974 – Le bruit des radios et la fureur des images

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Les radios bruissent de voix alarmistes,

Et qui nous maintiennent dans la peur,

Elles entretiennent, à raison  ou à tort,

Un climat  d’insécurité, et de fragilité.

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Les télés diffusent, en boucles, images

Des massacres perpétrés par des fous,

Qu’il soit  de Dieu  ou de n’importe où

L’avenir ne sera pas d’un bon présage.

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La crise a bon dos, pour nous soumettre

À la rigueur  temps de disette, de guerre

Riches pauvres s’affrontent,  tout autant,

Que les nations, les blocs, les continents :

Si clameur des radios, fureur des images,

Nous montrent Terre d’adultes pas sages.

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La Terre nous mène vers  de nouveaux rivages,

En changeant davantage ses valeurs que paysages,

Silence, suivant ce bruit, est rempli de frustrations

De ne pouvoir rien faire sans vraie compréhension.

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La crise qui nous secoue est celle d’interprétations,

Lors même l’on disposera  de nombre de prévisions,

Si de l’argent des bourses on ne peut faire l’économie,

En cas de dérapage chute libre : qui payera l’addition ?

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Les riches, pour sûr,  s’ils auront commis des conneries

Non, ce sont pauvres,  n’y a pas de passe-droits pour eux.

Dans la guerre, ce  ne  seront pas des généraux qu’on tue

Tant soldats au front, ce sont, pour eux, qu’ils entretuent.

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Lors, contre ces jeux de massacre, des voix s’évertuent

Clamant qu’humanité serait, déjà, en grand  danger,

Si autant  d’hommes continuent  à se taper dessus,

Plutôt que de faire face  à … des ennemis armés.

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Par leurs manques, famines,   leurs mortalités,

Aucun pays moderne n’est à l’abri de pandémies,

Faisant autant de morts, siècle qu’en un an/demi.

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L’économie mène le monde, procédant à sa fondation,

Mais son « éco » en devient plus important que sa « nomie ».

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Extensions

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Le bruit des radios

Et la fureur des images

Ne cessent de nous déverser

Dans nos oreilles et nos yeux,

Des catastrophes naturelles

Ou artificielles, dues à

L’intervention ou au

Manque de préventions

De l’homme : des inondations,

Des incendies, des canicules,

Des maladies contagieuses,

Des ravages, j’en passe

La peur mène le monde

À la perte  de confiance

En l’autre, même en soi.

Elle resserrera les rangs.

« Mourir  pour  des idées,

D’accord » dira Brassens,

« Mais  de  mort….  lente ».

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L’information, qu’elle soit vocale, écrite, imagée

Produira les mêmes valeurs et les mêmes erreurs,

Qui peuvent dépendre de la source ou du diffuseur

 Même, à partir d’une source identique  et vérifiée,

Selon médias, produit interprétation différente.

On en reviendra toujours aux mêmes critères :

Multiplier, croiser ses sources pour la vérité.

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Paroles et images des radios et télévisions,

Apportent grandes quantité d’informations

Et la plupart provenant des mêmes sources

Pour ce qui serait des actualités brulantes.

Pour le reste, beaucoup de docus, fictions.

De jeux, de musiques et autres émissions.

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Il reste à comparer, faire le tri,  intégrer

Impression que n’existe dans le Monde

Que ce dont on parlerait, aujourd’hui,

Et qui dès demain, serait vite oublié.

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Fragments

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Tant la radio que les journaux,

Et tant la télé  que les réseaux,

Tous parlent de mêmes réalités

Brulantes, souvent d’actualités.

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Tant sujet est porteur ou vendeur

On lui fait première page honneur

Peu à peu, passe en fin d’émission,

Lecteurs prêtent moins d’attention !

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Des fois la forme l’emporte sur le fond

Un titre accrocheur, un contenu creux,

Y a en a que pour les oreilles et les yeux,

Remplissant des vases résonnants à fond.

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Mais heureusement  que les médias sont là :

Parfois même elles diffusent d’une même voix

Parfois contraires, parfois instaurant un débat,

Sinon serions en dictature et plus en démocratie.

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La liberté et la neutralité des médias, des journaux

Sont battues en brèche par «fake news»  en réseaux,

Tant et si bien qu’une vache ne retrouve pas son veau

Qui a dit, il faut un temps : les français sont des veaux

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Les radios bruissent de voix alarmistes,

Et qui nous maintiennent dans la peur,

Elles entretiennent, à raison  ou à tort,

Un climat  d’insécurité, et de fragilité.

Les télés diffusent, en boucles, images

Des massacres perpétrés par des fous,

Qu’il soit  de Dieu  ou de n’importe où

L’avenir ne sera pas d’un bon présage.

.

La crise a bon dos, pour nous soumettre

À la rigueur de temps de disette, de guerre

Riches pauvres s’aff  C   rontent,  tout autant,

Que les nations,  L  blocs  F         les continents !

Si clameur des   A    radios    U   fureur des images,

Nous montrent    M   terre        R     adultes pas sages.

La Terre nous mène   E   vers   E   de nouveaux rivages,

En changeant davantage  U     R      valeurs que paysages !

Silence suivant ces bruits,     R      est  rempli de frustration

De ne pouvoir rien faire    ¤        ¤    sans une compréhension.

La crise qui nous secoue  ¤             ¤  est celle d’interprétations,

Lors même l’on dispose  ¤                  ¤  de nombre de prévisions.

Si de l’argent des           D   bourses on  D  ne peut faire l’économie,

En cas de dérapage       E     chute libre    E     qui payera l’addition :

Les riches, pour sûr,     S      s’ils auront      S    commis des conneries

Non, ce sont pauvres    ¤       n’y a pas de       ¤    passe-droits pour eux.

Dans la guerre, ce  ne   ¤       ne  sont pas        ¤  des généraux qu’on tue

Tant soldats au front   P         ce sont pour       I     eux qu’ils entretuent.

Lors, contre ces jeux    A        de massacre      M       des voix s’évertuent

Clamant qu’humanité R         serait    déjà     A          en grand  danger,

Si autant  d’hommes   O         continuent      G          à se taper dessus,

Plutôt que de faire      L         face  à des     E             ennemis armés.

Par leurs manques     E         famines      S            leurs mortalités,

Aucun pays moderne   S     n’est à      ¤     l’abri de pandémies,

Faisant autant de morts  ¤  siècle  ¤         qu’en un an/demi.

L‘économie mène le monde * en procédant à sa fondation,

Mais son « éco » en devient plus important que sa « nomie ».

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Forme

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Évocation 

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Un encrier,

Ou bien une bourse,

Ou encore un vieux vase

Décoré avec images animaux

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Un vase constitue une caisse de résonnance

Surtout s’il est vide :

Des images  d’animaux sauvages, en chasse,

Apparaissent sur ce vase.

Un vase, même évoquant des animaux,

N’a rien à voir  avec les bruits de radios,

Même s’ils peuvent être chambre d’échos :

Ainsi la forme ne correspond pas au fond !

  .

Symbolique 

 .

Le vase est un contenant.

Comme  tout  contenant,

 .

Le coffret, le sac, le vase

Est  un  symbole  féminin.

 .

Dans le vase, on met de l’eau

Symbole de la vie, de la terre aussi,

 .

Et une plante, qui pourra s’y développer.

Le vase possèderait aussi le sens du trésor

 .

S’emparer d’un vase : c’est conquérir

Un trésor. Le briser est anéantir

 .

 Trésor qu’il représente.

 .

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Fond

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Évocation 

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.

Un vase constitue une caisse de résonnance

 Surtout s’il est vide :

Des images  d’animaux sauvages, en chasse,

Apparaissent sur ce vase.

 .

Symbolique 

 .

Mais pourquoi vouloir

 Interpréter image ?

Pour rechercher  

Symboles  archétypaux,

Qu’elle contient, pour en tirer

Des enseignements sur soi-même ?

Sur le monde ?          Sur la réalité ?

Sur l’état de            notre perception

Et      de         notre       sensibilité ?

Et   en    tous   cas,    si le besoin

D’interprétation se fait sentir,

C’est qu’il y a doute, douter

Est salutaire d’une

Certaine façon.

Bloc-notes Antiochus

 .

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Fond/forme 

 .

Le vase est comme chacun sait,

Véritable  caisse  de  résonnance,

Tout comme les ondes radio,  télé .

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Il n’est donc pas que symbole féminin

Mais un symbole universel de contenus

Qu’ils soient réels ou qu’ils soient virtuels.

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Non content de faire le maximum  de bruit

Les médias orienteront à ce point contenus

Qu’on croit que tout le reste aura disparu.

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Subsiste ce qui est vendeur, accrocheur

Faisant passer médias pour tapageurs

Alors qu’ils sont comme avertisseurs

De ce qui arrive comme malheurs.

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Textuels et illustrations  >>


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