991 – Tout n’est pas dérisoire dans la vie

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Dérisoire est un mot noir,

Tandis qu’espoir  est un mot rose

Mot paradoxe est un mot trou blanc

 Le   mot  bonheur   couleur d’apothéose.

.

Alors si le ridicule    ne  nous  tuera   pas,

Ce qui est dérisoire  ne nous  sauvera pas

Tant  si  tout l’est   si  tout  le  devient,

Désir même ne  vaudra plus rien.

  .

Chacun sait qu’être, sans le moindre désir,

Est se rapprocher au plus près de sa mort.

En changer, et souvent, vaut mieux alors,

Que d’en perdre son temps et son loisir.

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Tout  n’est pas  dérisoire  dans la vie,

Mais  si l’on ne satisfait  qu’envies,

Ça ne compensera pas le manque

Existentiel du désir, en banque.

.

Un paradoxe est,  que la mort,

Est, avant tout, celle du désir

Lors grand bonheur très fort

Est but à atteindre en sa vie.

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Bonheur n’est perte du désir,

Que pour celui, pour l’assouvir,

Qui doit, ce que l’autre a, le ravir,

Pour continuer à exister, et  grandir.

.

Un minimum requis, atteint, pour vivre

Pour consolider, s’assurer pour survivre

L’on devrait pouvoir dériver son désir

Vers de nouvelles valeurs à servir.

.

Lesquelles seront identitaires

De ce qu’on sait bien faire

Si l’on souhaite parfaire

Son passage sur Terre,

En réduisant inégalités

En manques  à combler

En vie  porteuse  d’espoir

Encore  faudra-t-il  bien  choisir

Ce qui fait, humain, ou voire en devenir.

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Extensions

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De tout mettre sur le même pied

Et tout considérer comme dérisoire

Sont deux outrances à la réalité, au désir.

On ne peut avoir la même intensité de désir

Pour acheter une bricole et pour une rencontre

Qui peut être déterminante pour la suite de sa vie.

Dans le premier cas … on satisferait une envie,

Par  la  compensation   de  ses  frustrations,

Dans le second,  on acceptera  de prendre

Un risque de refus ou on renonce à tout,

À connaitre quelqu’un d’irremplaçable

Le désir de mort, et la mort du désir,

Sont proches,  sans désir,  sans rêve,

La vie n’aurait plus le moindre attrait.

Sans des hauts et bas, devient monotone.

Le dérisoire, comme le ridicule, ne tue pas

Ce qui ne vous tue pas… vous rend plus fort,

Ajoutent certains, sur cette inversion de sens.

En regardant  derrière,   au seuil de la tombe,

On peut dire : «tout cela pour en arriver là».

D’accord, tout le monde y va, et  fallait-il ne

Rien faire, ne rien tenter d’extraordinaire.

Le dérisoire ou superflu devient essentiel

Dans sa vie, comme supplément d’âme.

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Dérisoire, la vie, certes mais encore ; c’est la seule qu’on est :

Autant ne pas la rater en un malheur capté par une passoire.

Les moments de bonheurs, même s’ils ne sont pas nombreux,

Ont le mérite d’exister et de pouvoir être vécus avec intensité,

À condition d’être résilient, à condition autant d’être patient.

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Dérisoire comme faible, moqueur, ridicule,

Tout dépend du gap entre l’attente et réalité,

Car si l’on a placé la barre beaucoup trop haut,

On dira : «la montagne a accouché d’une souris»

.

Un bonheur simple, et qui ne coute rien, est ainsi

Moins dérisoire qu’un autre qui sera hors de prix,

Et lors, multipliant les petits plaisirs, petites joies,

Et l’on sera bientôt plus heureux qu’on ne le croit.

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991 – Calligramme

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Dérisoire est D      E  un mot noir,

Tandis qu’espoir  É          N     est un mot rose

Mot paradoxe est  R            *   un mot trou blanc

 Le   mot  bonheur   I              L  couleur d’apothéose.

Alors si le ridicule    S             A   ne  nous  tuera   pas,

Ce qui est dérisoire  O          *    ne nous  sauvera pas

Tant  si  tout l’est   I         V  si  tout  le  devient,

Désir même ne  R    I  vaudra plus rien.

E

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Chacun sait qu’être, sans le moindre désir,

Est se rapprocher au plus près de sa mort.

En changer, et souvent, vaut mieux alors,

Que d’en perdre son temps et son loisir.

Tout  n’est pas  dérisoire  dans la vie,

Mais  si l’on ne satisfait  qu’envies,

Ça ne compensera pas le manque

Existentiel du désir, en banque.

Un paradoxe est,  que la mort,

Est, avant tout, celle du désir

Lors grand bonheur très fort

Est but à atteindre en sa vie.

.

Bonheur n’est perte du désir,

Que pour celui, pour l’assouvir,

Qui doit, ce que l’autre a, le ravir,

Pour continuer à exister, et  grandir.

Un minimum requis, atteint, pour vivre

Pour consolider, s’assurer pour survivre

L’on devrait pouvoir dériver son désir

Vers de nouvelles valeurs à servir.

Lesquelles seront identitaires

De ce qu’on sait bien faire

Si l’on souhaite parfaire

Son passage sur Terre,

En réduisant inégalités

En manques  à combler

En vie  porteuse  d’espoir

Encore  faudra-t-il  bien  choisir

Ce qui fait, humain, ou voire en devenir.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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Deux amoureux en conversation,

Un piédestal pour des objets d’art

Une coupe  assez  haute  et  large,

Servant à présenter des fruits ?

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(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Une coupe de fruits, et si petite soit-elle,

n’a rien de dérisoire, n’est qu’apparence,

évoquant un renouvellement permanent,

si fait que la forme converge vers le fond.

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Une coupe de toute forme, vide,

Ne sert à presque rien, sauf à déco,

Mais dès que lon y mettra des fruits,

 Elle deviendra utile, moins dérisoire.

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme étendu de la coupe

Se présenterait sous plusieurs  aspects :

Vase d’abondance toutes sortes de liquide,

Vase contenant le breuvage d’immortalité.

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En premier cas, elle est souvent comparée

Au sein maternel qui lui, produit du lait :

Inscription gallo-romaine vouée à Flore

Évoque la coupe de grâce de mamelle.

En second cas  … la coupe du Graal.

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Le Graal est étymologiquement

À la fois un vase et un livre,

À la fois révélation et vie.

Une tradition veut qu’il ait été taillé

Dans une émeraude tombé du front de Lucifer.

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Fond

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Évocation 

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.

Une coupe de cette forme, vide,

Ne sert à presque rien, sauf déco,

Mais dès que l’on y met des fruits,

 Elle deviendra utile, moins dérisoire.

 .

Symbolique 

 .

Le fruit est associé

À l’abondance et à la fertilité.

La  corne  d’abondance  est  représentée

Comme une corne contenant des fruits à profusion.

.

Ici, le fruit symbolise autant la richesse que la prospérité.

Fruit désigne tout produit de la Terre pouvant servir

De nourriture. Le végétal comestible, bien sucré,

Qui peut se consommer comme dessert.

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En  ce  sens, il devient  le  symbole

Des  résultats  avantageux  ou

D’un effet bon ou mauvais.

crystallia.unblog.fr/symbolique

-des-fruits-et-légumes

 .

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 Corrélations

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Fond/forme 

 .

Ma coupe n’est pas grande

Mais je bois dans ma coupe,

Lors parfois  j’y mets les fruits

Que je préfère, en petit nombre.

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Chacun à ses désirs selon moyens

Il y en a bien cachés dans la coupe,

Et il y en a de plus voyant au-dessus.

.

S’ils sont trop nombreux, ils débordent

Ils ne servent qu’à augmenter déception

Si fait que j’assouvirais un désir à la fois,

Je serai comblé jusqu’au désir… prochain !

 .

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Aucune lecture n’est dérisoire

.

Scénario 

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Se sentir inférieur et voire humilié, insignifiant, voire soumis

Il y a toujours en toute chose, être, un côté positif et négatif.

Sans espoir, il n’y aurait plus rien que du dérisoire : à voir !

 .

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