572 – Va où le vent te mène, où tes pas t’entraînent

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Va où tu veux, peux,

Mais vas-y lors tu verras

Si ce chemin te va ou pas,

Ou s’il te rendrait nerveux.

Mais alors je te dis : le vent,

Je pensais aux sentiments

Lors  je te dis que tes pas,

Je pense  à tes bras.

Vent où t’entraine

Et tout autant,

Te  démène.

.

Va où  le vent  te mène, où tes pas t’entrainent,

Où tes rêves parviennent, à cet instant suprême,

Où, en matin, blême, Tu te dis : j’y suis, extrême !

Tu es colère, d’être sous-estimée,  sous-employée,

Soumise, délaissée, par un mari, qui a profité.

.

Lors  tu erres  dans un tel champ de mines

Chacun  de  tes pas  peut  te  faire éclater,

Dans un état morcelé comme au passé.

.

On ne sait jamais, tout à fait, qui on est,

On ne sait jamais, tout à fait, où l’on est,

Ne pas se soucier, de savoir  où l’on va :

Ce serait aller, nulle  part, d’un  bon pas.

.

Car tu veux, et toujours, rester … lucide,

Tout en cherchant à devenir translucide

Pour ceux qui t’aimeront naturellement

Par des mots, des gestes, sentiments.

.

Rester lucide, mais, en tout bien ;

Rester lucide mais en tous points,

Sans renoncer à rien, de suprême,

Réaliser son rêve et au-delà même.

.

Qui tu es peut aussi me dire qui je suis

Où tu vas peut aussi me dire qui je fuis,

Dans quel état, j’erre et ce que je préfère

Et, en tous les cas, partager mes misères.

      .

Qui suis-je, où vais-je,  en quel état j’erre :

Formule  magique, connue, à double sens,

Dont on connaît, que, trop bien, le refrain,

Le monde d’hier n’étant pas celui demain.

.

Voilà, c’est tout, c’est fini, pour aujourd’hui !

Demain est un autre jour, jour chéri ou d’ennui

Mais, il sera ce que j’en ferai : il sera le mystère

De qui suis-je, où vais-je, dans quel état j’erre !

.

Extensions 

.

Se laisser guider par ses rêves,

Se laisser guider par son cœur,

Se laisser guider par sa pensée,

Sont des postures bien adaptées

À son destin  mais qui se doivent

D’être passées  par  le filtre  social

De la raison, l’économie, et réalité,

Sinon  elles iront, sans doute, droit

Dans le mur, malgré détermination.

.

Personne n’est là pour vous ramasser

En piteux état : blessé, décontenancé,

Comme après une rupture inattendue.

C‘est donc tantôt vrai et tantôt faux.

.

La liberté : un rêve, une réalité, qu’on ne demande qu’à partager

Elle commence  dès l’enfance  et par l’imitation  de ses parents

Puis son affranchissement, en vue de trouver sa propre voie :

Rien de plus et rien de moins mais c’est tout un programme

L’on se sent mieux libre que de faire de tout accroc, un drame.

La liberté vient de l’intérieur, du passé assumé, du passé dépassé,

D’un avenir construit dans la pleine confiance en soi et dans l’autre.

.

En lieu et place du vent instable

Qui pourra te mener n’importe où,

Et se jouant de toi, comme d’un fou,

Tu peux simplement écouter ton cœur

Surtout si, en outre, accomplit ton rêve.

.

Ce qui parait judicieux pour se  marier

Le serait tout autant pour se divorcer :

Il faut alors aller dans le sens du vent.

S’il est bon, il ne saurait te tromper,

Sinon, facétieux, te faire rebondir.

.

Quoiqu’il en soit,  quoiqu’il en fût

Fais ce que l’air ambiant tu sens

Tu en seras très rarement déçu,

Enfin fais ce tu crois, ressens !

.

Fragments

.

On est homme, femme : libre comme le vent,

Qui n’en rêve pas au moins une fois en sa vie.

.

Va où le vent te mène : faudrait savoir où il va,

Va où tes pas t’entrainent et ne le regrette pas.

.

Le vent te chante aventure comme rêverie pure,

Mais réveil à l’atterrissage peut devenir très dur.

.

L’homme serait dit plus libre de partir en voyage

Laissé sa femme avec enfants et avec son ménage

.

La femme se libère, ne demeure pas sur un nuage,

Elle demande l’équité et l’égalité, tout en partage.

.

La liberté d’aller-venir, voyager favorise rencontre

Faut se faire confiance plutôt qu’aller à l’encontre.

.

La liberté de la femme n’empiète ni n’enlève rien,

Pour un couple, c’est une aubaine, plus que bien.

.

En voyages comme en arts, une liberté est bonne :

Créativité n’aura que les limites que l’on se donne.

.

Homme libre, toujours, tu chériras la mer !
Homme libre, toujours tu chériras la mère,

Homme libre, toujours, tu chériras l’amer :
il n’y a que  la dernière syllabe  qui change.

.

Va où le vent t’entraîne où ton pas te mène,

Et non où vent te traine, ton pas te ramène,

Ce sont deux aventures,  deux phénomènes,

Qui font de toi oiseau libre et bleu d’orange.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Va où tu veux, peux,

Mais vas-y lors tu verras

Si ce chemin  te va  ou pas,

Ou te Ô  rendra  Ô nerveux.

Mais lors  je   //  te dis : le vent,

Je pensais    //   aux sentiments

Lors  je te  //    dis que tes pas,

Je pense     ==  à tes bras.

Vent où t’entraine mène,

Et tout autant,

Te ….. démène.

****  Va où  le vent  te mène, où tes pas t’entrainent, ****

**** Où tes rêves parviennent, à cet instant suprême, ****

**** Où, en matin, blême, Tu te dis : j’y suis, extrême ! ****

****  Tu es colère, d’être sous-estimée,  sous-employée, ****

****     Soumise, délaissée, par un mari, qui a profité.     ****

*****        Lors tu erres dans un tel champ de mines        *****

*****           Chacun de tes pas peut te faire éclater,          *****

*****            Dans un état morcelé comme au passé.         *****

VA OÙ LE

******          On ne sait jamais, tout à fait, qui on est,       ******

******          On se sait jamais, tout à fait, où l’on est,       ******

******          Ne pas se soucier, de savoir  où l’on va :       ******

******           Ce serait aller, nulle  part, d’un  bon pas.       ******

******          Car tu veux, et toujours, rester … lucide,      ******

******          Tout en cherchant à devenir translucide      ******

******           Pour ceux qui t’aimeront naturellement      ******

******            Par des mots, des gestes, sentiments.        ******

VENT TE MÈNE

******             Rester lucide, mais, en tout bien ;             ******

******             Rester lucide mais en tous points,             ******

******            Sans renoncer à rien, de suprême,             ******

******           Réaliser son rêve et au-delà même.            ******

OÙ TON PAS

******         Qui tu es peut aussi me dire qui je suis         ******

******        Où tu vas peut aussi me dire qui je fuis,        ******

******       Dans quel état, j’erre et ce que je préfère       ******

******      Et en tous les cas, partager mes misères.        ******

******      Qui suis-je, où vais-je,  en quel état j’erre :      ******

******      Formule  magique, connue, à double sens,      ******

******      Dont on connaît, que, trop bien, le refrain,      ******

*****      Le monde d’hier n’étant pas celui demain.       *****

T’ENTRAÎNE

****     Voilà, c’est tout, c’est fini, pour aujourd’hui !     *****

****    Demain est un autre jour, jour chéri ou d’ennui   ****

****    Mais, il sera ce que j’en ferai, il sera le mystère    ****

****   De qui suis-je, où vais-je, dans quel état j’erre ! ****

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Liberté d’aller et venir là où on le

Désire est une liberté fondamentale

Et que l’on soit femme ou homme

Elle demeurerait sans restriction.

.

572 6

.

Que ce soit silhouette d’homme ou femme

Cela ne change rien au fond ni à la forme,

Les deux s’accordent comme en un couple !

.

Symbolique 

 .

Comment

S’au-to-ri-ser

À   être    une

Femme

Libre ?

On peut être une femme libérée

Avoir  le droit  de vote, un métier,

 .

Un chéquier, la pilule, des amants…

Sans pour autant accéder à la liberté

Celle d’être soi, et cela sans attendre

Autorisation  venue de l’extérieur.

 .

Comment oser vivre, réellement,

Selon ses désirs, pour être libre,

Il faut avoir  confiance en soi !

Source : psychologies.com Comment-

s-autoriser-a-être-une-femme-libre

.

.

Fond

.

Évocation 

  .

.

Liberté d’aller et venir là où on le

Désire est une liberté fondamentale

Et que l’on soit homme ou femme

Elle demeurerait sans restriction.

 .

Symbolique 

 .

H

Homme

Libre,     toujours

Tu chériras la mer
La   mer   est

Ton miroir ; tu contemples

Ton âme dans le déroulement

 Infini de sa lame, et ton esprit

N’est pas gouffre moins amer.

Tu  te  plais  à  plonger au sein

De  ton image ; tu  l’embrasses

Des yeux et des bras, ton cœur
Se distrait, quelquefois, de sa

Propre    rumeur   au   bruit

De          cette            plainte

 Indomptable et sauvage.

wikipedia.org/wiki/

L’Homme_et_la_Mer_(poème)

 .

 .

Fond/forme 

 .

Il faut distinguer la femme libérée

D’une femme, capricieuse, princesse.

La première  chercherait à s’affirmer,

La seconde, par contre, n’aura de cesse

Que de satisfaire ses envies passagères.

Si le principe d’égalité totale  n’est pas

Réalisable ni même voir souhaitable

N’empêche pas de s’en approcher

L’équilibre serait une nécessité

Pour tenir, dans la durée

Un couple… instauré.

 .

Textuels et illustrations  >>


Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *