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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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J’ai épousé … ma mère … ma sœur,
À travers femme qui leur ressemble,
Physiques ou caractères, s’assemblent
Durant un temps, j’ai trouvé bonheur.
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Lors, se dévoile, telle que, réellement :
Elle n’est pas telle que je l’avais projeté
C’est en secondes noces que je l’ai épousé
Et que je me suis mis à l’aimer vraiment.
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J’ai cru connaitre l’enfer, m’être trompé,
J’ai cru connaitre l’enfer de la tromper,
J’ai connu un paradis de la ré-imaginer,
Je ne suis plus prêt à la laisser tomber.
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Toute femme peut en cacher autre,
Vue extérieure par procuration
Vue intérieure par l’évolution,
Équilibre entre elle et autre.
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Une femme peut en cacher une autre, par cœurs, cris,
Moins par l’esprit, moins par le caractère, par l’âme,
Son être est unique, par ricochet, sa relation aussi,
Dès qu’on la touche du doigt, l’amour s’enflamme.
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Femme peut en cacher une autre, voilée, souvent,
Que l’on prétend aimer, que l’on traite connement
Au lit, en toutes tromperies, que chacun diffame :
En trompant sa femme, l’on se trompe de femme.
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S’il n’y a pas, dit le proverbe, d’amour … heureux,
Pour toujours, avec une passion qui dure l’éternité,
Pour autant ne faisons pas de nous êtres malheureux,
Recherchant un amour impossible qui ne peut exister,
Descente aux enfers, symétrique de montée au paradis.
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Ce n’est pas, qu’on perde l’autre, ni qu’on se perde en lui,
L’amour aboutit à équilibre que force du temps détruit :
Reste à le renouveler jusqu’à ce que l’on dise, c’est fini.
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J’ai voulu composer, pour elles, ce très vilain poème :
Souhaitant qu’il les conduise directement aux cieux.
Ai-je réussi : j’en doute ! J’ai fait de mon mieux.
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Pour autant est-ce nécessaire, est-ce suffisant
Pour me targuer de devenir leur amant !
Non, loin s’en faut, trop bohème,
Pour rassurer femme perdue
Qui en devient inconnue
À elle-même et à lui,
Par salut, elle le fuit.
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Fuit tout ce qui la rejette,
Tente une nouvelle conquête,
Pour se sentir mieux dans sa tête
Et jusqu’à ce qu’elle se redise en fête.
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Extensions
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Une femme peut en cacher une autre,
Sans qu’il y ait problème, trouble, tromperie.
Sa femme n’est pas unique en tant que telle,
Elle en rappelle d’autres qui ressembleraient
À un portrait en tant que son idéal féminin.
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Cacher peut se transformer en masquant
Tant qu’elle prend la place de toutes
Les autres au point qu’elles deviennent
Transparentes, insignifiantes, non désirées.
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Le phénomène de cristallisation rend cela
Possible le temps d’une passion éphémère.
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Une femme peut ressembler à une autre
Elle peut prendre l’identité d’une autre
Elle peut vouloir remplacer une autre,
Il y a toute une grammaire en dualité
Qui fait d’une, révélée, l’autre cachée :
Une femme prend la place d’une autre,
Ou cohabite avec elle en étant des amies
L’on ne saurait se référer à loi biologique
Pour savoir, des modèles, quelle pratique !
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L’on croit épouser une femme, unique,
Alors qu’en réalité, on épouse plusieurs,
Je ne fais pas référence à une polygamie
Bien plutôt à une mère et sœur, et amie,
Qui nous aurait influencés en notre choix.
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Un discours de psy, diront les maris jaloux,
Les épouses qui ne veulent pas les contrarier
Mais comment alors expliquer qu’on divorce,
Est-ce par étiolement d’amour, ou par force,
Avouer s’être trompé sur la bonne, seule, vraie.
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Fragments
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Une femme peut en cacher une autre
En fait en cumuler fantasmes d’autres.
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Elle peut être aussi ma mère ou ma fille,
Ma sœur, mon amie ou mon mante, etc.
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On se trouve à la faire jouer un jeu de rôle
Que certaines acceptent, trouveront drôle,
Et que d’autres désapprouvent, rejettent :
Elles sont elle-même, rien d’autre, sujette.
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En tout cas n’acceptent de jouer la potiche,
Le faire valoir de monsieur, lors en société,
Et en privé, sa poupée jolie et qui lui sourit,
Ce modèle de couple a vécu, n’a pu lieu être.
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Plutôt que pot horticole, support des fleurs,
Un artiste aura idée de céramiques jumelles,
Qui sont accolées pour mieux communiquer,
C’est un peu comme image d’anneau nuptial.
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Être l’amant de sa femme, alors qu’on est mari,
C’est un peu un fantasme pour mieux la garder.
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Ça peut se faire, s’est même surement déjà fait,
Moi-même en ai parfois rêvé : est-ce un crime !
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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J’ai épousé, F ma mère, C ma sœur,
À travers E femme qui leur A ressemble,
Physiques M ou de caractères, C s’assemblent
Durant M le temps, j’ai trouvé H bonheur.
Voici, elle E se dévoile, telle que E réellement
Elle est, * non telle que je l’avais R projeté :
C’est en P secondes noces, que je * l’ai épousé
Et que je E me suis mis, à l’aimer, A vraiment !
J’ai cru U connaitre enfer m’être U trompé
J’ai cru T connaitre l’enfer de T la tromper,
J’ai connu * le paradis de la ré R imaginer,
Je ne suis plus E prêt à la laisser E tomber.
Toute femme N peut en cacher * autre,
Extérieur par procuration
Ou intérieur par évolution,
Équilibre entre elle et autre.
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Une femme peut en cacher….….. une autre, par cœurs, cris,
Moins par l’esprit, moins…… par le caractère, par l’âme,
Son être est unique et, par ricochet, sa relation aussi,
Dès qu’on la touche du … doigt, l’amour s’enflamme.
Femme peut en cacher… une autre, voilée, souvent,
Que l’on prétend aimer, que l’on traite connement
Au lit, en toutes tromperies, que chacun diffame :
En trompant sa femme, l’on se trompe de femme.
S‘il n’y a pas, dit le proverbe, d’amour … heureux,
Pour toujours, avec une passion qui dure l’éternité,
Pour autant ne faisons pas de nous êtres malheureux,
Recherchant un amour impossible qui ne peut exister,
Descente aux enfers, symétrique de montée au paradis.
Ce n’est pas, qu’on perde l’autre, ni qu’on se perde en lui,
L’amour aboutit à équilibre que force du temps détruit :
Reste à le renouveler jusqu’à ce que l’on dise, c’est fini.
J‘ai voulu composer, pour elles, ce très vilain poème :
Souhaitant qu’il les conduise directement aux cieux.
Ai-je réussi : j’en doute ! J’ai fait de mon mieux.
Pour autant est-ce nécessaire, est-ce suffisant
Pour me targuer de devenir leur amant !
Non, loin s’en faut, trop bohème,
Pour rassurer femme perdue
Qui en devient inconnue
À elle-même et à lui,
Par salut, elle le fuit.
Fuit tout ce qui la rejette,
Tente une nouvelle conquête,
Pour se sentir mieux dans sa tête
Et jusqu’à ce qu’elle se redise en fête.
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Forme
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Évocation
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Un grand pot d’extérieur
Pour faire pousser beau
Massif de belles fleurs
En œuvre d’artiste.
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À l’intérieur d’un tel pot horticole,
Une terre riche et fertile,
Pour production d’œuvre d’artiste
Par scissiparité, duplication.
Pot, œuvre d’artiste, ont peu de rapports
Avec femme, si ce n’est de la traiter ainsi :
Quel que soit la forme du pot, ne ressemble,
On s’éloigne de la grâce de sa forme et fond.
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Symbolique
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Pots horticoles remontent aux origines
Du jardinage, c’est-à-dire néolithique,
Fréquents en les jardins de l’antiquité.
Le pot de fleurs est en terre cuite,
En plastique, en bois, ou en pierre.
Existe toutes tailles, allant du dé
À coudre aux énormes
Pots arboricoles
Couramment utilisés
Pour planter les agrumes.
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Fond
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Évocation
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Une production d’œuvre d’artiste
Comme jumeaux, bien siamois
Dupliqués par scissiparité
Pour couple de pots.
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Symbolique
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En plus de leur aspect
Utilitaire, esthétique,
Les objets artisanaux
Kabyles ont aussi eu
Une fonction magico-religieuse,
En réconfortant non plus le corps
Mais tout autant l’âme des ruraux !
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Le langage symbolique de ces œuvres
A permis à cette culture antique
De franchir nombre de siècles.
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Par-delà l’émotion esthétique
Procurée par ces artistes,
Nous sommes en présence
De tout un code de normes
Sociales et de valeurs éthiques
chroniquesalgeriennes.unblog.fr/
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Fond/forme
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On épouse une femme et autant un modèle
Rappelant sa propre mère ou s’en éloignant,
Pas toujours physiquement : de tempérament
Par certains côtés, elle sécurise comme enfance
Le tout étant, avant tout, la question de confiance.
Et c’est ainsi que des générations se renouvellent
Mais on peut aussi flasher sur un autre modèle
Comme une chanteuse, actrice, ou que sais-je
Et vivre ainsi et par procuration, avec elle,
Jusqu’au jour où l’image tombe : divorce.
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