586 – Quand je t’aimais, tu m’ignorais : ton valet

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.

Décalage dans le temps,

Déphasage dans le sentiment :

Nous nous sommes mal accordés,

Lors confusions entre amour/amitié.

Et puis, au bout d’un long moment,

Inversion totale  des sentiments :

De trop tôt à trop tard passés.

.

Amour, nous l’a fait payer,

Amour nous l’a fait garder,

Amour nous l’a fait avouer,

Amour nous l’a fait possible,

Amour nous l’a fait impossible.

.

Tant de fois relaté, raconté

Font les sujets  des romans,

Mais si ignorés, totalement,

Protagonistes malheureux.

.

Tandis que … je t’aimais,

Toujours, tu m’ignorais,

Et lors, devenu, n’étais,

Rien d’autre que valet.

.

Lors, j’ai bien souffert,

 D’être en plein désert,

Tant tu ne m’as offert

Ton moindre mystère.

.

J’en  ai fait mon deuil,

Et, quoique tu veuilles,

N’aurai plus jamais œil,

Sur  cet amour …  linceul.

.

Et je n’étais plus…accessible

Lors tu t’es rendue  disponible

Et, si tu réclames l’impossible :

La situation deviendrait pénible.

.

Et que faire d’autre, à présent que   

Ton décalage, temporel, ennuyeux,    

Provoque un déphasage amoureux,     

Qui ne nous mène plus … aux cieux !       

.

.

Extension

 .

Aimer quelqu’une, quelqu’une,

Qui ne vous aime pas, vous ignore

Ou vous maintient en simple amitié,

C’est le lot de combien  de rencontres,

De combien de relations, où sentiments

Manquent chaleurs,  ne sont réciproques.

.

Différences de perceptions : la reine de l’un

Ne voit en l’autre que simple valet intéressant

À son service et pas intéressée pour aller au-delà.

Lors la situation se renverse, il est parfois trop tard

Et la vengeance excitera la haine sinon l’indifférence.

.

J’ai connu des couples qui se sont ratés à vingt ans

Puis se sont retrouvé à l’âge de quarante ans,

Après chacun :  un mariage et des enfants

Et un divorce en se disant que si…

.

Ils n’en seraient pas là !

Mais que faire de «si»

Lors rien ne le prouve,

Que tout est  à refaire,

Tout à recommencer !

.

La réciprocité serait le mot-clé maitre de l’amour

Après avoir souhaité, vérifié, certifié quelle existe

Tout n’est pas résolu s’il s’agit d’une affaire degré,

Un peu, beaucoup, qui se termine par pas du tout

Et même si passionnément, tant elle est éphémère

L’ignorance, indifférence étant les pires des maux

Que l’on vit  en l’amour : mieux vaut encore haïr !

.

« Je t’aime, moi non plus », chante Gainsbourg,

Affirmant tout le contraire comme nuit et jour.

Il ne s’agit de haine,  pas même  d’indifférence,

Mais d’une recherche d’un accord sur l’amour.

.

Chacun le voit, le sent, le ressent à sa manière

C’est plus une question d’intensité que réalité,

Tu m’aimes ou pas : l’important est comment,

Comme frère/sœur, comme ami, mari, amant.

.

L’ignorance accompagne, suscite l’indifférence :

L’ignorance se différencie en cas d’amour secret,

L’indifférence, en cas d’amour avoué mais rejeté,

La nuance peut paraitre mince, est d’importance.

.

.

Épilogue

.

Je t’aimais, mais … tu m’ignorais.

Au fond de mon être, je n’existais

Pour toi, et  lors  je t’interrogeais,

Réponse évasive, peut-être, mais.

***

Tu  me traitais   comme ton valet,

Viens ici, fais cela,  rend toi utile.

Tant m’aimer  te paraissait futile,

Tu  critiquais  tout ce que  je fais.

***

Je sais,  qu’en rien,  je ne  te plais,

Et que pour toi, tout ce que je fais

N’aurait d’importance ni de reflet

Tu ne me remercie pas, tu te tais !

***

Je sais fort bien  que tu ne me hais,

Mais l’ignorance  est pire, tu le sais.

Tu en use, tu en abuse et ça te plait,

Tu me domines ainsi comme valet !

***

Si je ne valais rien, tu aurais mal fait

De m’épouser pour, après, mon rejet.

Regarde-moi et dis-moi … s’il te plait,

Dis-moi, que d’amour, tu me connais !

.

.

586 – Calligramme

 .

Décalage dans le temps,

Déphasage dans le sentiment :

Nous nous sommes mal accordés,

Lors confusions entre amour/amitié.

Et puis, au bout      d’un long moment,

Inversion totale            des sentiments :

De trop tôt à               trop tard passés.

.

Amour, nous l’a fait payer :      A

Amours         ….         gardés,      L

Amours        ….          avoués,      O

Amours      ….         possibles,     R

Amours    ….       impossibles.    S

                                                       *

Tant de fois relatés, racontés    Q

Font les sujets    des romans,    U

Mais si ignorés,  totalement,    E

Protagonistes   malheureux.    *

                                                    J

Tandis que         je t’aimais,    E

Toujours tu      m’ignorais,     *

Lors, deve       nu, n’étais,     T

Rien que            ton valet.     ‘

                                              A

Lors, j’ai bien souffert,       I

 D’être en plein désert,      M

Tant tu ne m’as offert      A

Le moindre  mystère.       I

                                           S

J’en ai fait  mon deuil,     :

Et, quoique  tu veuilles,    T

N’aurai plus  jamais œil,    U

Sur  cet amour …  linceul.     *

                                                 M

Et je n’étais plus…accessible    ‘

Lors tu t’es rendue  disponible   I

Et, si tu réclames l’impossible :   G

La situation deviendrait pénible.   N

                                                             O

Et que faire d’autre, à présent que    R

Ton décalage, temporel, ennuyeux,     A

Provoque un déphasage amoureux,      I

Qui ne nous mène plus … aux cieux.        S

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

586 4

.

Rapport entre tire-bouchon

Et l’extraction de l’amour :

Aucun tant l’amour du vin,

N’est pas vin de l’amour.

.

Aucun rapport avec tire-bouchon,

Sauf s’il agit d’extraction :

Tant on cherche le moyen de l’ouvrir

Pour l’amour, pour en jouir.

 .

Symbolique 

 .

Tire-bouchon vient du verbe

« Tirer » et « bouchon », latin « bucco ».

C’est en quelque sorte l’outil qui

Sert à extirper de son logement

La parcelle de matière,

Faite généralement de liège

Qui, d’un côté est au contact du liquide,

Et de l’autre côté est à proximité de la

Personne qui va faire  l’action  de tirer.

On situe mal invention du tire-bouchon.

On l’attribuerait, parfois, à l’observation

Certains animaux étant proches du porc,

Qui, de par leur partie caudale, évoquent

La spirale que nous

Connaissons.

Ledifice.

Net

 .

Descriptif

.

586 – Alors que je t’aimais : tu m’ignorais !

Alignement central  /  Titre externe   /  Thème  amour

Forme droite  /   Rimes égales /   Fond éloigné de forme

Symbole de forme : tire-bouchon / Symbole de fond : amour

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

Aucun rapport avec tire-bouchon,

Sauf s’il agit d’extraction :

Tant on cherche le moyen de l’ouvrir

Pour l’amour, pour en jouir.

 .

Symbolique

.

L’amour

On peut se demander

S’il s’agit d’un concept

Proprement psychanalytique

Et non pas plutôt d’un thème

Relevant de la psychologie,

Voire de la philosophie

« Les philosophes, ils ne

Parlent que de ça »,

Affirmait en tout cas Lacan.

.

Si on veut entendre parler d’amour,

dans le Vocabulaire de la psychanalyse

Il faut se reporter à l’entrée « objet »

Pour voir apparaître l’amour,

L’amour pour l’objet dans

La « relation d’objet ».

Modifié, source : cairn.info/revue-

psychanalyse-2007-3-page-5.htm

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le tire-bouchon aura plus à voir avec le vin

Qu’avec l’amour encore que l’un n’empêchera

L’autre comme amour du vin, vin de l’amour !

.

L’amour serait plus répandu, relaté que les vins

Disséqué, goûté apprécié  autant en philosophie

Qu’en littérature, psychanalyse plus psychologie.

.

Le tire-bouchon ne peut s’extraire du statut d’objet

L’amour parvient à toujours garder statut de sujet.

.

Considéré en valet

 .

Scénario

.

Le garçon semble très amoureux, mais la fille semble  indifférente !

Souffler sur aigrettes d’une fleur bien mûre pour savoir si  enfants !

Prédire l’avenir, j’ai tiré le valet : ce que je suis et resterai avec toi !

 .

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