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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Les radios bruissent de voix alarmistes,
Et qui nous maintiennent dans la peur,
Elles entretiennent, à raison ou à tort,
Un climat d’insécurité, et de fragilité.
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Les télés diffusent, en boucles, images
Des massacres perpétrés par des fous,
Qu’il soit de Dieu ou de n’importe où
L’avenir ne sera pas d’un bon présage.
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La crise a bon dos, pour nous soumettre
À la rigueur temps de disette, de guerre
Riches pauvres s’affrontent, tout autant,
Que les nations, les blocs, les continents :
Si clameur des radios, fureur des images,
Nous montrent Terre d’adultes pas sages.
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La Terre nous mène vers de nouveaux rivages,
En changeant davantage ses valeurs que paysages,
Silence, suivant ce bruit, est rempli de frustrations
De ne pouvoir rien faire sans vraie compréhension.
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La crise qui nous secoue est celle d’interprétations,
Lors même l’on disposera de nombre de prévisions,
Si de l’argent des bourses on ne peut faire l’économie,
En cas de dérapage chute libre : qui payera l’addition ?
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Les riches, pour sûr, s’ils auront commis des conneries
Non, ce sont pauvres, n’y a pas de passe-droits pour eux.
Dans la guerre, ce ne seront pas des généraux qu’on tue
Tant soldats au front, ce sont, pour eux, qu’ils entretuent.
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Lors, contre ces jeux de massacre, des voix s’évertuent
Clamant qu’humanité serait, déjà, en grand danger,
Si autant d’hommes continuent à se taper dessus,
Plutôt que de faire face à … des ennemis armés.
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Par leurs manques, famines, leurs mortalités,
Aucun pays moderne n’est à l’abri de pandémies,
Faisant autant de morts, siècle qu’en un an/demi.
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L’économie mène le monde, procédant à sa fondation,
Mais son « éco » en devient plus important que sa « nomie ».
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Extensions
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Le bruit des radios
Et la fureur des images
Ne cessent de nous déverser
Dans nos oreilles et nos yeux,
Des catastrophes naturelles
Ou artificielles, dues à
L’intervention ou au
Manque de préventions
De l’homme : des inondations,
Des incendies, des canicules,
Des maladies contagieuses,
Des ravages, j’en passe
La peur mène le monde
À la perte de confiance
En l’autre, même en soi.
Elle resserrera les rangs.
« Mourir pour des idées,
D’accord » dira Brassens,
« Mais de mort…. lente ».
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L’information, qu’elle soit vocale, écrite, imagée
Produira les mêmes valeurs et les mêmes erreurs,
Qui peuvent dépendre de la source ou du diffuseur
Même, à partir d’une source identique et vérifiée,
Selon médias, produit interprétation différente.
On en reviendra toujours aux mêmes critères :
Multiplier, croiser ses sources pour la vérité.
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Paroles et images des radios et télévisions,
Apportent grandes quantité d’informations
Et la plupart provenant des mêmes sources
Pour ce qui serait des actualités brulantes.
Pour le reste, beaucoup de docus, fictions.
De jeux, de musiques et autres émissions.
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Il reste à comparer, faire le tri, intégrer
Impression que n’existe dans le Monde
Que ce dont on parlerait, aujourd’hui,
Et qui dès demain, serait vite oublié.
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Fragments
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Tant la radio que les journaux,
Et tant la télé que les réseaux,
Tous parlent de mêmes réalités
Brulantes, souvent d’actualités.
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Tant sujet est porteur ou vendeur
On lui fait première page honneur
Peu à peu, passe en fin d’émission,
Lecteurs prêtent moins d’attention !
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Des fois la forme l’emporte sur le fond
Un titre accrocheur, un contenu creux,
Y a en a que pour les oreilles et les yeux,
Remplissant des vases résonnants à fond.
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Mais heureusement que les médias sont là :
Parfois même elles diffusent d’une même voix
Parfois contraires, parfois instaurant un débat,
Sinon serions en dictature et plus en démocratie.
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La liberté et la neutralité des médias, des journaux
Sont battues en brèche par «fake news» en réseaux,
Tant et si bien qu’une vache ne retrouve pas son veau
Qui a dit, il faut un temps : les français sont des veaux
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Les radios bruissent de voix alarmistes,
Et qui nous maintiennent dans la peur,
Elles entretiennent, à raison ou à tort,
Un climat d’insécurité, et de fragilité.
Les télés diffusent, en boucles, images
Des massacres perpétrés par des fous,
Qu’il soit de Dieu ou de n’importe où
L’avenir ne sera pas d’un bon présage.
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La crise a bon dos, pour nous soumettre
À la rigueur de temps de disette, de guerre
Riches pauvres s’aff C rontent, tout autant,
Que les nations, L blocs F les continents !
Si clameur des A radios U fureur des images,
Nous montrent M terre R adultes pas sages.
La Terre nous mène E vers E de nouveaux rivages,
En changeant davantage U R valeurs que paysages !
Silence suivant ces bruits, R est rempli de frustration
De ne pouvoir rien faire ¤ ¤ sans une compréhension.
La crise qui nous secoue ¤ ¤ est celle d’interprétations,
Lors même l’on dispose ¤ ¤ de nombre de prévisions.
Si de l’argent des D bourses on D ne peut faire l’économie,
En cas de dérapage E chute libre E qui payera l’addition :
Les riches, pour sûr, S s’ils auront S commis des conneries
Non, ce sont pauvres ¤ n’y a pas de ¤ passe-droits pour eux.
Dans la guerre, ce ne ¤ ne sont pas ¤ des généraux qu’on tue
Tant soldats au front P ce sont pour I eux qu’ils entretuent.
Lors, contre ces jeux A de massacre M des voix s’évertuent
Clamant qu’humanité R serait déjà A en grand danger,
Si autant d’hommes O continuent G à se taper dessus,
Plutôt que de faire L face à des E ennemis armés.
Par leurs manques E famines S leurs mortalités,
Aucun pays moderne S n’est à ¤ l’abri de pandémies,
Faisant autant de morts ¤ siècle ¤ qu’en un an/demi.
L‘économie mène le monde * en procédant à sa fondation,
Mais son « éco » en devient plus important que sa « nomie ».
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Forme
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Évocation
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Un encrier,
Ou bien une bourse,
Ou encore un vieux vase
Décoré avec images animaux
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Un vase constitue une caisse de résonnance
Surtout s’il est vide :
Des images d’animaux sauvages, en chasse,
Apparaissent sur ce vase.
Un vase, même évoquant des animaux,
N’a rien à voir avec les bruits de radios,
Même s’ils peuvent être chambre d’échos :
Ainsi la forme ne correspond pas au fond !
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Symbolique
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Le vase est un contenant.
Comme tout contenant,
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Le coffret, le sac, le vase
Est un symbole féminin.
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Dans le vase, on met de l’eau
Symbole de la vie, de la terre aussi,
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Et une plante, qui pourra s’y développer.
Le vase possèderait aussi le sens du trésor
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S’emparer d’un vase : c’est conquérir
Un trésor. Le briser est anéantir
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Trésor qu’il représente.
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Fond
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Évocation
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Un vase constitue une caisse de résonnance
Surtout s’il est vide :
Des images d’animaux sauvages, en chasse,
Apparaissent sur ce vase.
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Symbolique
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Mais pourquoi vouloir
Interpréter image ?
Pour rechercher
Symboles archétypaux,
Qu’elle contient, pour en tirer
Des enseignements sur soi-même ?
Sur le monde ? Sur la réalité ?
Sur l’état de notre perception
Et de notre sensibilité ?
Et en tous cas, si le besoin
D’interprétation se fait sentir,
C’est qu’il y a doute, douter
Est salutaire d’une
Certaine façon.
Bloc-notes Antiochus
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Fond/forme
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Le vase est comme chacun sait,
Véritable caisse de résonnance,
Tout comme les ondes radio, télé .
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Il n’est donc pas que symbole féminin
Mais un symbole universel de contenus
Qu’ils soient réels ou qu’ils soient virtuels.
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Non content de faire le maximum de bruit
Les médias orienteront à ce point contenus
Qu’on croit que tout le reste aura disparu.
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Subsiste ce qui est vendeur, accrocheur
Faisant passer médias pour tapageurs
Alors qu’ils sont comme avertisseurs
De ce qui arrive comme malheurs.
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