nos rela ….…….… C ..…… tions humaines
Quoique, en …….….. E ..… toute bonne foi,
Ce serait, souvent, * parait-il, les trois !
Selon, grammaires, T syntaxes, langues.
Le sujet et le verbe O et le complément
Ont-ils une relation I à tel sentiment !
Le comble, s’aimer à travers l’autre.
Je m’aime beaucoup, si tu m’aimes.
Cette procuration envers soi-même
Est comme une déviation extrême.
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Amour, désincarné, désintéressé :
Où peut-il, humainement, exister :
Il faudrait bien être le fils de Dieu,
Pour pouvoir satisfaire de tels enjeux
Et alors je ne sais plus trop si c’est toi
Que j’aime, ou si c’est cet amour, que j’ai
De toi ou bien que tu provoqueras en moi,
Ou bien amour, de moi-même, à travers toi.
De ces quatre amours et tous, bien différents,
Parfois même contraires * où je reste hésitant,
Le tien ne peut s’y * confondre * et d’autant
Que tu n’es pas * moi ni double ! persistant.
Qu’est-ce que Q cela veut dire, ins R tamment,
Je t’aime, tu U m’aimes : nous voilà U amants,
Tant nous E sommes l’un à l’autre O penchant
Par nombre * attraits nous ayant fait, M aimants.
Quelque J part entre toi et moi, il y a A un nous,
Nul ne le ‘ voit on le sait mais il nous ‘ rend fou,
Au point de A tomber l’un face à l’autre L à genoux
Jusqu’à ce que, I l’on se soit fondu, en * un seul tout.
Qu’est-ce que ce nous M ce tout et qui U nous échappe,
Si chaque fois qu’on E les tient ou O qu’on les attrape,
Ils glissent, ils se retirent * notre * belle union sapent,
Amour ne reste pas, pour nous, * provisoire, il nous happe.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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On peut y voir une robe
De femme avec un buste
Étroit, un volant évasé,
Sur cintre : séduisante.
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Robe en apparence n’évoque pas amour,
le sous-entend, de manière inconsciente,
surtout qu’une fois portée, tout change,
elle s’en approche de forme et de fond.
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Habillée avec une telle robe,
Une fille sera plus séduisante :
Elle suscitera, et vite, l’amour ,
Quelle que soit celle qui la porte.
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Habillée avec une telle robe,
La fille serait plus séduisante :
Elle suscitera plus vite l’amour,
Quelle que soit celle qui la porte.
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Symbolique
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Le sens premier
Du mot «robe»
«Vêtement féminin
Composé d’un corsage,
D’une jupe d’un seul tenant»
D’après le Petit Larousse, 2009,
Robe apanage strictement féminin.
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Les robes, courtes, longues, droites,
Sont représentations du «féminin».
Nous entendrons ici par «féminin»
«Qui manifestera des caractères
Considérés comme propres
À la femme».
oic.uqam.ca/fr/communications/
la-robe-symbole-et-significations
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Descriptif
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584 – Est-ce toi que j’aime ou l’amour ?
Alignement central / Titre droit/cercle/ Thème amour
Forme conique / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : robe / Symbole de fond : robe
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Fond
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Évocation
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Habillée avec une telle robe,
La fille serait plus séduisante :
Elle suscitera plus vite l’amour,
Quelle que soit celle qui la porte.
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Symbolique
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La robe considérée
Dans nos sociétés comme
Vêtement exclusivement féminin,
Est le symbole de la féminité
Depuis la Renaissance,
Pouvant portée par des hommes
Dans d’autres sociétés elle fut d’ailleurs
Portée par eux et bien avant cette période.
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Les couleurs, de même que leur simple emploi,
La beauté également, sont tous relatifs et fluctuent
D’une époque à une autre, et voire d’un lieu à un autre.
Les couleurs, quant à elles, si elles n’ont pas de signification fixe
Universelle, leur emploi dans les robes de soirée a malgré tout un sens.
echodecythere.com/2014/08/28/couleurs-de-robe-et-symbolisme
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Corrélations
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Fond/forme
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L’apparence des choses, des êtres, des gens
Ne présume pas leur consistance forcément :
On peut être de belle présentation, prestation,
Et être parfaitement creux ou sans perfection.
Robe a justement pour effet d’enrober défaut
D’attirer l’œil sur la forme plus que le fond.
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S’il suffisait que le beaux habits, fassent
Les belles personnes, cela se saurait,
Mais les habits, vêtant l’intérieur,
Sont invisibles bien qu’essentiels
Pour se faite une idée des gens.
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Aimer l’autre, aimer l’amour !
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Scénario
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Ni toi ni moi, ne sommes rouges : il n’y a que l’amour qui l’est,
offrir anneau, avec diamant, symbole éternel à prix coûtant,
ou une rose rouge qui ne dure que l’espace d’un bon temps !
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