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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Va où tu veux, peux,
Mais vas-y lors tu verras
Si ce chemin te va ou pas,
Ou s’il te rendrait nerveux.
Mais alors je te dis : le vent,
Je pensais aux sentiments
Lors je te dis que tes pas,
Je pense à tes bras.
Vent où t’entraine
Et tout autant,
Te démène.
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Va où le vent te mène, où tes pas t’entrainent,
Où tes rêves parviennent, à cet instant suprême,
Où, en matin, blême, Tu te dis : j’y suis, extrême !
Tu es colère, d’être sous-estimée, sous-employée,
Soumise, délaissée, par un mari, qui a profité.
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Lors tu erres dans un tel champ de mines
Chacun de tes pas peut te faire éclater,
Dans un état morcelé comme au passé.
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On ne sait jamais, tout à fait, qui on est,
On ne sait jamais, tout à fait, où l’on est,
Ne pas se soucier, de savoir où l’on va :
Ce serait aller, nulle part, d’un bon pas.
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Car tu veux, et toujours, rester … lucide,
Tout en cherchant à devenir translucide
Pour ceux qui t’aimeront naturellement
Par des mots, des gestes, sentiments.
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Rester lucide, mais, en tout bien ;
Rester lucide mais en tous points,
Sans renoncer à rien, de suprême,
Réaliser son rêve et au-delà même.
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Qui tu es peut aussi me dire qui je suis
Où tu vas peut aussi me dire qui je fuis,
Dans quel état, j’erre et ce que je préfère
Et, en tous les cas, partager mes misères.
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Qui suis-je, où vais-je, en quel état j’erre :
Formule magique, connue, à double sens,
Dont on connaît, que, trop bien, le refrain,
Le monde d’hier n’étant pas celui demain.
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Voilà, c’est tout, c’est fini, pour aujourd’hui !
Demain est un autre jour, jour chéri ou d’ennui
Mais, il sera ce que j’en ferai : il sera le mystère
De qui suis-je, où vais-je, dans quel état j’erre !
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Extensions
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Se laisser guider par ses rêves,
Se laisser guider par son cœur,
Se laisser guider par sa pensée,
Sont des postures bien adaptées
À son destin mais qui se doivent
D’être passées par le filtre social
De la raison, l’économie, et réalité,
Sinon elles iront, sans doute, droit
Dans le mur, malgré détermination.
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Personne n’est là pour vous ramasser
En piteux état : blessé, décontenancé,
Comme après une rupture inattendue.
C‘est donc tantôt vrai et tantôt faux.
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La liberté : un rêve, une réalité, qu’on ne demande qu’à partager
Elle commence dès l’enfance et par l’imitation de ses parents
Puis son affranchissement, en vue de trouver sa propre voie :
Rien de plus et rien de moins mais c’est tout un programme
L’on se sent mieux libre que de faire de tout accroc, un drame.
La liberté vient de l’intérieur, du passé assumé, du passé dépassé,
D’un avenir construit dans la pleine confiance en soi et dans l’autre.
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En lieu et place du vent instable
Qui pourra te mener n’importe où,
Et se jouant de toi, comme d’un fou,
Tu peux simplement écouter ton cœur
Surtout si, en outre, accomplit ton rêve.
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Ce qui parait judicieux pour se marier
Le serait tout autant pour se divorcer :
Il faut alors aller dans le sens du vent.
S’il est bon, il ne saurait te tromper,
Sinon, facétieux, te faire rebondir.
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Quoiqu’il en soit, quoiqu’il en fût
Fais ce que l’air ambiant tu sens
Tu en seras très rarement déçu,
Enfin fais ce tu crois, ressens !
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Fragments
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On est homme, femme : libre comme le vent,
Qui n’en rêve pas au moins une fois en sa vie.
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Va où le vent te mène : faudrait savoir où il va,
Va où tes pas t’entrainent et ne le regrette pas.
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Le vent te chante aventure comme rêverie pure,
Mais réveil à l’atterrissage peut devenir très dur.
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L’homme serait dit plus libre de partir en voyage
Laissé sa femme avec enfants et avec son ménage
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La femme se libère, ne demeure pas sur un nuage,
Elle demande l’équité et l’égalité, tout en partage.
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La liberté d’aller-venir, voyager favorise rencontre
Faut se faire confiance plutôt qu’aller à l’encontre.
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La liberté de la femme n’empiète ni n’enlève rien,
Pour un couple, c’est une aubaine, plus que bien.
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En voyages comme en arts, une liberté est bonne :
Créativité n’aura que les limites que l’on se donne.
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Homme libre, toujours, tu chériras la mer !
Homme libre, toujours tu chériras la mère,
Homme libre, toujours, tu chériras l’amer :
il n’y a que la dernière syllabe qui change.
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Va où le vent t’entraîne où ton pas te mène,
Et non où vent te traine, ton pas te ramène,
Ce sont deux aventures, deux phénomènes,
Qui font de toi oiseau libre et bleu d’orange.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Va où tu veux, peux,
Mais vas-y lors tu verras
Si ce chemin te va ou pas,
Ou te Ô rendra Ô nerveux.
Mais lors je // te dis : le vent,
Je pensais // aux sentiments
Lors je te // dis que tes pas,
Je pense == à tes bras.
Vent où t’entraine mène,
Et tout autant,
Te ….. démène.
**** Va où le vent te mène, où tes pas t’entrainent, ****
**** Où tes rêves parviennent, à cet instant suprême, ****
**** Où, en matin, blême, Tu te dis : j’y suis, extrême ! ****
**** Tu es colère, d’être sous-estimée, sous-employée, ****
**** Soumise, délaissée, par un mari, qui a profité. ****
***** Lors tu erres dans un tel champ de mines *****
***** Chacun de tes pas peut te faire éclater, *****
***** Dans un état morcelé comme au passé. *****
VA OÙ LE
****** On ne sait jamais, tout à fait, qui on est, ******
****** On se sait jamais, tout à fait, où l’on est, ******
****** Ne pas se soucier, de savoir où l’on va : ******
****** Ce serait aller, nulle part, d’un bon pas. ******
****** Car tu veux, et toujours, rester … lucide, ******
****** Tout en cherchant à devenir translucide ******
****** Pour ceux qui t’aimeront naturellement ******
****** Par des mots, des gestes, sentiments. ******
VENT TE MÈNE
****** Rester lucide, mais, en tout bien ; ******
****** Rester lucide mais en tous points, ******
****** Sans renoncer à rien, de suprême, ******
****** Réaliser son rêve et au-delà même. ******
OÙ TON PAS
****** Qui tu es peut aussi me dire qui je suis ******
****** Où tu vas peut aussi me dire qui je fuis, ******
****** Dans quel état, j’erre et ce que je préfère ******
****** Et en tous les cas, partager mes misères. ******
****** Qui suis-je, où vais-je, en quel état j’erre : ******
****** Formule magique, connue, à double sens, ******
****** Dont on connaît, que, trop bien, le refrain, ******
***** Le monde d’hier n’étant pas celui demain. *****
T’ENTRAÎNE
**** Voilà, c’est tout, c’est fini, pour aujourd’hui ! *****
**** Demain est un autre jour, jour chéri ou d’ennui ****
**** Mais, il sera ce que j’en ferai, il sera le mystère ****
**** De qui suis-je, où vais-je, dans quel état j’erre ! ****
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Forme
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Évocation
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Liberté d’aller et venir là où on le
Désire est une liberté fondamentale
Et que l’on soit femme ou homme
Elle demeurerait sans restriction.
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Que ce soit silhouette d’homme ou femme
Cela ne change rien au fond ni à la forme,
Les deux s’accordent comme en un couple !
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Symbolique
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Comment
S’au-to-ri-ser
À être une
Femme
Libre ?
On peut être une femme libérée
Avoir le droit de vote, un métier,
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Un chéquier, la pilule, des amants…
Sans pour autant accéder à la liberté
Celle d’être soi, et cela sans attendre
Autorisation venue de l’extérieur.
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Comment oser vivre, réellement,
Selon ses désirs, pour être libre,
Il faut avoir confiance en soi !
Source : psychologies.com Comment-
s-autoriser-a-être-une-femme-libre
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Fond
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Évocation
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Liberté d’aller et venir là où on le
Désire est une liberté fondamentale
Et que l’on soit homme ou femme
Elle demeurerait sans restriction.
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Symbolique
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H
Homme
Libre, toujours
Tu chériras la mer
La mer est
Ton miroir ; tu contemples
Ton âme dans le déroulement
Infini de sa lame, et ton esprit
N’est pas gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein
De ton image ; tu l’embrasses
Des yeux et des bras, ton cœur
Se distrait, quelquefois, de sa
Propre rumeur au bruit
De cette plainte
Indomptable et sauvage.
wikipedia.org/wiki/
L’Homme_et_la_Mer_(poème)
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Fond/forme
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Il faut distinguer la femme libérée
D’une femme, capricieuse, princesse.
La première chercherait à s’affirmer,
La seconde, par contre, n’aura de cesse
Que de satisfaire ses envies passagères.
Si le principe d’égalité totale n’est pas
Réalisable ni même voir souhaitable
N’empêche pas de s’en approcher
L’équilibre serait une nécessité
Pour tenir, dans la durée
Un couple… instauré.
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