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Originaux : poème, extensions, fragments
Poème
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Vingt …… trente …. quarante,
Cinquante, ou voire, soixante,
Gâchés, occupés voire sacrifiés
Si ce n’est niés ou mis de côté.
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Un beau gâchis, et pour une vie
Car voilà que, maintenant, finie.
On ne peut re-élever ses enfants,
On ne pourrait rattraper le temps.
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Qu’as-tu fait de tes vingt ans :
Aurais-tu gâché … ces moments
Où, tu aurais dû être, ami, amant,
Et, tout s’est passé, différemment.
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De jour en jour, le remettant,
Ton amour s’en va mourant :
N’attend pas trop longtemps,
Temps peut devenir courant.
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Qu’as-tu fait de tes trente ans :
Les as-tu occupés, mari, enfant,
En un tendre cocon, t’enfermant,
Pour ne plus voir autour de gens.
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De jour en jour, le remettant,
Ton amour s’en va mourant :
N’attend pas trop longtemps,
Temps peut devenir … errant.
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Qu’as-tu fait de tes quarante ans :
Les as-tu sacrifiés à l’avancement,
Jusqu’à oublier que, tu étais, avant,
Un cœur libre, désirant ardemment.
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De jour en jour, le remettant,
Ton amour, s’en va mourant :
N’attend plus trop longtemps,
Temps peut devenir saoulant.
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Qu’as-tu fait de tes cinquante ans :
Les as-tu niés te voyant vieillissant
Au point d’accuser le poids des ans,
Alors que le sexe en réclame autant.
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De jour en jour, le remettant,
Ton amour s’en va mourant :
N’attend plus trop longtemps,
Temps peut devenir pleurant.
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Qu’as-tu fait de tes soixante ans :
Les as-tu mis de côté en retraitant,
Bien que temps libre jamais autant,
An savoir que faire, amoureusement.
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De jour en jour, le remettant,
Ton amour s’en va mourant :
Tu as attendu trop longtemps,
Ton temps est devenu absent !
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Extensions
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Y-a-t-il un âge limite
Pour être amant alors qu’il
Ne saurait y avoir pour rester ami.
L’amant mettrait son sexe au placard,
Quand l’ami deviendrait encore plus bavard.
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Comme chanson, de jour en jour, le remettant,
Amour s’en va mourant, attendu trop longtemps,
Ton temps est devenu, bêlant, puis bêtifiant, néant !
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On ne vit pas le même amour, à vingt, qu’à quarante,
Soixante, quatre-vingt ans bien que cela reste l’amour
Quand même, et qui peut dire lequel est le plus naturel,
Le plus digne ou le plus fort sans l’avoir vécu, soi-même.
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Quatre-vingt ans, la mort approche et dramatiquement,
Mensonge n’est pas, n’est plus de mise pour la conquise.
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L’escalier du corps et de l’esprit, ne sont pas symétriques
L’escalier du corps, atteint l’apogée, finit par descendre
Tandis que l’escalier de l’esprit continue sur sa…lancée
Vingt ans est prétendue apogée de rapidité du cerveau
Mais soixante profite de son expérience pour avancer :
Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait en quelque sorte,
Personne ne sait, ne peut, transmettre ses expériences !
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La jeunesse serait à envier,
Mais la vieillesse, à craindre
À écouter des gens, en parler,
Les romanciers, les dépeindre.
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Il est certain qu’à soixante ans
On en saura bien plus qu’à vingt
Je parle de l’expérience de la vie,
Non de savoirs et non de sciences.
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Une marche après l’autre, grimpant
Dans le cœur, l’esprit, et dans l’âme,
Une marche après l’autre descendant,
Dans notre corps qui nous condamne !
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Fragments
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Qu’as-tu fait de ta jeunesse :
N’était-ce pas belle promesse,
Pour quelques histoires de fesses,
Aurais-tu délaissé une vraie déesse !
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Tu étais un amant magnifique, courtisé,
Tu aurais pu faire un bon mari affectionné
Des enfants abandonnés, ici ou là, tu as laissé
Ils seront tous prêts, à te faire payer … chuter.
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Tu te crois toujours à monter marches d’escalier,
Or la dernière, à l’instant de totalement renoncer,
Te fera tomber plus bas que terre… comme atterré
Par la vie que tu as mené depuis tes vint ans passés
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En bref, de jour en jour sans le moindre engagement
En croyant avoir gagné tu auras perdu … ton temps
Même bien plus que cela, l’estime de tous les gens,
Que tu as rencontré, trompé, délaissé, qu’amant.
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De jour en jour, le remettant, ton amour s’en va mourant :
Tu as attendu trop longtemps, ton temps est devenu absent.
Mais si c’était à revoir, à ré-entreprendre … à recommencer
Qui me dit tu ne ferais pas pareil ou ça ne ferait qu’empirer.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Vingt …… trente …. quarante,
Cinquante, ou voire, soixante,
Gâchés, occupés voire sacrifiés
Si ce n’est niés ou mis de côté.
Un beau gâchis, et pour une vie
Car voilà que, maintenant, finie.
On ne peut re-élever ses enfants,
On ne pourrait rattraper le temps
Qu’as-tu fait de tes vingt ans :
Aurais-tu gâché … ces moments
Où, tu aurais dû être, ami, amant,
Et, tout s’est passé, différemment.
QU’AS-TU FAIT
De jour en jour, le remettant,
Ton amour s’en va mourant :
N’attend pas trop longtemps,
Temps peut devenir courant.
Qu’as-tu fait de tes trente ans :
Les as-tu occupés, mari, enfant,
En un tendre cocon, t’enfermant,
Pour ne plus voir autour de gens.
De jour en jour, le remettant,
Ton amour s’en va mourant :
N’attend pas trop longtemps,
Temps peut devenir … errant.
DE TES VINGT
Qu’as-tu fait de tes quarante ans :
Les as-tu sacrifiés à l’avancement,
Jusqu’à oublier que, tu étais, avant,
Un cœur libre, désirant ardemment.
De jour en jour, le remettant,
Ton amour, s’en va mourant :
N’attend plus trop longtemps,
Temps peut devenir saoulant.
Qu’as-tu fait de tes cinquante ans :
Les as-tu niés te voyant vieillissant
Au point d’accuser le poids des ans,
Alors que le sexe en réclame autant.
ANS, AMANT ?
De jour en jour, le remettant,
Ton amour s’en va mourant :
N’attend plus trop longtemps,
Temps peut devenir pleurant.
Qu’as-tu fait de tes soixante ans :
Les as-tu mis de côté en retraitant,
Bien que temps libre jamais autant,
An savoir que faire, amoureusement.
De jour en jour, le remettant,
Ton amour s’en va mourant :
Tu as attendu trop longtemps,
Ton temps est devenu absent !
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Forme
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Évocation
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La vie est comme un arbre,
Ou une échelle de difficultés,
Un fort escalier, à grimper
Avec gros risques de chute.
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Vie en escalier jusqu’à dernière marche
Avec risque de chute :
Certains les auront franchi une par une,
Autres deux par deux.
Un escalier pour figurer le temps qui passe
Marche par marche, et jusqu’à la dernière :
Avec risque de buter, de trébucher, de chuter,
Voilà qui fait converger la forme avec le fond !
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Symbolique
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Lorsqu’il est considéré comme
Allégorie du déroulement de la vie,
L’escalier symbolise cette dernière.
Son mouvement vital, ses soubresauts,
Ses obstacles, et ses retours, en arrière,
Tout comme ses surprises, ses joies aussi.
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Par ses circonvolutions ou par ses paliers,
Par ses brusques changements de direction,
Si ce n’est ses marches alternées, ou inégales
L’escalier de la vie conduit et guide, pas à pas,
Vers une conscience accrue de soi, et du monde.
grandsreves1234.blogspot.com/2018/02/le-symbole-de-lescalier
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Fond
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Évocation
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Vie en escalier jusqu’à dernière marche
Avec risque de chute :
Certains les auront franchi une par une,
Autres deux par deux.
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Symbolique
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Fréquemment
Une chute brutale
Dans le rêve est liée
À une forte peur
Traduisant
Sentiment d’insécurité.
On se sent seul et non soutenu,
Surtout lorsqu’on rencontre de
Gros problèmes dans la vie réelle.
La chute peut aussi indiquer que
L’on est sur un chemin dangereux
Et qu’il faut revoir son jugement.
La chute, dans le vide, peut refléter
Un échec auquel on est confronté.
Tomber dans les escaliers est signe
De danger qu’il faut craindre :
Une chute en trou nous prévient
Que des soucis nous attendent.
madame.lefigaro.fr/bien-etre/
signification-des-reves-rever-dune-chute
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Fond/forme
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Autant pour sa montée que pour descente
Comparer vie et escalier est rendu courant
Si conseils pour monter, deviennent saoulant,
Au point qu’arrivé en haut, on en devient errant.
Pour la descente, on tentera de rattraper le temps,
Mais hélas, en vieillissant, on en terminera pleurant,
Et si vingt ans se situe encore dans les premières marches
Quatre-vingt ans friseront les dernières … presque mourant
Surtout si, comme disent toutes les chansons, tous les dictons,
Plus on monte de marches et plus, un jour … on tombe de haut !
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